Qu’est-ce que le carrom ?

Le carrom s’appelle aussi le billard indien. Il se pratique sur un plateau en bois, carré de 74cm. Sa structure est généralement en bois, avec une surface lisse et plane avec des bords surélevés. En début de partie, on retrouve un rond, au centre, où l’ensemble des pièces sont disposées. Fait important de la poudre spéciale est mise sur le plateau pour faciliter la glisse des pions. De plus, elle ajoute une sensation de légèreté lorsqu’on tire.

Les règles

L’objectif est de mettre les neuf pions de sa couleur (noir ou blanc) ainsi que le rouge (la reine) dans les quatre trous. Ils sont répartis sur les quatre coins du plateau. On appelle ça des poches. Pour mettre les pièces, on utilise un palet spécial (le « striker »). Ce dernier ne doit pas être lancé mais frappé, le coup classique est la pichenette. D’autres coups amenant un effet sont parfois utilisés. À savoir, les pions mesurent environ 3 cm de diamètre, le palet est souvent plus large. Un pion vaut 1 point et la reine 3 points.

On replace, le « striker » , à chaque changement de joueur, sur la ligne en face du joueur. Un changement s’opère lorsqu’on ne rentre aucun pion. Les points se calculent de la manière suivante. Lorsqu’un joueur finit de mettre l’ensemble de ses pions, on compte le nombre restant de pions de l’adversaire. Ce total est le score que l’on glane, le maximum est donc de 12 points en une manche. La partie se termine automatiquement dès que le total de 25 points est atteint. Les autres variables qui finissent la partie sont le fait de jouer huit manches ou le temps. Celles-ci varient en fonction des compétitions. En France, c’est quarante minutes et les autres championnats c’est 50 minutes. À noter que cinq minutes sont allouées pour finir le plateau en cours.

Il existe plusieurs types de compétitions en équipe ou en individuel. On retrouve notamment le Swiss-system Tournament. Il se déroule sous forme de rounds, le joueur joue face à un adversaire ayant le même bilan. Au championnat du monde, il y a minimum huit rounds. Aucun compétiteur n’a donc le même parcours. Le mode de jeu « single » a une phase finale plus classique.

Son histoire

Le jeu est très populaire en Asie et particulièrement en Inde. L’origine du carrom a de nombreuses branches. Les Maharadjas sont les personnes les plus riches d’Inde et contrôlent une grande partie des richesses du pays à partir du XVIIIème siècle. Ils sont friands de ce jeu. Pour certains, c’est une inspiration du billard. Pour d’autres, cela vient d’un jeu joué deux millénaires plus tôt en Éthiopie.

À l’image du cricket, le carrom s’est imprégné dans toutes les strates de la population. Preuve de l’importance du jeu en Inde, la fédération internationale est basée dans le pays le plus peuplé de la planète. Dans le monde, il y a plus de pratiquants de carrom que de billard.

En France

En Europe, c’est la Suisse qui le ramène sur le « Vieux Continent » au milieu du XXème siècle. Dans les années 90, Krishan Sharma président pendant de nombreuses années de la fédération anglaise a œuvré pour un développement européen. La fédération française de carrom voit donc le jour en 1998.

Son développement en France est plus sporadique néanmoins on retrouve une dizaine de tournois de haut niveau par an. De plus, on retrouve des Français au plus haut niveau européen. Pierre Dubois est multiple champion d’Europe. En ce qui concerne le mondial, le collectif arrive de temps en temps à « monter sur la boîte ». Au niveau individuel, c’est plus compliqué avec encore un cap de niveau entre les meilleurs mondiaux et les Européens.

Pour trouver un club ou une association de Carrom près de chez vous : Mobby.

La Savate, la boxe ancestrale.

La savate est un sport de combat qui est apparu à la fin du XVIIIème siècle. Ce sport est aussi connu sous le nom de « Boxe française ». A savoir, la savate est « le chausson sans semelles ni clous » que les combattants portent pour combattre.

