Les maisons sport-santé, au service de quel public ?

Que signifient maisons sport-santé ?

Les maisons sport-santé (MSS) sont des structures qui sont généralement associées à une association, un hôpital, un établissement sportif ou des plateformes digitales. En ville ou en campagne, l’objectif est de créer un véritable réseau de centres sur le territoire français. C’est dans cette optique, qu’une MSS mobile a été créée, la Shizen-Sport-Santé. On peut la retrouver dans les rues de Paris. En allant au plus près des concitoyens, elle encourage ces derniers à la reprise d’activités physiques ou sportives (APS). De plus, on a moins la sensation d’être dans un univers médical.

Avant d’aller plus loin, il est important de revenir sur le terme important de sport-santé.

Le sport peut se définir de la manière suivante. C’est une activité physique (AP) visant à améliorer sa condition physique. La santé est l’état de bon fonctionnement de l’organisme. Cette définition du Larousse est très vague, l’OMS apporte des éclaircissements : « un état de bien-être physique, psychologique et social et les AP participent de cet état ». Les deux mots ensemble ont une signification. Le sport santé « recouvre la pratique APS qui contribuent au bien-être et à la santé du pratiquant conformément à la définition de la santé par l’organisation mondiale de la santé (OMS) » d’après le ministère chargé des Sports.

Le sport a un impact sur plusieurs aspects de la santé d’après la diététicienne Catherine Conan pour Le Journal des Femmes Santé :

  • Réduire le risque des maladies cardio-vasculaires et d’hypertension artérielle
  • Augmenter l’endurance de l’organisme, ainsi que la résistance et la souplesse du corps
  • Conserver des os solides afin de limiter le risque d’ostéoporose Anticiper les lombalgies (« mal de dos »)
  • Prévenir les rhumatismes inflammatoires chroniques
  • Renforcer l’efficacité des fonctions immunitaires et allonger leur durée de vie.

Quel est le delta du bien-être ?

Le bien-être est un « état agréable résultant de la satisfaction des besoins du corps et du calme de l’esprit ». Les bienfaits sont vastes et permettent en outre d’augmenter sa confiance en soi, d’améliorer sa qualité de sommeil, développer ses capacités cognitives…

Le terme de bien-être apparaît pour la première fois dans les politiques de prévention du vieillissement au cours de la seconde moitié du XXème siècle. Le terme « rester actif » est martelé mais chaque personne doit être vue comme une personne individuelle. Pour appréhender le bien-être les variables suivantes peuvent y contribuer : le bonheur, la satisfaction, le plaisir, l’utilité ou encore la qualité de vie.

La notion de liberté réelle qui met en exergue le fait de pouvoir choisir son existence en est un facteur. Pour calculer, le bien-être d’un pays, le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) prend trois variables le PIB, la santé et l’éducation. L’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques) met plus en avant le bien-être subjectif. Il permet d’intégrer le ressentie de la population, le sentiment de bien-être (peut) se corréler à la justice sociale du pays.

Au niveau individuel

Au niveau individuel, ce sont un peu près les mêmes variables. Chaque individu a des aspects qui contribuent plus ou moins à son bien-être personnel. Le bien-être subjectif porte notamment sur la comparaison aux autres, les aléas du quotidien, son impression de faire quelques choses qui donne du sens à son quotidien…

Une digression sur le terme Welfarisme est important. Le mot « welfare » signifie bien être en anglais. C’est un courant qui met en avant le fait que les actions politiques doivent prendre en compte en premier lieu les conséquences de celle-ci. Plus largement, le bien-être doit être une quête au niveau de la politique d’état qui découlera au niveau de l’individu.

Dans tous les cas, le bien-être peut être amélioré avec le sport santé. C’est un concept important à aller chercher pour se sentir mieux au quotidien.

Quel est le delta de la santé ?

Rien de mieux que de commencer par un fait impactant :

La santé est le domaine le plus important pour les Français.

Kantar 2020 / Institut Paul Delouvrier

En partant de ce postulat, il est essentiel pour les autorités de mettre tout en œuvre afin d’avoir un système compétent.

Le 5 mai 1891, le terme d’État-providence fait son apparition. L’objectif est d’avoir une politique avec des actions concrètes de dépenses sociales et de redistribution dans des secteurs comme l’économie ou le sociale. Plus concrètement, l’État se porte garant de la protection des individus contre les risques. L’exemple le plus explicite est l’endettement massif de la France pendant la crise du Covid. Un éventail massif d’aides a été actionné pour essayer d’aider au maximum les concitoyens.  

Le sport santé a un spectre très large

Trouver le sport qui correspond à sa problématique est essentiel. Pour aider, le sport santé se décompose en trois niveaux de prévention. On retrouve, la prévention primaire. Elle concerne les personnes sans problématique de santé. La sensation de se sentir mieux dans son corps au quotidien est ce qui est recherchée. Il y a ensuite la secondaire qui porte sur les personnes avec une maladie non transmissible. Cela impute les personnes qui ont des atteintes cardiovasculaires, une maladie cancéreuse ou encore des maladies respiratoires chroniques. Enfin, la prévention tertiaire est la dernière strate. Elle implique les maladies à affection longue durée (ALD). Ici, on touche à la maladie d’Alzheimer, au problème respiratoire chronique grave, aux troubles bipolaires…

L’APS doit poursuivre une véritable stratégie de manière décentralisée pour s’incorporer dans les spécificités des tissus régionaux. C’est un véritable enjeu de santé publique. Pour proposer les solutions adéquates, il faut des moyens ainsi qu’une coopération avec les acteurs du domaine de la santé et du sport. L’objectif est de lutter contre l’inactivité physique et la sédentarité.

L’inactivité physique est le fait d’avoir un exercice physique (quotidien)/une activité physique (loisirs)/une pratique sportive inférieure à un seuil recommandé. L’OMS définit ce seuil à 30 minutes pour les adultes (5 fois par semaine) et à 60 minutes pour les enfants. En fonction de la personne, il faut plus ou moins pratiquer.  

