Le combat sumo

Le combat sumo est un sport de lutte japonais. La corpulence des combattants ainsi que son côté sacré sont deux facteurs du sumo. À savoir, un combat se déroule sur un « dohyo » cela signifie « cercle en argile ».

Son histoire

Le terme sumo apparaît, en 712, pour la première fois dans le Kojiki. C’est le livre sacré du Japon. Les combats sumo existent depuis plusieurs millénaires. À l’origine, c’était loin d’être un sport mais un combat très violent. Au fil des siècles, le côté sacralisé de l’art martial apparaît. Les sumos ont les mêmes statuts que les samouraïs.

La dimension sportive fait son apparition à la fin du 18ème siècle. Des organisations sportives se créent. On observe une harmonisation des règles. Les combattants se font appeler les lutteurs, sumo ou encore « rikishi » (homme fort). L’objectif est de pousser son adversaire en dehors des limites (du cercle) ou de le faire tomber.

Un meilleur sumo du monde/champion se fait appeler un yokozuna. L’un des plus grands de tout les temps est Hakuho. Il a notamment battu le record de victoire de tournois soit 45.

Un sport olympique ?

La pratique du combat de sumo est un sport national au Japon. Mais elle ne s’est pas étendue dans le reste du monde. L’internationalisation de la pratique est essentielle pour qu’un sport soit une discipline olympique.

En France, ce sport est très peu développé. C’est un sport de niche que l’on peut pratiquer que lorsqu’on atteint une certaine corpulence. Évidemment, au niveau amateur c’est faux. D’après le club de Paris sumo « Le sumo c’est pas que pour… les gros ! »

Le Snooker, le Graal du 147.

Le Snooker est un sport qui se pratique sur une table de billard. L’objectif est de mettre plus de points que l’adversaire. On joue tant qu’on ne réalise pas d’erreur. Mettre la bille blanche dans une bonne position pour le coup suivant est donc primordial. À savoir, le snooker est la forme de billard la plus pratiquée au niveau mondial.

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre son monde :

  • Frame : Manche de billard, le nombre varie en fonction des compétitions et du tour du tournoi. Pour la finale de la Coupe du Monde, il faut en remporter 18 pour être vainqueur.
  • Billes : On retrouve 22 billes, une de chaque couleur :
    • 15 Rouges = 1 point
    • Jaune = 2 points
    • Verte = 3 points
    • Marron = 4 points
    • Bleue = 5 points
    • Rose = 6 points
    • Noire = 7 points
    • Et la Blanche pour tirer.
  • Poche : Endroit où les billes doivent être envoyées. Il y en a six sur une table de billard.
  • Empochage : C’est lorsqu’un joueur ne rentre aucune bille lors d’un tour de jeu.
  • Queue : Objet que l’on utilise pour tirer sur les billes.

Se pratique le plus souvent sous forme de duel. L’objectif est de mettre les billes dans l’une des poches afin de continuer à jouer. Un joueur continue de jouer tant qu’il ne fait pas d’empochage. Au niveau des billes, il faut alterner entre les rouges et les autres couleurs. Pour remporter une frame, il faut donc avoir plus de points que son adversaire. Le score maximum est de 147 (sans-pénalité).

Son histoire

La date de l’invention du snooker n’est pas complètement déterminée. Il serait apparu dans la deuxième moitié du XIXème siècle. L’Angleterre est au centre de sa création et de son expansion. Le premier Championnat du Monde date de 1927. Joe Davis remporte ce tournoi à quinze reprises lors des quinze premières éditions.

En 1973, le nombre de participants aux Championnats du Monde passe de 10 à 24. Trois ans plus tard, un classement mondial fait son apparition. Hendry Stephen a marqué les années 1990. Ronnie O’Sullivan est depuis vingt ans le « visage » du snooker. En août 2023, il est (encore) le numéro un mondial.

En France

L’Équipe de France féminine a remporté, au mois de juin 2022, les Championnats d’Europe de snooker. La Fédération française de billard est en charge du développement du snooker. Elle a été créée en 1903.