Son histoire

Le « Traité de la Boxe Française » voit le jour par l’intermédiaire de Joseph Charlemont en 1877. Sa pratique se codifie. Le sport d’origine française s’axe sur l’attaque à l’inverse de la plupart des sports de combat asiatique.

En 1903, on assiste à la création de la « Fédération Française des Sociétés de Boxe » (FFSB). Neuf ans plus tard, la boxe française disparaît des instances. Il faut attendre 1944 pour que la savate fasse enfin sa réapparition. S’ensuit des années de lutte interne. C’est en 1985 que naît la Fédération Internationale de Boxe Française Savate.

La boxe anglaise a pris le dessus sur la boxe française. Cette dernière étant jugée trop dangereuse . La principale différence est que les coups réalisés avec les jambes sont interdits en boxe anglaise.

Un sport olympique ?

La savate a eu une édition aux Jeux olympiques de 1924 à Paris. La FFSavate a eu l’intention de faire son retour pour les JO 2024 mais sans succès.

Aujourd’hui la Savate se décompose en trois disciplines :

  • l’assaut : les coups ne sont pas vraiment portés.
  • le combat : c’est la variante la plus « violente ».
  • la canne de combat (subdivisé en cinq spécialités) : sport pratiqué avec une « arme ».

Pour trouver un club ou une association de Savate près de chez vous : Mobby ou sport adapté.

La montgolfière, une activité hors du commun.

La montgolfière est un ballon à air chaud. Elle se compose notamment d’une nacelle où le pilote opère pour se diriger dans le ciel. À savoir, la montgolfière se gonfle grâce à un énorme ventilateur.

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre son monde :

  • Aérostat : nom pour désigner une montgolfière.
  • Brûleur : permet d’envoyer la quantité nécessaire de gaz afin de diriger la montgolfière. Un brûleur dispose de plusieurs vannes.
  • Cadre de charge : lien entre l’enveloppe et la nacelle. Ils sont en acier.
  • L’enveloppe : partie qui permet de voler. Elle est réalisée en tissu polyamide. on retrouve un parachute et des sangles de charge.
  • Nacelle : elle est construite en osier et rotin (fibre végétale) tressés. En moyenne, elle peut accueillir cinq personnes.

Son histoire

Les frères Montgolfier ont inventé, en 1782, la montgolfière. Le premier vol a eu lieu le 4 juin 1783. À l’origine, la montgolfière ne s’alimente pas pendant le vol. Les vols durent donc moins de dix minutes. La création d’une matière moins inflammable (le nylon) et un nouveau combustible (le propane liquide) allongent le temps dans le ciel.

Pendant plusieurs siècles, la montgolfière est réservée aux scientifiques/professionnels. Au fil des années, les innovations permettent de créer un véritable outil de tourisme. En parallèle, des championnats du Monde et des festivals se créent. L’Albuquerque International Fiesta Baloon (États-Unis) accueille, annuellement plus de 700 montgolfières pendant près de dix jours.

En France

Les frères Montgolfier sont Français. Le premier essai a lieu dès 1782 sous les yeux de Louis XVI. Ce sont des animaux qui réalisent ce vol. La France est championne du Monde par équipes en titre. Le vent est la variable essentielle pour réaliser un vol. Il décide de la trajectoire.

L’histoire de la trottinette.

Historiquement, la trottinette est un objet qui permet de se déplacer. Il existe une autre manière de l’utiliser : le freestyle. Cette dernière incombe qu’elle soit plus maniable et donc plus légère. La trottinette électrique est un autre moyen en vogue pour se déplacer.

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre son monde :

  • Dirt : trottinette hybride qui dispose d’une roue de vélo à l’avant.
  • Guidon : il permet de diriger la structure mais c’est aussi un « instrument » important pour les figures.
  • Freestyle : manière de l’utiliser pour réaliser des figures.
  • Grip : matière qui permet d’avoir une adhérence sur le plateau.
  • Plateau : endroit où on pose les pieds.
  • Rider : le nom des pratiquants de freestyle.
  • Roues : elles font partie intégrantes de la trottinette. Elles sont souvent stylisées et se constituent de polyuréthanes. C’est une inspiration qui vient des patins à roulettes.
  • Skateparks : principal lieu d’expression des riders. La « street » est l’autre lieu de pratique.
  • Tricks : figures que les riders effectuent.
  • Trottinette : on l’appelle parfois par son diminutif la « trott ». A l’origine, le nom vient des employés des grandes maisons aristocrates. Ces derniers sont toujours pressés et ont tendance à trottiner. On les prénommait les « trottins« .