« 72 % des Européens sous-estiment les risques de la sédentarité pour la santé »

Assurance Prévention

La sédentarité correspond au temps passé assis ou allongé entre le lever et le coucher. D’après l’ANSES, elle est trop importante à partir de 8 heures par jour en position assise. Elle augmente les risques d’attraper une maladie chronique ou une maladie cancéreuse.

Comment s’articule le sport santé au quotidien ?

Cette politique doit se traduire par des actions concrètes sur le « terrain ». C’est dans cette optique que la PEPS qui se traduit par la prescription d’exercice physique pour la santé a vu le jour.

« Ne pas prescrire une activité physique adaptée (APA) à un patient chronique est une perte de chance pour lui »

François Carré – Co-auteur Activité physique, prévention et traitement des maladies chroniques.

Cette citation lourd de sens démontre l’importance de la prescription d’une AP tout le long du processus de la maladie d’un patient. En 2017, le sport sur ordonnance fait son apparition :

« Dans le cadre du parcours de soins des patients atteints d’une affection de longue durée, le médecin traitant peut prescrire une APA à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient. »

Décret : 30 décembre 2016

À l’origine, les ALD étaient les seules maladies intégrées dans le cadre du sport sur ordonnance. Depuis mars 2021, le spectre d’action s’est élargi et prend en compte les « maladies chroniques et présentant des facteurs de risques ». Il concerne les personnes souffrant de dépression, d’obésité ou encore d’hypertension. Ce sont les médecins généralistes et spécialistes (depuis 2021) qui sont en capacité de le délivrer. Les types de personnes capables de dispenser une AS (activité sportive) sont limités. On retrouve, les coachs APA (diplôme), les professionnels paramédicaux et enfin les personnes certifiées par une fédération sportive. Les Maison sport-santé sont un lieu privilégié.

Le bilan médico-sportif

Pour amener, les patients à pratiquer une AS le bilan médico-sportif (BMS) a vu le jour. Il s’agit d’un entretien individuel (motivation, niveau d’activité physique, test physique…) qui permet d’encadrer la reprise du sport. À noter que cela concerne aussi les personnes en situation d’obésité. Il y a un suivi qui comprend notamment un bilan intermédiaire et un bilan final.

La formation aux bons procédés pour le sport santé est impérative, il faut amener le patient vers le sport adéquat. Vidal est une source agrée qui référence les produits de santé, en France. Cette marque a créé un dictionnaire recensant les caractéristiques physiques, physiologiques et mentales de chaque discipline. Le CNOSF et la SFMES ont validé les prérogatives. C’est une aide non-négligeable pour les médecins. Il existe aussi des centres médico-sportifs (CMS) qui permettent de faire le relais avec les médecins généralistes. Ils proposent aussi l’encadrement d’APS.

Par ailleurs, il est essentiel de pratiquer du sport une fois que la maladie est vaincue afin d’accélérer sa remise en forme.

Dans quelle mesure, il est important de pratiquer le sport-santé avec plaisir ?

« J’ai la flemme » pour de nombreuses personnes pratiquer du sport se résume souvent à cette phrase. Pour éviter cela, un apprentissage avec plaisir d’une APS dès le plus jeune âge réduit les chances qu’à l’âge adulte il ne fasse rien. À l’image des capacités d’apprentissage plus importantes lors de sa jeunesse, la réalisation d’APS dès l’enfance et qui perdure permet d’installer un habitus. D’après Pierre Bourdieu, l’habitus se définit comme un « système de dispositions durables et transposables ».

Il est bon de rappeler que des activités comme le ménage ou le bricolage sont des AP. Le sport en soi permet de créer des endorphines qui procurent du plaisir. Il existe plusieurs techniques pour pouvoir se re(lancer) à pratiquer un sport. Dans un premier temps, il est important de trouver le sport qui correspond à ses envies. Découvrir un sport totalement inconnu peut être intéressant afin de sortir de sa zone de confort. 

En fonction de la personnalité, il est possible de se mettre des objectifs/mesurer sa progression. Attention, ils doivent être SMART (spécifiques, mesurables, atteignable, réalistes et temporels), l’enjeu est de ne pas se freiner à cause de ses derniers. L’un des autres points clefs est de se créer une routine. C’est l’un des avantages de s’inscrire dans une association. C’est plus facile de reprendre le sport de manière « cadrée » plutôt qu’en autonomie.

Réaliser une APS avec plaisir augmente les chances de la réaliser plus régulièrement. Malgré tout, le résultat peut être le plaisir en soi. Par exemple, il est difficile d’en ressentir en faisant du ménage. À contrario, lorsqu’on voit le résultat on a le sentiment d’avoir réalisé une bonne action. 

Pour qui, le sport santé est-il utile ?

Ici, le sport doit se définir comme un exercice physique (ou AP). La fameuse maxime : « no pain, no gain » est popularisé par un homme qui a marqué l’histoire des États-Unis, Benjamin Franklin. Cette expression peut se traduire de la manière suivante : « pas d’effort, pas de récompense ». C’est un peu la phrase clef pour devenir un sportif de haut niveau.

Pour que l’activité physique soit bénéfice, il n’y a pas besoin de pratiquer le sport de haut niveau. D’après, le Dr Alexandre Feltz, il faut (au minium) pratiquer une activité physique légère et modéré. Par exemple, la marche, le yoga… rentrent dans ce spectre. L’une des premières choses à réaliser est de transformer les actions du quotidien en AP. À savoir, plus on va faire de sport (en durée) plus on aura un gain.

OMS met en avant très souvent le chiffre de 10 000 pas comme point de référence. Ce chiffre doit s’adapter en fonction de la personne. Il est issu d’une campagne publicitaire réalisée pour les JO de Tokyo 1964. Ces jeux ont permis d’enclencher une nouvelle politique de santé, dans le pays du soleil levant, de grande envergure. Aujourd’hui, le Japon fait parti des pays où l’on marche le plus.

Le sport santé est-il un médicament en or ?

Pour comprendre l’importance du sport dans le monde de la médecine, la Haute Autorité de Santé recommande de prescrire une AP avant une intervention médicamenteuse. Pour aller plus loin, les thérapeutiques non médicamenteuses sont dans la loi de santé depuis 2016.

