Le Chanbara est de l’escrime martiale japonaise, il tire son origine du Goshinjyutsu. Cet art se symbolise par sa capacité à se défendre. Le kendo ressemble au chanbara mais est plus sacré. Le chanbara a une vision surtout loisir/sportif. Le nom du sport vient du bruit que deux sabres font lorsqu’ils s’entrechoquent.
L’art martial induit souvent une codification des sports. Le chanbara est l’exception qui confirme la règle. Cela rend le combat plus « souple ». À noter qu’une grande partie des règles viennent du sabre. Pour simplifier la compréhension du sport, c’est un combat avec des armes inoffensives, en mousse, où l’objectif est de toucher son adversaire. Les feintes sont donc monnaie courante.
Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre son monde :
- Armes : il y en a plusieurs plus ou moins dures à maîtriser.
- Ippon Shobu : format où toucher une seule fois son adversaire permet de remporter la partie.
- Shinai : à l’origine l’arme est en bambou. Aujourd’hui, pour des raisons de logistique, les armes sont principalement en mousse.
- Shiaijo : aire de combat.
- Shiai : mode de jeu compétitif.
- Te no uchi : terme qui désigne où il faut mettre ses mains sur l’arme pour avoir la position idéale.
- Victoire : en fonction du format, il y a plusieurs manières de remporter la rencontre.
Son histoire
Le chanbara a pour objectif de donner envie aux jeunes de se mettre au sabre. C’est à travers le cinéma dans les années 1920 que les premières inspirations du sport naissent. Il faut attendre 1971 et l’escrimeur Tanabe Tetsundo pour que le chanbara soit un sport.
Il va créer le sport actuel notamment pour améliorer son niveau en escrime. Peu à peu, le sport s’impose au Japon et des championnats du monde sont organisés. En 2023, la 47ème édition a eu lieu au pays du soleil levant. Et les Français ont glané plusieurs breloques.
Pour trouver un club ou une association de Chanbara près de chez vous : Mobby ou handisport.