Son histoire

Paradoxalement, la trottinette est un moyen de locomotion plutôt ancien. Elle voit le jour dans les années 1930 pour un public fortuné. À cette époque, elle a trois roues et est en bois. En parallèle, une trottinette électrique fait son apparition, on l’appelle : « l’automobile des pauvres ». Les femmes sont le cœur de cible.

Malgré tout, le succès ne dure pas à l’instar du développement du skate qui a un aspect plus disruptif. La trottinette reste un objet à offrir à ses enfants. Souvent coloré et parfois en plastique, on l’utilise pour faire travailler l’équilibre des enfants.

Le renouveau

Dans toute invention, il faut un créateur qui trouve une idée qui peut paraître « loufoque ». Wim Ouboter est donc l’inventeur de la trottinette moderne. Il s’inspire du skateboard et y ajoute la structure qui permet d’ajouter un guidon. En 1996 marque donc la naissance de la trottinette pliable.

L’aluminium est la matière qui est choisie pour ce renouveau. La marque Razor, avec sa trottinette électrique et grâce à une stratégie adéquate va atteindre le marché japonais puis le marché américain. Au fil des années, la pratique rentre dans les mœurs. De nouvelles manières de pratiquer la trottinette apparaissent.

Dans les années 2010, les marques de trottinettes en libre accès envahissent le marché. Elles sont électriques et peuvent vite atteindre de grandes vitesses. Elles sont rapidement bridées et pour éviter certains débordements une législation est mise en place. Par exemple, à Paris, le libre accès est interdit depuis septembre 2023.

Les trottinettes freestyles
©Karine Hannedouche – France Télévisions

C’est à l’aube des années 2000 qu’on change la construction des trottinettes pour qu’elles s’adaptent à la pratique du freestyle. Elles sont de plus en plus maniables. C’est le BMX qui a inspiré les riders à en faire une discipline propice au freestyle. Ryan Williams est un des riders qui a permis à la « trott » de glaner ses lettres de noblesse.

La première compétition de grande envergure, le « Montreux Scooter Contest », se déroule en 2005 dans la ville éponyme. Il faut attendre 2012, pour l’organisation des premiers championnats du Monde. Aujourd’hui, la trottinette freestyle fait donc partie intégrante des sports extrêmes.

Pour trouver un club ou une association de Trottinette près de chez vous : Mobby.

Le Chanbara, l’histoire de l’escrime martiale.

Le Chanbara est de l’escrime martiale japonaise, il tire son origine du Goshinjyutsu. Cet art se symbolise par sa capacité à se défendre. Le kendo ressemble au chanbara mais est plus sacré. Le chanbara a une vision surtout loisir/sportif. Le nom du sport vient du bruit que deux sabres font lorsqu’ils s’entrechoquent.

L’art martial induit souvent une codification des sports. Le chanbara est l’exception qui confirme la règle. Cela rend le combat plus « souple ». À noter qu’une grande partie des règles viennent du sabre. Pour simplifier la compréhension du sport, c’est un combat avec des armes inoffensives, en mousse, où l’objectif est de toucher son adversaire. Les feintes sont donc monnaie courante.

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre son monde :

  • Armes : il y en a plusieurs plus ou moins dures à maîtriser.
  • Ippon Shobu : format où toucher une seule fois son adversaire permet de remporter la partie.
  • Shinai : à l’origine l’arme est en bambou. Aujourd’hui, pour des raisons de logistique, les armes sont principalement en mousse.
  • Shiaijo : aire de combat.
  • Shiai : mode de jeu compétitif.
  • Te no uchi : terme qui désigne où il faut mettre ses mains sur l’arme pour avoir la position idéale.
  • Victoire : en fonction du format, il y a plusieurs manières de remporter la rencontre.