La dépression a longtemps été un sujet ignoré alors que d’après la Commission Européenne c’est une cause certaine d’incapacité de travail. En 2020, c’est même la première cause, la crise du Covid n’a pas aidé. D’après l’OMS, la dépression se caractérise par une tristesse persistante et un manque d’intérêt ou de plaisir pour des activités auparavant enrichissantes ou agréables. C’est un handicap psychique qui sur le long terme peut avoir des effets dévastateurs. Pour éviter d’arriver à ce niveau, l’une des premières strates à actionner est la mise en place d’un programme d’AP.

La pratique de sport de sport régulière permet d’atténuer les risques cardiaques ou encore les AVC. Elle agit comme un véritable antidépresseur. L’APS a toujours joué un rôle secondaire mais en 2008 tout change. Le PNAPS (Plan National de prévention par l’Activité Physique ou Sportive) est édité en 2008 par Jean-François Toussaint. Ce rapport de 300 pages donne les lettres de noblesse à l’APS. La plupart des initiatives créées ces 15 dernières années se sont inspirés de ce plan. On retrouve notamment le partage des infrastructures, le Pass’Sport, le sport en entreprise ou encore les maisons sport-santé.

Maison sport-santé : qu’est-ce que c’est ?

MSS : 1 633 route de la ferme de Carboué à Mont de Marsan

La crise sanitaire de la Covid-19 a renforcé l’inactivité de nombreux Français : un tiers d’entre eux est resté assis plus de 7 heures par jour lors du premier confinement de 2020 d’après Santé Publique France. C’est pourquoi, les maisons sport-santé permettent de placer la pratique d’APS au cœur du quotidien du plus grand nombre.

Celles et ceux qui ont l’intention de rejoindre une maison sport-santé doivent la contacter directement. Ils connaîtront les services proposés et toutes les informations pratiques. Elles se déploient progressivement dans les départements français.

Pourquoi existe-t-il des maisons sport santé ?
SNSS

Les maisons sport-santé ont été créées dans le cadre de la Stratégie Nationale Sport Santé 2019-2024 du ministère chargé des Sports et de celui des Solidarités et de la Santé. Dans cette initiative, le ministère a injecté 4,2 millions d’euros en 2022. L’objectif est de lutter contre les conséquences de la sédentarité. Le but est de donner accès à la pratique physique et sportive au plus grand nombre de Français afin que la population soit en bonne santé comme l’explique Olivier Véran, le ministre des Solidarités et de la Santé : « Les maisons sport-santé sont là pour accompagner dans cette démarche tous ceux qui ont besoin d’aide et de conseils. Elles sont le point de repère qui permet de dépasser les doutes et les hésitations ; elles sont le point de départ d’une activité physique au cœur de votre santé. »

L’enjeu est de réaliser un accompagnement des personnes en leur proposant un espace le plus adéquat possible. De plus, des séances d’APS sont directement données dans la structure en partenariat avec les associations locales.

À savoir, 287 maisons sport-santé ont été reconnues entre 2019 et 2020 en France d’après le ministère chargé des Sports. Leur objectif était la labellisation de 500 maisons sport santé avant 2022, aujourd’hui, il y en a 436. Pour accélérer la création des MSS, l’Union nationale des maisons du sport-santé (UNMSS) a été créée. L’intérêt de cette structure est d’avoir une empreinte sur tout le territoire pour encourager la création de nouveaux centres. De plus, les maisons sport santé peuvent devenir des interlocuteurs/partenaires privilégiés pour un nouveau centre.

A qui s’adressent les maisons sport-santé ?

Les maisons sport-santé rassemblent des professionnels du monde de la santé et du sport qui sont formés pour répondre à tous les besoins des personnes reçues c’est-à-dire :

  • Toutes celles et ceux qui n’ont jamais pratiqué de sport ou qui souhaitent s’y remettre pour rester en forme
  • Les personnes atteintes d’affections de longue durée (ALD) afin de réaliser une activité physique dans des conditions adaptées et en toute sécurité, avec la prescription d’un professionnel de santé
  • Les personnes atteintes de maladies chroniques pour qui une activité physique et sportive est souhaitable.

Pas de panique si aucune maison sport-santé n’est à proximité de chez vous ! En attendant, il est tout à fait possible de pratiquer au quotidien une activité physique qui est « tout mouvement corporel produit par les muscles squelettiques qui entraîne une dépense énergétique » d’après Manger Bouger Pro. De nombreuses activités quotidiennes sont synonymes d’activité physique comme :

Les activités de loisirs : les promenades à pied, à vélo ou en trottinette

Les activités domestiques : le bricolage, le jardinage, le ménage, la montée et descente des escaliers.


	

Le Violon, l’instrument ultime ?

Le Violon est un instrument à quatre cordes frottées. Il se constitue de 71 éléments de bois. La caisse de résonance, les cordes et le manche sont les trois parties clefs. À savoir, c’est un instrument petit et léger. Il pèse environ 450 grammes.

Voici quelques mots clefs pour mieux comprendre son monde :

  • Tête : Élément le plus haut de l’instrument. Il sert notamment à insérer les chevilles. Celles-ci permettent de varier la tension des cordes.
  • Manche : Permet de relier la tête et le corps du violon. Il contient aussi des cordes.
  • Cordes : Elles sont au nombre de quatre et permettent de réaliser le son.
  • Corps du violon : C’est la partie liée à la caisse de résonance.
  • Archet : Élément utilisé pour réaliser le son. C’est une « sorte de baguette ».

Son histoire

L’apparition du violon se situe au cours du XVIème siècle. L’Italie en est le berceau. Il ne s’impose pas directement à cause d’un son atypique. Il ne se démocratise qu’à partir du XVIIIème siècle. Le classicisme, dont le violon est un élément-clef, est influencé par l’Allemagne et la France.

Le violon baroque et moderne sont les deux familles les plus connues. Le second a un son plus fort et plus soutenu. La dernière innovation est l’électrique. À noter, un luthier est un artisan qui fabrique, répare et restaure les instruments à cordes.