Il existe d’autres formes de billard. On retrouve le billard américain (billes numérotées) et dans la même fibre le blackball (billes rouges et jaunes). Le billard français est lui construit sur une optique différente. L’objectif est de toucher avec la bille blanche les deux autres billes du billard. Dans cette variante, l’adversaire joue lui avec la jaune.

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Le kayak, l’art de « dompter » l’eau.

Le kayak est une embarcation qui permet de descendre des courants rapides. Il est aussi utilisé dans les courses en ligne. Sa pratique se réalise avec une double pagaie et assit. À savoir, le canoë s’utilise avec une pagaie simple et se pratique en position à genoux.

Son histoire

Les peuples autochtones du cercle polaire sont les inventeurs du kayak. Sa maniabilité leur permet de pêcher en pleine mer. C’est pourquoi un kayak est aussi fin. Les embarcations ont une hiloire = trou étroit présent dans l’embarcation. Le kayakiste s’assoit dans la hiloire, l’objectif est de conserver cet endroit le plus étanche possible pour garder sa vitesse.

Le kayak peut être conçu de plusieurs moyens : bois, gonflable, plastique, composite ou encore polyéthylène. La matière varie en fonction de son utilisation et du niveau de pratique. L’esquimautage est une pratique essentielle lorsqu’on pratique le kayak. C’est le fait de pouvoir se remettre à l’endroit en restant dans l’embarcation.

On retrouve le kayak de rivière qui se pratique en eaux vives où l’objectif est de passer entre différentes portes lors d’une descente. La course en ligne se déroule avec un kayak de vitesse en eaux calmes. À l’inverse celui de mer est plus large et permet de passer à travers les vagues.

Une discipline olympique ?

La date d’apparition du kayak aux Jeux Olympiques est en 1936. Le slalom fait lui son apparition en 1972. Birgit Fischer est l’athlète la plus titrée avec douze médailles dont huit en or.

Lors des Jeux Olympiques 2020, on retrouvait seize épreuves (huit pour les hommes/femmes). Il existe aussi des épreuves qui se pratiquent par équipes notamment dans la course en ligne. Les distances vont du 200 mètres au kilomètre.

Les Français ont toujours brillé dans les compétitions. Le plus connu d’entre eux est le multi médaillé olympique Tony Estanguet. A noter, qu’on retrouve de nombreux parcours dans les rivières françaises. C’est une activité idéale pour partager un moment convivial et sportif.

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La Sarbacane sportive, l’art de souffler dans le mille.

La sarbacane sportive est un sport de tir. Un tireur propulse un projectile sur une cible en soufflant dans une sarbacane. Il existe des compétitions individuelles ou par équipes. À savoir, la sarbacane sportive s’appelle aussi le « blowgun ».

Il existe plusieurs variantes. On retrouve, le tir aux points et le tir de vitesse. Enfin, il y a le tir en longueur, l’enjeu est de réaliser le maximum de points en s’éloignant de plus en plus de la cible. Par ailleurs, la sarbacane nature se pratique à l’extérieur. Dans le tir à la roue, l’objectif est d’être le premier à arriver à 0 point. Cibler de multiples petites cibles en mousse s’appelle le tir aux objets.

Son histoire

La sarbacane est une invention des indigènes pour la cueillette et la chasse. Elle peut être utilisée en arme de guerre. La sarbacane sportive se développe conjointement sur l’ensemble de la planète. Les États-Unis et le Japon sont les deux pays les plus en avance sur sa pratique.

La sarbacane sportive n’est pas, actuellement, une discipline paralympique. Elle a un réel succès qui pourrait faire changer d’avis les instances compétentes. Sa pratique permet d’avoir des effets bénéfiques sur la santé. La concentration pour atteindre la cible demande d’exploiter de nombreux muscles. On observe même un effet anti-stress.