Son histoire

Le chanbara a pour objectif de donner envie aux jeunes de se mettre au sabre. C’est à travers le cinéma dans les années 1920 que les premières inspirations du sport naissent. Il faut attendre 1971 et l’escrimeur Tanabe Tetsundo pour que le chanbara soit un sport.

Il va créer le sport actuel notamment pour améliorer son niveau en escrime. Peu à peu, le sport s’impose au Japon et des championnats du monde sont organisés. En 2023, la 47ème édition a eu lieu au pays du soleil levant. Et les Français ont glané plusieurs breloques.

Pour trouver un club ou une association de Chanbara près de chez vous : Mobby ou handisport.

Qu’est-ce que le softball ?

Le softball est un sport collectif pratiqué par deux équipes de neuf joueurs. En alternant les phases d’attaques et de défenses, les joueurs doivent éliminer leur adversaire ou se « sauver ». Les actions se déroulent autour d’un tireur qui lance sur un batteur avec un receveur juste derrière. Le softball est un sport mixte qui est très stratégique.

Lexique

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre ses règles :

  • Batteur : il est en situation offensive. Son objectif est d’envoyer la balle le plus loin possible des receveurs positionnés sur le terrain. Pendant ce laps de temps, il doit penser à courir afin de faire le plus de bases possibles. Le summum est le home-run, il permet de maximiser les points car les attaquants ont le loisir de faire l’ensemble des bases.
  • Attaquants : il ne peut pas y avoir plusieurs joueurs sur une même base. L’attaquant est un batteur à l’origine. Il ne doit pas se faire toucher par un défenseur qui a la balle lorsqu’il est entre deux zones.
  • Balle : elle est presque deux fois plus grosse que pour le baseball.
  • Base : si l’attaquant passe par l’intégralité des 4 bases jusqu’à la plaque de marbre, il rapporte un point à son équipe. Elles sont distancées de 18 mètres contre 27 au baseball.
La défense
  • Lancer : la balle est lancée par en dessous. C’est la principale différence avec le baseball où la balle se lance par-dessus.
  • Lanceur : il est en situation défensive. Son objectif est de mettre la balle dans la zone de strike trois fois sans que le batteur ne réussisse à toucher la balle.
  • Receveur : il y en a un derrière le batteur et le reste se trouve sur le terrain. Quadrillé le terrain de la manière le plus judicieusement possible pour rattraper le plus vite possible la balle ; de volée si possible ; est la mission des receveurs.
  • Strike out : si le batteur n’arrive pas à taper la balle trois fois alors que la balle est envoyée dans la bonne zone, il est éliminé.
  • Terrain : la ressemblance avec le baseball est souvent évoquée. Le terrain est drastiquement plus petit dans le softball.
  • 3 : c’est le nombre d’attaquants à éliminer par la défense pour pouvoir être de nouveau en phase d’attaque.
  • 7 : une rencontre se déroule en sept reprises. Sauf en cas de score trop élevé entre les deux équipes durant la rencontre.

Son histoire

Comme vous l’avez compris, le softball ne peut pas être dissocié du baseball. La raison est qu’il a été créé pour pouvoir s’entraîner l’hiver au baseball. C’est pourquoi, le terrain est plus petit dans le softball car il s’est construit dans une salle intérieure. Les États-Unis sont le berceau de ce sport. George Hancock en est l’inventeur.

La première rencontre de softball date de 1887. Néanmoins, il faut attendre quelques années pour que les règles s’établissent. Le succès est assez rapide notamment auprès des universités. Rapidement, le sport se joue principalement à l’extérieur. Il faut attendre 1926, pour que le nom de softball soit le nom du sport.

Son développement

Le softball se développe auprès de nombreuses entreprises industrielles. Un véritable lobbying se met en place pour promouvoir la pratique. Celle-ci est parfaite pour l’esprit d’équipe. À partir de 1933, la première institution de softball voit le jour. Cela favorise l’organisation de nombreux tournois à travers le pays à la bannière étoilée.