En France

Jean-Baptiste Lully est le compositeur qui a permis à l’instrument de se développer dans la musique française. Le conservatoire de Paris est créé dès 1795. Le violon a une place centrale dans les orchestres. Aujourd’hui, il y a 7% des pratiquants de musique qui pratique le fameux instrument à cordes.

Pour trouver un club ou une association de Violon près de chez vous : Mobby.

Découverte de l’Ultimate ou l’art de lancer le Frisbee.

L’Ultimate est un sport collectif où on utilise un disque. On doit progresser sur le terrain grâce à des passes successives vers la zone de but de l’adversaire. Il faut attraper le disque dans celle-ci pour marquer des points. À noter, une rencontre s’effectue avec deux équipes de sept joueurs.

D’un point de vue littéraire l’Ultimate désigne, en anglais, le plus extrême/ le meilleur / le plus important… en fonction du contexte. C’est donc un anglicisme et se traduit avec le mot « ultime ». Le mot désigne aussi le nom d’un sport.

Le loisir se joue sur une surface de 64m par 37m. En indoor, une partie se déroule sur un terrain de handball. La zone d’en-but est de 18 mètres (ou 6m). Le joueur qui a le frisbee dans les mains ne peut pas bouger avec. Le temps maximum pour envoyer le disque est de 10 secondes. Il ne faut pas le faire tomber par terre.

Le frisbee (disque)

Les caractéristiques sont différentes en fonction de la matière ou encore de sa taille. La matière la plus répandue est le plastique. Le rapport rigidité/légèreté est très bien. Le caoutchouc est une matière qui permet une prise plus agréable. Souvent, il est composé d’une partie de plastique et d’un contour en caoutchouc. Plus rare, la mousse est une substance qui est plus propice à se « prendre » dans le vent. Il est donc déconseillé d’y jouer à l’extérieur. Idéal pour les plus jeunes, cette matière se déforme au contact. En outre, il n’a pas une portée très importante.

Il est temps de faire un focus sur les tailles. On retrouve, le 21 centimètres et le 23 centimètres pour les enfants de moins de dix ans. Ensuite, il y a un frisbee qui fait 27 centimètres et qui a plusieurs poids. En compétition officielle, le poids est de 175g.

Ses règles

Un terme important à prendre en compte est le pied pivot. Lorsque le joueur est à l’arrêt, il ne peut plus bouger qu’un seul pied. L’objectif est de trouver un axe de lancer. Le protagoniste qui a la possession est obligé de lancer le disque en moins de dix secondes. Pour ce dernier, il est interdit de marcher lorsqu’on l’a en sa possession. On a dix secondes pour lancer le disque sinon la possession change de formation, la recherche de l’espace est essentielle. Ses coéquipiers doivent donc faire des courses pour se démarquer. Chose importante, il faut faire le mouvement adéquat pour que le frisbee vole. Il ne doit pas être jeté.

Le rôle du défenseur est de couper les lignes de passes. L’interception est un autre moyen pour récupérer le « précieux ». Pour cela, il peut le dévier et si sa trajectoire finit au sol, il récupère la possession. La tâche est rendue ardue car le contact est prohibé. S’il sort des limites du terrain, les rôles s’inversent automatiquement.

Un point est marqué (seulement) quand c’est ton coéquipier qui te fait la passe dans la zone d’en but. Pour que le point soit valide, il faut que le joueur ait le contrôle du frisbee. Ensuite, on retrouve l’engagement. Lors de cet intermède, l’équipe fait des annonces sur la tactique à suivre. C’est l’équipe qui marque qui renvoie le disque en partant de la ligne d’en-but. L’enjeu est de l’envoyer le plus loin possible (sur le terrain) car l’équipe adverse récupère la possession à l’endroit où il est tombé.

Comment lancer le frisbee ?

Le coup droit est un geste qui demande de la souplesse au niveau du poignet. L’enjeu est d’avoir le coup le plus sec possible. C’est important d’avoir le pouce au-dessus du frisbee et le majeur en dessus pour la stabilité. Le revers est le coup le plus facile à appréhender. Le positionnement par rapport à la personne que l’on vise est essentiel.

Le scoober et le renversé sont des alternatives au coup droit qui permet de varier les techniques d’attaque. Tous ses coups sont à allier avec des inclinaisons. Elles servent à réaliser des courbes qui sont plus dures à lire pour les défenseurs adverses. Enfin, on retrouve le « fake », arme ultime pour se créer l’espace nécessaire pour réaliser la passe adéquate.

Comment attraper le disque ?

Avoir les meilleurs lancers ne sert à rien si on n’a pas les clefs pour les attraper. Voici quelques techniques pour vraiment faire la différence :

  • Le crocodile : prise la plus « sécurisée », elle intervient lorsqu’on le reçoit au niveau du torse. On met une main au-dessus et l’autre en dessous.
  • La « coin-coin » : utilisée lorsque le disque est haut ou bas. On utilise le pouce et les quatre autres doigts pour le pincer. Si le frisbee est en bas, le pouce est au-dessus (et inversement). Pour avoir une chance plus grande de stabilité, on peut le prendre avec deux mains.
  • Le dive : saut à l’horizontal qui permet de rattraper une situation mal-embarquée.
  • Le drop : Absolument à éviter, c’est le mot « d’expert » pour désigner un rattrapage loupé.

Ses bienfaits

Par son mode de fonctionnement, le loisir apporte de nombreux bienfaits. Pour commencer, on peut dire que pour prendre du plaisir, il n’y a pas besoin d’avoir une grande maîtrise technique. Imaginez-vous en plein mois de janvier avec une température négative et une fine pluie qui vous glace jusqu’aux os. Pour pratiquer l’ultimate pas besoin de se l’imaginer car ce sport se déroule aussi à l’intérieur. Le style de jeu est différent car les conditions climatiques influent sur la trajectoire du frisbee. Un terrain de jeu et un disque, c’est un peu près tout pour pouvoir le jouer convenablement. En outre, il vaut mieux mettre un survêtement qu’un jean pour être plus confortable lors des changements d’appui.