En France

La Loire est le département qui a permis à la sarbacane de se développer sur le territoire français. Il existe même la sarbacane de Loire qui est une pratique culturelle. La France Sarbacane Sportive Amateurs ou la France Sport Blowgun Association sont les deux entités qui organisent des compétitions en France.

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Le badminton une combinaison entre le placement et le cardio ?

Le badminton est un sport qui se pratique en simple ou en double. L’objectif est de renvoyer le volant au-dessus du filet pour qu’il retombe sur le sol de l’adversaire. Une rencontre se joue en deux sets gagnants de 21 points. À savoir, le badminton est le troisième sport le plus pratiqué au monde.

Voici quelques mots clefs pour mieux comprendre son monde :

  • Badiste : le nom que l’on donne pour un joueur de badminton.
  • Terrain : Il mesure 13,40m de longueur sur 5,20 ou 6,10 m en double. Le filet se fixe à 1,55 m de hauteur.
  • Service : c’est le moment où on engage l’échange. Le volant s’envoie dans une zone précise, en diagonale.
  • Smash : c’est un coup puissant qui se dirige vers le sol.
  • Volant : élément indispensable pour la pratique du badminton. Il peut être en plumes ou en plastique. Son diamètre doit être compris entre 25 et 28 mètres. Son poids se situe autour de cinq grammes.
  • Lob/Lift : faire passer le volant par dessus le joueur adverse.

Son histoire

Les premières ressemblances du badminton apparaissent avant JC. On joue avec un « volant » à la main, au pied ou encore avec des battoirs. Les Anglais vont sinspirer de la pratique en Inde pour le codifier. C’est dans les années 1870 que les règles s’homogénéisent.

La fédération internationale a été créée en 1934. Malgré une internationalisation rapide, le badminton n’apparaît qu’en 1992 aux Jeux Olympiques. L’Asie est le continent où on retrouve les meilleurs joueurs du monde. Sur les dix meilleurs joueurs hommes et femmes seulement trois sont non asiatiques.

En France

Le badminton est un des sports les plus pratiqués à l’école. En 1978, a Fédération Française de badminton voit le jour. Il y avait 70 000 licenciés en 2000 et 191 000 licenciés en 2020. Soit une augmentation de 172%.

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Le ski de bosses

Le ski de bosses est un sport où l’objectif est de descendre sur un parcours semé de bosses. La piste fait environ 250 mètres et comprend deux parcours. C’est une discipline du ski acrobatique (freestyle). Par ailleurs, la pente a une inclinaison comprise à environ 30%.

Pour gagner, l’objectif n’est pas de faire le meilleur chrono. Un run se décompose en trois variables. Le maximum donné est de 100 points. La répartition fonctionne de cette manière ; on distribue vingt points pour la vitesse et pareillement pour les sauts. Il y a soixante points pour la technique de ski.

La discipline fonctionne sous forme de manches. Il faut être dans le quota préétablit pour passer à la suivante. La finale se joue entre six concurrents et celui qui réalise le plus gros score remporte l’épreuve.

Son histoire

La création du ski de bosses est récente. Les premières manches de Coupe du Monde ont lieu à partir de 1980. Sa première participation à un Championnat du Monde date de 1986. Cela a eu lieu, en France, à Tignes. La discipline est présente depuis les Jeux Olympiques d’hiver 1992.

Perrine Laffont est la tête de gondole de ce sport. Ses succès à répétition lui permettent de mettre en lumière ce sport. Elle a glané les Jeux Olympiques 2018. La Française est quintuple championne du monde dont trois en bosses parallèles. Cette variante n’est pas une discipline olympique. Le format de compétition est sous forme de duel.

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Le football, un sport universel

Le football est le sport le plus universel du monde. Pour comprendre la popularité du football, il est intéressant de définir l’essence du football. C’est sa simplicité d’y jouer avec « presque rien » qui le définit. En effet, on peut y jouer avec un « simulacre » de ballon et deux buts créés avec les « moyens du bord ». Par ailleurs, il existe de nombreuses variantes de football notamment en salle, foot-volley, teqball ou encore le freestyle.