Les femmes ne sont pas complètement intégrées dans le développement de ce sport. La principale instance, l’Amateur Softball Association (ASA) est notamment contre leur participation. La Seconde Guerre Mondiale a donné plus de place aux femmes, le softball ne fait pas exception. Le premier championnat du monde, en 1965 de softball ne concerne que les femmes. C’est lors de la seconde édition que les hommes ont le droit à leur CDM.

Le softball est présent aux JO depuis 1996 mais seulement les femmes pratiquent cette discipline. Depuis, les JO 2008, la discipline n’est plus systématiquement au programme olympique. En effet, elle ne sera pas présent pour ceux de Paris. Depuis quelques années, les Japonais concurrencent les Américains. C’est pour cette raison que lors des Jeux Olympiques 2020, la discipline était au programme.

Sa pratique en France

En France, le plus souvent dans la formation, les joueurs pratiquent le softball et le baseball avant de s’orienter vers leur préférence à la fin. D’après les chiffres 2023, le nombre de pratiquants de baseball/softball a drastiquement augmenté. Par rapport à 2012, le chiffre a évolué de près de 40%. La FFBS (Fédération Française Baseball et Sofball) a vu le jour en 1924 et a pour ambition de promouvoir les deux sports conjointement.

La France n’a jamais participé aux JO pour faire rentrer la discipline dans une nouvelle dimension, la qualification est l’obstacle à surmonter. Par contre, il faudra attendre 2028. Les Jeux Olympiques se déroulant à Los Angeles, le lobbying des instances américaines ont permis au softball de faire son retour dans le giron olympique.

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La randonnée glaciaire, un sport d’été ?

La randonnée glaciaire se décompose en deux. L’hiver, il faut un entraînement de haut niveau qui s’approche de l’alpiniste. L’été, il faut avoir une bonne condition physique mais la dangerosité est moindre. Les paysages que l’on peut voir sont souvent époustouflants. En France, le Mont Blanc est le Graal.

Lexique

Lac d’altitude sur fond de neige éternelle. Photo ER /Jean Marc TOUSSAINT

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre son monde :

  • Bivouac : campement de fortune pour se reposer une nuit avant de repartir pour la randonnée.
  • Cairn : à l’image du Petit Poucet, technique qui consiste à mettre des éléments visibles pour se rappeler du parcours.
  • Corde : élément de sécurité lors d’une randonnée. Il faut environ une dizaine de mètres d’écart entre chaque randonneur.
  • Crevasses : fente naturelle qui la rend dangereuse car on peut tomber dedans.
  • Dénivelé : cela permet de voir la difficulté d’un parcours. On parle d’un dénivelé positif ; D+.
  • Dévers : c’est l’inclinaison d’une voie qui doit s’effectuer par de l’escalade.
  • Front du glacier : début du glacier.
  • Glacier : il est formé par une accumulation de couches de neige.
  • Goulotte : ligne, souvent d’escalade, très étroite.
  • Guide : souvent obligatoire pour réaliser la randonnée glaciaire en toute sécurité.
  • Himalaya : c’est une chaîne montagneuse avec de très nombreux cols se situant à plus de 8 000 mètres d’altitude. L’Everest est le col le plus haut du monde. C’est le Graal pour tout passionné de randonnée (escalade) glaciaire.
  • Itinéraire : étude en amont des lieux ou passer lors d’une randonnée. Il peut s’effectuer sous forme de plusieurs étapes/jours.
  • Moraine frontale : c’est l’ensemble des cailloux qu’on retrouve à l’amont du glacier.
  • Neige éternelle : endroit où la neige ne disparaît jamais.
  • Oxygène : plus on monte plus l’oxygène se fait rare. En fonction de l’expérience et de chaque personne, le « mal des montagnes » peut arriver plus ou moins vite.
  • Sherpa : habitant de l’est du Tibet. Ces experts aident les aventuriers pour escalader les cols de l’Himalaya.