L’ultimate est un sport mixte et/ou intergénérationnel. De plus, fait insolite, il n’y a pas d’arbitres. Pour signaler une erreur, il faut crier « faute » le jeu s’arrête immédiatement. Les protagonistes doivent rester à leur place en attendant la délibération. En cas de fautes avérées la possession change de camp, s’il n’y a rien le jeu continue comme si de rien n’était. Un désaccord peut apparaître dans ce cas-là, l’action est rejouée. Le fair-play est donc un aspect développé et essentiel pour le bon déroulement d’une partie. Ce sport collectif permet aussi d’améliorer la prise d’infos, le calibrage ou encore l’esprit d’équipe.

Son histoire

Pour mieux appréhender le nom de ce sport, c’est induit de commencer par une citation :

’This is the ultimate game. This is the ultimate game.’

Ultimate: The First Four Decades /Jared Kass lors d’une partie.

En Français, on peut le traduire de la manière suivante : « c’est le jeu (sport) ultime ». Ce storytelling démontre la naissance du nom du sport qui avant s’appelait « frisbee football ». Élément central, il est impératif de revenir sur l’histoire du frisbee.

Les débuts
Walter Frederick Morrison (1920-2010)

Cette invention nous vient tout droit des États-Unis. Il est impératif de réaliser un focus sur Walter Frederick Morrison. Cet inventeur a travaillé pour une compagnie créatrice de jeux. Une idée émerge à partir de l’année 1937, lorsqu’il jette un couvercle de popcorn. Celle-ci devient plus concrète, en analysant des moules à tartes de la marque : Frisbie Pie Company. Ces derniers ont été utilisés, pour y jouer, par des étudiants de l’université de Yale au cours des années 1870.

Walter Frederick Morrison est un ancien pilote, lors de la seconde Guerre Mondiale, l’aérodynamisme n’a pas de secret pour lui. En partant de ce postulat, il décide de se lancer à la fin des années 1940. Après des années de recherches et développements, il crée un prototype le Whirlo-Way. Son nom de vente est le « Flying-Saucer  » mais les résultats sont décevants. En 1954, il invente le Pluto Platter. Encore aujourd’hui, c’est le prototype qu’on utilise pour les frisbees modernes. Sa commercialisation intervient en 1957. En 1958, le nom devient officiellement le frisbee en inspiration de la marque des moules à tartes.

Ed Headrick a participé aussi à l’invention en jouant un rôle de superviseur. De plus, son côté marketeur lui permet de voir plus loin que juste un objet. Il crée tout un univers notamment avec des gestes (skills) ou une structuration idoine. Il est l’un des premiers à voir le potentiel. Le frisbee peut être l’élément principal d’un sport. L’International Frisbee Association voit le jour en 1967.

La création

Après avoir fait une escapade dans l’histoire du frisbee, il est temps de s’attarder sur la naissance de l’ultimate. Une des premières ressemblances est l’Aceball. On retrouve d’autres similitudes dans un jeu qui se pratiquer au sein de l’Amherst College. L’émérite écrivain Peter Schrag décrit ce jeu de la manière suivante :

Les règles se sont répandues (ont vu le jour) et bien qu’elles soient changeantes (différentes), le jeu tel qu’il se joue maintenant ressemble au football américain (touch), chaque équipe essaye de marquer des buts, en se passant le disque, vers l’autre bout du terrain (la zone de but).

Traduction de l’anglais

En 1968, Joel Silver demande de réaliser le sport décrit précédemment au sein de l’université Columbia High School. L’histoire est en marche, l’étudiant Jared Kass dit sa fameuse phrase. L’Ultimate est né, le sport se structure notamment au niveau universitaire. Les règles s’écrivent rapidement et on observe une homogénéisation et les premières compétitions.

En parallèle, le livre “The Official Frisbee Handbook” édité en 1972 recense l’ensemble des connaissances que l’on a sur le frisbee. Les sports et les infos sont donc présents dans cette « bible » de cet objet.

Dès 1975, il y a la création d’un Championnat du Monde. C’est à partir de 1983 que la compétition est vraiment compétitive. Malgré tout, les Américains dominent largement ce sport. En effet, la Suède (chez les hommes) est la seule nation européenne à avoir remporté le Graal (l’année 1992). Les Canadiens ont glané trois fois ce titre et les Américains 11 fois. C’est pourquoi, ce sport est plus populaire à la strate scolaire (université) que fédérale.

Son rapport avec la France

La Fédération Flying Disc France (1977) est responsable du développement et de l’encadrement de l’ultimate. Le premier club de France, “Hot Frisbee Club”, a vu le jour, dans la capitale en 1980. Des groupements ont été créés avant cette date. Sa structuration au niveau fédéral intervient plutôt dans les années 2000.

Pour les compétitions à l’image des autres sports collectifs, il y a un championnat national. Il se compose de douze clubs pour l’ultimate indoor. Les clubs régionaux sont divisés en six parties. Le dernier recensement (communiqué) sur le nombre de licenciés, en 2018, fait état de 5 000 licenciés. Néanmoins, l’activité en club est moins rentrée dans les mœurs qu’à l’échelon scolaire. Ce sport est une des activités de loisirs pratiquée en cours d’EPS ou dans les campus par les étudiants.

L‘Ultimate Fauteuil a des règles globalement proches. Pour remporter la rencontre, il faut atteindre le score de 13 points ou avoir marqué plus de buts que l’adversaire après 25 minutes. Les équipes sont composées de quatre joueurs.

Les autres sports d’ultimate

Le Flying Disc est le nom officiel de l’ensemble des sports qui se pratique avec un frisbee. On retrouve, en individuel le Disc Golf, le Discathlon, le Freestyle, la Précision, la Distance, le Temps Maximum en l’air et le Lancer Course Reprise. Pour ceux collectifs, il y a : le Guts, le Double Disc Court et évidemment l’Ultimate Frisbee.

Dans cette partie, on va mettre en avant les éléments-clefs de chaque variante.

Disc golf

Le disc golf est un sport, comme son nom l’indique, qui s’inspire du golf. Il est devenu plus conventionnel à la suite de l’apparition des cibles en 1975. « Steady » Ed Headrick en est (encore) l’inventeur. L’objectif est qu’au fil du parcours, le pratiquant envoie son disque dans une cible. À savoir, la cible se situe en hauteur, elle se compose d’une structure métallique avec des chaînes.