Lexique

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre le jeu :

  • Durée : une rencontre se déroule en deux-mi-temps de 45 minutes avec une pause de 15 minutes. Il y a souvent du temps additionnel à la fin de chaque mi-temps dû à des arrêts de jeu. Le chrono ne s’arrête jamais.
  • Entraîneur : c’est l’homme avec son staff qui a pour objectif de maximiser les individualités en vue de la création d’un collectif. Il est le garant de la performance sportive de ses joueurs.
  • Équipe : elles sont composées de dix joueurs de champ et d’un gardien. C’est le seul qui est autorisé à toucher le ballon; de forme ronde et de 22 centimètres de diamètre ; à la main dans sa surface de réparation.
  • Système de jeu : les joueurs sur le terrain sont positionnés d’une façon stratégique pour perturber le bloc adverse. En fonction de l’époque, le choix du système différencie. On peut citer le 4-3-3 ; le 5-3-2 ; le 4-4-2…
  • Terrain : la rencontre se déroule sur un terrain rectangulaire sur de l’herbe (ou synthétique). Pour participer à une compétition internationale, il faut un terrain de 100 à 110 mètres de longueur et de 64 à 75 mètres de largeur. Certaines compétitions affinent ces dimensions pour avoir une homogénéisation entre les terrains.
  • Touche : lors d’une sortie latérale des limites de jeu ; délimité par des bandes blanches; de la balle. La remise en jeu s’effectue à la main sous la forme d’une touche.
Les règles au service du jeu
AFP
  • Arbitre : « l’homme en noir » est celui qui fait respecter les règles.
  • Règles : elles sont inhérentes au bon déroulement d’une rencontre sportive. C’est l’International Football Association Board qui en a la charge. Les règles évoluent avec le temps et en fonction de plusieurs variables. On peut citer : la sécurité, plus télévisuel, aide à pour l’arbitre…
  • VAR : véritable révolution la Video Assistant Referee est une aide à l’arbitrage. Elle opère lors de certaines actions clairement définies. Les ralenties qu’elle offre à l’arbitre permet de revenir sur des litiges et donc de rendre le football plus « juste« .

Son histoire

Les origines du football remontent à avant JC, les Chinois sont les créateurs de l’ancêtre du football, son nom le « Tsu Chu ». Il fallait mettre le ballon dans un but fabriqué en caoutchouc. L’un des autres ancêtres est « la soule », l’objectif est d’amener le « ballon » dans un but sur le territoire de l’adversaire. Ce jeu violent, populaire dans le Moyen-Âge en France, est un condensé de nombreux sports collectifs actuels.

Le football actuel est né dans le courant du XIXème siècle. On doit à l’université les premières écritures des règles du football. Il faut attendre 15 ans avec la création de la Fédération anglaise de football pour que les règles soient coulées dans le marbre. C’est donc en 1863 que le football obtient un cadre. C’est à ce moment-là que toucher le ballon avec la main devient proscrit. Dans la lignée, l’Angleterre et l’Écosse s’affrontent en 1972 dans ce qui est le premier match international de l’histoire.

Son expansion

Le football se structure rapidement avec la création de clubs à travers le Royaume-Uni. La professionnalisation qui intervient en 1985 accélère ce processus. La création de la FIFA, en 1904, donne une structure internationale au sport. De plus, la portée coloniale du Royaume-Uni permet une expansion du football aux quatre coins du globe.

L’organisation de la Coupe du Monde en Uruguay en 1930 va amener ce sport dans une dimension encore plus grande. Le pays organisateur va même remporter la compétition. Au fil des éditions, la compétition va devenir de plus en plus populaire avec des faits marquants :

  • La défaite du Brésil en 1950 en « finale » face à l’Uruguay dans le Maracana est encore aujourd’hui un traumatisme pour le pays du « futebol ».
  • Les performances du prodige Pelé.
  • L’apparition de la couleur sur les matchs télévisés.
  • La « main de Dieu » de Maradona.
  • Les rencontres en pleine Guerre Froide entre les deux Allemagne.
  • L’organisation de la CDM par l’Argentine et sa victoire en 1978 sous la dictature.
  • La Corée du Sud qui va très loin dans sa compétition en 2002 « grâce » à une aide gracieuse de l’arbitrage.