Son histoire

La plupart des randonnées glaciaires sont chargées d’histoire. En effet, pour tracer l’ensemble des parcours, des expéditeurs ont dû les effectuer. Surtout à l’époque ; la sécurité et l’expertise étaient loin d’être viables.

Avec le changement climatique, la hauteur des glaciers baisse parfois à vue d’œil. En outre, il faut monter de plus en plus haut pour pouvoir avoir de la neige adéquate pour skier.

Aujourd’hui, la randonnée glaciaire est une alternative pour les stations. Ces dernières ont développé des activités pour l’été. Les revenus sont par conséquent plus réguliers. En plus, cela prépare le futur où il n’y aura presque plus de neige et donc de sport d’hiver comme on le connaît aujourd’hui.

Le glacier de la Mer de Glace est un lieu incontournable de la France, ce glacier a une superficie de près de 40 kilomètres. De plus, il a une profondeur aux alentours de 500 mètres. Sinon, il existe des itinéraires de plusieurs jours à travers des massifs montagneux.

Pour trouver un club ou une association de Randonnée glaciaire près de chez vous : Mobby.

Qu’est-ce que le Palet ?

Le Palet est un jeu où l’objectif est à l’aide d’un palet de se rapprocher le plus possible de la cible. On lance les palets sur une plaque en plomb ou en bois. Le palet doit directement atterrir sur une plaque, s’il touche le sol en amont le point ne compte pas. À savoir, la dimension de la plaque est de : 0,70 x 0,70 pour 0,03 d’épaisseur.

Son histoire

Le palet se compose principalement de deux matières. On retrouve soit le laiton soit la fonte. Le Moyen Âge est l’époque centrale de la création du jeu du palet. L’écrivain François Rabelais l’a mis en avant dans son œuvre Gargantua.

Le jeu de l’assiette, créé au 17ème siècle, est une variante où l’objectif est de lancer une assiette le plus loin possible sans la faire tomber de la plaque. De nombreux territoires ont leur variante La Galoche bigoudène est un jeu breton. On lance des palets en fer. La cible (la galoche) se pose à terre, l’enjeu est d’en être le plus près.

En France

Le palet est inscrit à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel français. Le jeu est un sport très convivial. La Bretagne et la Vendée sont les deux régions où la pratique est la plus présente.

La Fédération Nationale Sport en Milieu Rural est née en 1983. La pratique est encadrée par cette fédération. Le premier championnat de France a vu le jour en 1968.

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Valorant, le jeu vidéo du moment.

Valorant est un jeu vidéo qui se joue en équipe de 5 contre 5. Il s’inspire de League of Legends. Le sens tactique et l’écoute entre les membres de l’équipe sont prépondérants pour pouvoir performer. Le jeu est un FPS (first-person shooter) ce qui signifie que lorsque qu’on joue, on incarne un agent.

Lexique

Spike : Riot Games

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre son monde :

  • Agents : il en existe plusieurs avec chacun quatre capacités spéciales : capture, cauchemardesque, rôdeur et nuit tombante. Ces dernières se rechargent grâce à des items dissimulés sur la map.
  • Argent : chaque joueur a une arme de base. Éliminer ses adversaires permet de glaner de l’argent et d’acheter des armes plus performantes
  • Jeu tactique : le jeu se joue en 5 contre 5. Une équipe doit défendre le spike et l’autre le désarçonner. L’autre moyen est d’éliminer, l’ensemble de ses opposants
  • Map : il y en a plusieurs. C’est le lieu de jeu. Chaque map a ses propres caractéristiques.
  • Spike : c’est l’objet explosif qui est l’enjeu de la partie.
  • Système de points : système où une victoire permet de gagner des points de classement et une défaite en fait perdre.
  • Rangs : il y en a 9. On retrouve : iron, bronze, silver, gold, platium, diamond, ascendant, immortal et radiant. À l’exception du dernier, ils sont divisés en 3. L’objectif est de jouer avec des joueurs de son niveau.
  • Victoire : une rencontre se déroule sous forme de manches où les deux équipes alternent entre la défense et l’attaque. Il faut remporter 13 manches pour être vainqueur.