Les cibles sont situées tout le long d’un parcours qui subit les aléas extérieurs. Les États-Unis sont le pays où la pratique est la plus importante. Il existe une fédération internationale qui régit ce sport et qui met à jour le classement mondial. En effet, un circuit professionnel a vu le jour dès 1976.

Discathlon

Le discathlon est un sport beaucoup moins populaire, l’enjeu est de remporter une course avec un frisbee. Au fil du parcours, il y a des obstacles que l’on doit passer en effectuant des lancers. Par exemple à un arbre, on doit le lancer pour qu’il passe à droite, au suivant à gauche… En cas d’échec, le concurrent prend une pénalité.

Freestyle

Le freestyle peut se pratiquer en solo ou à plusieurs. L’objectif est de réaliser des figures avec un frisbee en proposant une prestation artistique. C’est pour cela qu’une musique accompagne la prestation. De plus, un panel de jurys détermine le vainqueur. Toute la difficulté technique réside dans le fait d’avoir la capacité d’attraper le disque avec de nombreuses parties du corps.

Précision

La précision est comme son nom l’indique une affaire de ciblage. Il faut l’envoyer dans un cadre aux dimensions étroites de 1,5 par 1,5 mètre. La difficulté réside dans le fait que les distances sont éloignées en longueur et/ou en largeur. En concours, les protagonistes tirent sur chaque position quatre fois à sept endroits précis. Leur total est donc calculé sur 28 lancés. À noter que le record du monde a été réalisé en 1991 par l’Américain Mike Cloyes. Il a réalisé le score extraordinaire de 25 sur 28.

En parallèle, une pratique moins compétitive/officielle s’est développée : le trick shot. Comme dans la plupart des sports, des sportifs/performeurs décident de s’approprier la pratique. La vidéo ci-dessous permet de se rendre compte de tous ce qu’on peut réaliser avec cet objet volant.

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Distance

La distance est comme son nom l’indique, un sport où il faut envoyer loin. Un joueur doit lancer son disque à la distance la plus éloignée possible. Souvent, les concurrents ont le droit à cinq tentatives pour tenter de réaliser le meilleur score dans le temps imparti de 2 minutes trente. On réalise la mesure en partant de la ligne de lancer jusqu’au centre du disque. Les conditions climatiques jouent énormément. Le record du monde est un lancer de 338 mètres.

Temps maximum en l’air

Le TMA est un sport où il faut que le disque reste le plus longtemps possible en l’air. Toute la difficulté réside dans le fait qu’il ne doit pas toucher le sol. En effet, pour que le chronomètre soit homologué, le lanceur doit impérativement le récupérer à une main. Là encore, chaque joueur a le droit à cinq tentatives pour essayer de faire le chrono le plus élevé. À noter que trois chronomètres sont activés pour avoir le temps le plus juste possible. En fonction du contexte, la moyenne ou la médiane est prise en compte.

Lancer Course Reprise

LCR est une variante du TMA. Ici, l’objectif est de lancer le disque, courir et le rattraper en ayant parcouru la distance la plus élevée. Évidemment, il doit être repris avant qu’il touche le sol. Les « players » ont cinq essais pour établir la meilleure marque. Le record du monde est à une distance impressionnante de 94 mètres.

Double Disc Court

Le DDC est un duel entre deux duos. Chaque équipe se tient dans un court carré de 13m séparé de 17m. L’objectif est de mettre son adversaire à la faute par l’intermédiaire de deux disques. Au début d’un échange, les duos ont chacun un frisbee. Pour remporter un point, il y a plusieurs options. Il faut obligatoirement lancer le frisbee dans le carré adverse, en cas d’erreur le point revient à l’adversaire. S’il touche le sol dans le court ennemi, on remporte un point.

La troisième alternative est de forcer les opposants à récupérer les deux disques simultanément. Ça s’appelle un double et on gagne directement deux points, les autres cas c’est un point. Un set se déroule en quinze points et en fonction des compétitions il en faut 3 ou 5 pour remporter la rencontre.

Guts

Le Guts se pratique entre deux équipes de cinq joueurs. À tour de rôle, il faut faire passer le disque à travers l’équipe adverse tandis que celle-ci doit l’attraper (à une main) avant qu’il touche le sol. Le terrain mesure quinze mètres de large et chaque équipe est séparée de 14 mètres.

Lors d’un lancer, les défenseurs sont obligés de rester sur LA ligne. À noter que pour des raisons de faisabilité, le « précieux » a un poids de 100/110 grammes. Après ces explications, logiquement vous vous dîtes, c’est facile il suffit de le lancer (beaucoup) plus haut que les adversaires. Le jeu n’aurait pas d’intérêt, c’est pourquoi c’est légiféré. Il ne faut pas qu’il dépasse la hauteur des défenseurs.

Ultimate de plage

D’un point de vue historique, c’est l’un des premiers sports, moderne, utilisant un frisbee. Le sable et les conditions climatiques souvent plus « extrêmes » rendent la pratique plus intense. Les règles sont sensiblement pareilles que lors d’une partie classique. On joue trente minutes ou lorsqu’une équipe atteint dix points.

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La course d’orientation, un sport complet.

La course d’orientation (CO) est un sport de plein air qui consiste à trouver un itinéraire avec des balises et à parvenir à finir le plus vite possible un parcours préétabli pour la gagner. Pratiquer la CO nécessite de s’équiper d’une carte spéciale d’orientation, d’une boussole et d’une paire de baskets adaptée.

Il a trois éléments clefs dans la CO : la boussole, la balise et la carte.

La boussole se matérialise avec une loupe sous deux formes distinctes. La première forme est celle d’une plaque et d’un cadran gradué en degrés et qui s’oriente par rotation. La seconde est celle d’une boussole qui se porte au pouce afin de rester concentré sur la carte. C’est idéal pour les compétitions !!

La balise correspond à un cercle au centre duquel se trouve un élément central dans le terrain sélectionné par le traceur. Les balises sont toutes reliées entre elles sur la carte avec un trait continu. Il correspond à l’ordre prédéfini du parcours.