En France

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Le port du Havre est un haut lieu du commerce entre les deux pays séparés par la Manche. C’est donc tout naturellement que le Havre devient le premier club en France en 1872. La France fait partie des sept pays créateurs de l’entité FIFA. Néanmoins, il faut attendre 1919 pour avoir une institution nationale en la qualité de la FFF.

La victoire lors de l’Euro 1984 va donner un nouvel élan de sympathie pour le football. Le rapport au football va changer de dimension, en France, après la victoire en 1998 de la CDM. L’une des forces de la France est sa capacité de former une multitude de joueurs talentueux. Au niveau mondial, la France est le deuxième pays avec le plus de joueurs jouant dans des clubs professionnels dans le monde derrière le Brésil.

La victoire lors de la Coupe du Monde 2018 est la concrétisation de la qualité de la formation à la Française. Néanmoins, au niveau de la strate des clubs, les résultats sont plus faméliques. La France n’a remporté que deux coupes d’Europe. De plus, la dernière date de 1996 avec le Paris Saint-Germain.

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LE JUDO, un sport ancestral ?

Le Judo, comme on pourrait le penser, n’est pas un art martial millénaire. Il a été fondé en 1882 par Jigoro Kano. L’objectif est qu’à travers des enchaînements l’adversaire touche le sol avec ses épaules. Ce sport, très codifié, repose sur trois principes de base : l’instruction, l’entraide et la prospérité mutuelle. C’est le mot savant pour désigner la coopération ou le « jita kyoei » en japonais.

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre son monde :

  • Ceinture : la couleur désigne le niveau du combattant. La ceinture noire est la plus prestigieuse.
  • Dojo : lieu où se pratique le judo.
  • Hajime : exclamation réalisée par l’arbitre pour indiquer que le combat va commencer.
  • Ippon : prise qui fait automatiquement gagner le combat.
  • Judo : étymologiquement, le mot signifie, « voie de la souplesse ». L’enjeu est d’utiliser la force de l’adversaire contre lui-même en y réalisant des Kata.
  • Judogi : c’est la tenue de judo. Élément central pour lancer les katas, elle a une matière dite « premium » comme le coton pour ne pas se déchirer facilement.
  • Judoka : c’est le nom que l’on donne pour désigner un pratiquant de judo.
  • Kata : désigne l’ensemble des techniques/enchaînements que le judoka doit savoir maîtriser pour pouvoir progresser.
  • Katame : immobilisation.
  • Sensei : instructeur de judo

Son histoire

Le judo tire son inspiration de nombreux arts martiaux notamment des techniques de combat des samouraïs. Pour comprendre sa création, il est important de réaliser un focus sur son créateur : Jigoro Kano. Ce dernier, décide de créer une nouvelle méthode d’éducation physique en y gardant une touche d’intellectuelle et de morale pour son école « l’Higher Normal School ».

La réputation de ce nouvel art martial s’agrandit rapidement. Une école nationale ouvre dès 1887 et s’étend sur tout le territoire. Néanmoins, le judo reste dans l’ombre de nombreux sports ayant un aspect plus combatif.

Tout change après la défaite du Japon lors de la Seconde Guerre Mondiale. Les arts martiaux sont interdits, le judo apparaît comme la seule échappatoire possible. En parallèle, il s’exporte de manière plus intensivement. C’est dans cette optique que la Fédération Internationale de judo est créée en 1951.

Lors des Jeux Olympiques, la nation qui accueille pousse le plus souvent pour pouvoir mettre à l’honneur des sports qui lui sont chers. C’est donc tout naturellement que le Japon organisateur des JO 1964 intègre dans le programme olympique le judo. Il s’installera définitivement dans le giron olympique à partir des JO 1072 à Munich.