La carte comprend de nombreux détails et se normalise avec des symboles et des couleurs. Elle est identique dans tous les pays. Une bonne interprétation et la connaissance de la légende de la carte sont indispensables pour réussir le parcours. Six couleurs codifient les parcours organisés au niveau régional (vert, bleu, jaune, orange, violet, noir) en fonction de la licence (licence sport-santé ou compétition).

Son histoire

La course d’orientation est née en Suède au 19ème siècle sous forme d’exercice militaire. Elle devient une compétition en 1893. Elle se développe en France dans les années 70 avec la création de la Fédération Française de course d’orientation.

La course d’orientation se pratique autant en loisir qu’en compétition autour de six spécialités : CO à pied, à VTT, à skis, en raid, en multisports ou de précision. Il existe des courses à différentes échelles : départementales, régionales, nationales et mondiales. Ce sport est ouvert à tous quel que soit son âge ou son handicap. Les circuits s’adaptent à tous les niveaux avec une durée comprise entre trente minutes et deux heures.

Véritable défi mental, la course d’orientation est un moyen de développer son sens de l’orientation tout en découvrant la nature et son territoire. Elle contribue à renforcer la logique, la perception dans l’espace, la mémorisation et la concentration. Pratiquer ce sport est aussi un moyen de participer à la protection de l’écosystème (séances de nettoyage des forêts, …).

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Le Rugby fauteuil, l’art du déplacement.

Le Rugby fauteuil est un sport mixte où l’objectif est de franchir la ligne de but adverse en possession du ballon (de volley). En contrepartie, il faut défendre pour empêcher l’adversaire d’en faire autant. La rencontre se déroule sur un terrain de basket. À l’origine, le sport avait pour nom le Murder Ball .

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre les règles :

  • Durée : La rencontre se déroule en quatre quart-temps de huit minutes.
  • Essai : Lorsque le joueur passe la ligne avec le ballon. Un essai équivaut à un point.
  • La prison: Zone de pénalité lorsqu’un joueur fait une faute.
  • Classification : L’ensemble des joueurs sur le terrain doit avoir un score inférieur à 8 points. Le degré du handicap équivaut à un score plus il est sévère plus le score est petit. On les répartit en trois groupes : 0.5 à 1.5 / 2.0 à 2.5 /3.0 à 3.5.
  • 40 secondes : Le temps imparti pour mettre un essai.

Son histoire

Finale du championnat d’Europe

Les années 1970 marquent l’apparition de ce sport au Canada. L’inspiration vient du basket fauteuil. Le rugby fauteuil est plus physique. La Fédération Internationale de rugby fauteuil a été créé en 1993. On observe une codification et une homogénéisation des règles.

Le rugby fauteuil fait son apparition, en démonstration, aux Jeux Paralympiques 1996. Il s’installe comme un sport des JP dès 2000. Les fauteuils d’attaquants sont légers pour être rapide. Ceux des défenseurs sont plus longs et moins maniables.

En 2008 apparaît la coupe de France. Un an plus tard, une commission de rugby fauteuil est créée au sein de la Fédération française handisport. La France a remporté, 44-43, l’Euro 2022 face à la Grande-Bretagne. Un exploit face au champion paralympique en titre.

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Le Hockey sur gazon, le renouveau d’un sport ancien

Le hockey sur gazon est un sport très ancien. On y jouait déjà 2000 ans avant J.C. Il oppose deux équipes de onze joueurs. L’objectif est de mettre une balle dans le but adverse à l’aide d’une crosse. À savoir, l’origine du mot hockey est encore floue. Pour certains, c’est la balle pour d’autres c’est la crosse qui a donné ce nom. Néanmoins, le Français a inspiré l’appellation actuelle.

Son histoire

La Grande-Bretagne est au cœur du développement du hockey sur gazon. Les premiers clubs voient le jour au milieu du XIXème siècle. Son expansion est due à sa puissance coloniale. C’est un franc succès notamment en Inde ou au Pakistan. Le premier championnat de France est créé en 1899. La fédération internationale voit le jour en 1924. La structuration du sport se fait rapidement.

Le Hockey sur gazon est un sport olympique dès 1908. Les Anglais en sont les premiers vainqueurs. Il faut attendre 1980 pour qu’une épreuve féminine soit disputée. L’Inde est la nation la plus titrée chez les hommes avec 8 titres. En outre, chez les femmes c’est les Pays-Bas avec 4 titres. À noter, la France n’a jamais remporté la moindre médaille.

Il existe des variantes au hockey :

  • On retrouve l’autre épreuve olympique : le Hockey sur glace.

Mais aussi le :

  • Rink-hockey
  • Roller-hockey
  • Floorball
  • Hockey subaquatique…

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Le karaté, un sport ou un art martial ?

Le karaté est un art martial d’origine japonaise. C’est aussi un sport de combat où l’objectif est de réussir à faire des enchainements en touchant son adversaire à des points précis. À savoir, karaté signifie « main vide » et par extension la manière dont on combat.

Voici quelques mots clefs pour mieux comprendre son monde :

  • Karatéka : nom pour désigner les pratiquants.
  • Kamaé : Position avant toute reprise de combat.
  • Dan : Niveau du combattant.
  • Kata : Schéma d’une combinaison.
  • Dojo : Lieu d’entrainement.
  • Tatami : Nom du sol où se déroule le combat.
  • Sensei : Nom pour désigner un professeur.
  • Catégorie de poids : Les combattant(e)s se combattent en fonction de limite de poids :
    • Femmes : -50, -55, -61, -68 et +68
    • Hommes : -60, -67, -75, -84 et +84

Son histoire.

À l’origine, le karaté est né sur l’île, rebelle, Japonaise d’Okinawa à la fin du XVIIème siècle. Il s’inspire d’un mélange d’arts martiaux notamment chinois. Il a vu le jour comme un moyen de se défendre contre les ennemis dans un pays où les armes étaient prohibées.

Gichin Funakoshi est le fondateur du karaté moderne avec son introduction, en 1922 , sur le sol japonais . En 1948, la Japan Karate Association est créée. En 1957, le karaté prend une nouvelle dimension car il devient une discipline enseignée à l’école et un sport. La première Coupe du Monde s’est déroulée en 1970 au Japon.