En France

Gabi Juan/EJU

Le judo fait son apparition en France de manière sporadique en 1911 avec notamment une démonstration du premier français ayant accédé à la ceinture noire. Le sensei Kawaishi a aussi joué un rôle dans l’intégration du judo en France. Ce dernier, Japonais amoureux de la France, va structurer la pratique en l’institutionnalisant. En effet, la fédération française va se créer dès 1946.

De plus, il va mettre au point la « méthode Kawaishi ». Le côté plus sportif du judo va permettre d’y faire adhérer un public plus large. En 2023, le judo est largement dans le Top 10 des fédérations avec le plus de licenciés. Elle ne compte pas loin de 400 000 adeptes.

Au niveau mondial, la France est l’une des nations majeures. Le titre olympique par équipes au pays du soleil levant lors des JO 2020 en est la meilleure preuve. Avec des têtes d’affiche comme Clarisse Agbegnenou ou Teddy Riner, la France a encore de beaux jours devant elle.

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Le volley-ball, l’art de ne pas faire tomber la balle.

Le volley-ball est un sport qui a de nombreuses inspirations dans sa conception. Il demande de la dextérité, des réflexes ou encore une science du placement. Le volley adapte constamment ses règles pour être plus télégénique mais aussi faciliter la prise de décision des arbitres.

Cette discipline a une date de création qui remonte à 1895. Le volley s’est construit en alternative au basket-ball. Le sport a du mal à se propager. La conception d’un ballon, plus adéquat, au début du XXème siècle a donné un élan à ce sport.

Le sport a du mal à se structurer, la création de la fédération internationale de volley-ball, en 1947, permet une homogénéisation des règles. Ces vingt dernières années, le volley s’est popularisé grâce à la Ligue mondiale (aujourd’hui la Ligue des Nations). De plus, la Coupe du Monde conçu en 1949 est de plus en plus compétitive avec de nouvelles nations en tête d’affiche : Pologne, Cuba…

Une discipline olympique ?

Le volley est une discipline olympique depuis 1964. L’URSS a remporté la première compétition. Chez les femmes le Japon a glané, à domicile, l’or. Le beach volley est aussi une discipline olympique depuis 1996. Ce sport s’est construit en marge du volley-ball. Sa popularité est impressionnante notamment au Brésil.

Le volley est en retrait par rapport au handball ou au basket dans son exposition, en France. La médaille d’or de la France lors des Jeux Olympiques 2020. Ainsi que les deux victoires en Ligue Mondiale (2015 et 2017) permettent au volley français de surfer sur ses performances pour son développement/exposition.

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Le Cricket, un sport international ?

Dans le cricket, une partie se déroule en plusieurs phases. Chaque équipe a des phases d’attaques et de défenses. La formation qui réalise le plus de « runs » remporte la rencontre. À savoir, la fédération internationale de cricket a vu le jour en 1908

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre son monde :

  • Batteur : joueur qui tape la balle dans le but de l’envoyer le plus loin possible.
  • Batte : élément qui sert à frapper la balle.
  • Lanceur : joueur qui lance la balle.
  • Catch : moment où le batteur est éliminé.
  • Run : c’est ce qui permet de marquer des points.

Son histoire

Le cricket apparaît au XVIème siècle en Angleterre. Le sport devient vite le sport national. Il s’impose rapidement dans l’ensemble des colonies anglaises. L’Inde et le Pakistan sont deux pays majeurs de ce sport.

La première coupe du Monde se dispute en 1975. L’intérêt est d’augmenter la notoriété de ce sport. L’Australie est la nation la plus titrée avec cinq victoires. L’Angleterre est la tenante du titre de la coupe du Monde de cricket. En matière de licenciés, il est le 40ème sport mondial.

Aujourd’hui, c’est un sport qui est en retrait en France. L’Association Nationale de Cricket a été créée dès 1920. La France a été championne d’Europe trois fois dans les années 1990. Le seul match qui a eu lieu aux Jeux Olympiques a opposé la France et l’Angleterre en 1900.

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