Henry Plée en est l’importateur, en France, dans la deuxième moitié du XXème siècle. Son savoir-faire a permis à la France d’être dans les nations influentes d’Europe. La Fédération française de karaté a été créée en 1975. Steven Da Costa est le visage du karaté français. Il est champion olympique.

Son rapport avec l’olympisme.

Le Karaté n’a été présent qu’une seule fois aux Jeux Olympiques, en 2020, à Tokyo. La discipline ne sera pas présente aux JO de Paris en 2024. Malgré près de 200 fédérations nationales l’art martial n’arrive pas à se faire une place durable aux JO. L’une des raisons est la complexité des règles.

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La chorale, l’art du chant.

La chorale désigne un ensemble de personnes, appelées « choristes ». Ils chantent ensemble sous la direction d’un chef de chœur. Les chanteurs chantent souvent à cappella. Il peut aussi y avoir un orchestre pour les accompagner.

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre son monde :

  • Cappella : Chant qu’on effectue sans accompagnement instrumental.
  • Solfège : Apprentissage de la notation musicale ce qui permet de reconnaître les sons et ce qu’elle représente.
  • Orchestre : Ensemble de musiciens qui accompagnent la chorale en jouant des instruments.
  • Chœur : L’ensemble des chanteurs.
  • Canon : Lorsque deux groupes chantent la même mélodie en décalage.
  • Chant grégorien : Chant liturgique de l’église romaine en référence au pape saint Grégoire le Grand.
  • Gospel : Chant religieux d’origine afro-américaine.

Son histoire

Le Moyen Âge est une date clef dans le développement de la chorale notamment avec les chants grégoriens et la chanson populaire. La notion de chœur est apparue au siècle des Lumières. Le gospel est un courant qui donne de la visibilité à la chorale. Il faut une vraie complicité entre les membres pour avoir une belle harmonie.

Vivaldi, Bach, Beethoven ou encore Mozart sont des artistes mondialement connus. Ils ont tous composé de la musique classique chantée en chorale. Elle permet de retranscrire les réalités sociales et l’appartenance vis-à-vis de la société. Au fil des années, le côté religieux de celle-ci s’estompe.

En France, il y a une éducation musicale. Des cours sont donnés dès le primaire. La chorale permet de maîtriser sa voix et sa confiance. Il y a trois types de fédérations nationales qui regroupent des chorales. On retrouve la pratique du chant chorale, la pratique musicale et enfin des chorales dont la vocation est essentiellement religieuse.

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Le Bowling est-il un sport ?

Le Bowling est considéré à la fois comme un divertissement et une discipline sportive. L’objectif est de dégommer dix quilles à l’aide de boules. La Fédération Internationale des Quilleurs (FIQ) a été créée en 1952.

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre le jeu :

  • Bowleur : définit le joueur de bowling.
  • Boule : environ 22 cm de diamètre. Le poids varie. Une boule comprend trois grips (trous).
  • Frame : désigne les deux lancers maximums qu’un joueur peut avoir. Il y a dix frames dans un jeu (une partie).
  • Strike : réussir à « dégommer » l’ensemble des quilles en un lancer.
  • Spare : réussir à « dégommer » l’ensemble des quilles en deux lancers.
  • Perfect game : 300 points.
  • Rigole : trous (gouttières) sur le côté de la piste.
  • Chaussures : elles sont spéciales pour pouvoir s’adapter à la piste de départ.

Son histoire

La première apparition du mot bowling est apparue en 1611. Néanmoins, des similitudes sont présentes avant J.C. Le premier bowling a vu le jour en 1840. Les pistes comprenaient neuf quilles.

En 1895, une homogénéisation des règles a lieu à la suite de la création de l’American Bowling Congress. Aujourd’hui, sa pratique s’ancre dans la société. On compte plus de 110 fédérations à travers le monde.

Les Américains ont apporté le bowling en France. La Fédération Française de sport de Quilles voit le jour en 1956. L’expansion des centres se déroule en deux temps : en 1960 et 1980. L’automatisation des pistes aide à démocratiser cette activité.

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Le jeu de dames, ultime jeu de stratégie ?

Le jeu de dames est un jeu de plateau qui se déroule entre deux adversaires. Chaque personne a une couleur de pions : noir ou blanc. L’objectif est d’éliminer l’ensemble des pions de l’adversaire. La partie se déroule sur les cases foncées. À noter que les premières ressemblances au jeu de dames sont apparues avant J.C. notamment en Afrique.

Voici quelques mots clefs pour mieux comprendre son monde :

  • Pions : chaque joueur en a 20 au début de la partie. Ils se déplacent d’une case à la fois et en diagonale.
  • Prise : obligatoire et s’effectue aussi bien en avant qu’en arrière.
  • Aller à la dame : réussir à amener un pion sur la dernière ligne de l’adversaire. La dame permet de se déplacer sur toute la diagonale.
  • Coup direct : Technique où on fait exprès de perdre un pion dans l’optique d’en prendre plus.
  • Pion savant : pion situé au centre de la dernière ligne. Il est essentiel dans la stratégie notamment en fin de partie.
  • Lunette : case vide entre deux pièces cela permet d’avancer sans risque.

L’histoire du jeu de dames

Le Moyen Âge voit l’apparition de l’ancêtre du jeu de dames. La « marelle de douze » se joue sur un échiquier. La pratique du jeu de dames explose au XVIIIème siècle. Le parallèle avec les échecs est souvent évoqué. Les échecs s’en sont directement inspirées pour améliorer les règles. De plus, les deux jeux se déroulent sur un plateau.

Le jeu de 64 cases est le premier jeu à naître. Aujourd’hui, le jeu de 100 cases s’est imposé comme le plus populaire. La Russie et les Pays-Bas sont les deux nations qui dominent le palmarès du Championnat du monde. Chez les femmes la Lettone Zoja Golubeva a glané 16 titres.

La France a joué un rôle central dans le développement. On a même appelé le jeu de dames « à la française ». La Fédération des Damistes Français a été créée dès 1909. Aujourd’hui, c’est la FFJD qui est en charge, elle a été conçue en 1978.

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