Son histoire

Agents de Valorant : Riot Games

Il est intéressant de mettre en relief la construction du jeu notamment avec un storytelling très poussé dans l’histoire du jeu en lui-même. Voici, un exemple sur le mode duelliste : Valorant commence par un « Embrasement » dû à une explosion. C’est ce qui déclenche le « Protocole Valorant » à travers le monde. Des agents (doubles) aux histoires très poussées sont déployés dans le monde entier pour « protéger » le monde.

Pour David Nottingham, directeur créatif de Valorant, le jeu repose sur le principe de « dissonance ludonarative« . Ce terme est introduit par Chris Hocking en 2007. Il exprime une incohérence entre le script du jeu et le gameplay. Il est souvent la norme dans les jeux de tir.

Une stratégie adéquate
Evil Geniuses

Le jeu a fait son apparition sur le marché le 2 juin 2020 et encore en 2023, il ne peut pas se jouer sur play. Sa sortie est bien communiquée. De plus, le Covid a permis au jeu d’avoir rapidement du succès. Il y a de nouvelles saisons/nouveautés régulièrement ce qui aide à maintenir le succès. Riot est le créateur du jeu Valorant. L’éditeur de jeux est une entreprise américaine de grande envergure.

C’est le même créateur que League of Legends. Certains employés ont donc participé à la création des deux jeux. Par ailleurs, il y a des compétitions tout le long de l’année. Les championnats du monde 2023 se sont déroulés aux États-Unis. C’est l’équipe américaine Evil Geniuses qui a remporté la compétition.

En France, de nombreuses structures se sont lancées sur Valorant. Squeezie, Gotaga & Brawks sont des créateurs de contenus et/ou des anciens joueurs d’Esport. Ce sont les créateurs de Gentle Mates, une structure Esport sur Valorant (et Fortnite). Cela démontre l’intégration express du jeu dans l’univers des jeux vidéo.

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Aquagym, l’art du mouvement aquatique.

Le mot aquagym est une combinaison de deux mots : aquatique et gymnastique. L’enjeu de cette discipline est de faire des mouvements dans l’eau. La piscine rend l’impression que les efforts sont plus faciles. Il rentre dans la catégorie des sports « doux » et le plus souvent il est pratiqué en groupe. C’est idéal pour travailler sur sa peur de l’eau ainsi que pour les seniors.

Il existe une multitude de variantes d’aquagym : aquafitness, aquajogging, aquapalmes, aqupunching, aquabiking… L’objectif est de faire du sport avec une grande partie du corps dans l’eau. En fonction, de la variante c’est plus ou moins tonique.

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre son monde :

  • Bienfaits : le sport santé a des bienfaits exponentiels tant au niveau du mental que physique. On peut citer la réduction du stress, une meilleure peau, baisse de risque de maladies…
  • Eau : l’effet d’apesanteur est le principe qui s’active lors d’une séance d’aquagym. Le fait que le corps « flotte » réduit drastiquement l’impact sur les articulations. L’activité physique est donc plus facile. La résistance à l’eau ou la température sont deux autres variables qui permettent d’expliquer cette « facilité » à pratiquer du sport dans l’eau.
  • Équipements : pour rendre la séance plus intéressante des équipements (vélos, poids…) sont souvent au cœur de la séance.
  • Musique : Le coach donne le plus souvent le rythme des séances et il y a une musique entraînante.
  • Récupération : l’eau permet d’apaiser son corps. À l’image des bains froids que pratiquent les professionnels.
  • Rééducation : les méthodes douces de l’aquagym sont idéales pour se réhabituer à son corps et aux mouvements quotidiens.

Son histoire

Les bienfaits de l’eau sont depuis longtemps prouvés. Mais, le rapport entre le sport et l’eau va prendre un nouveau tournant avec Aquagym Tome I. Ce livre édité en 1983, par Christiane Gourlaouen, va être la première pierre de cette nouvelle manière d’appréhender le sport et l’eau. D’autres livres seront écrits pour améliorer l’approche de l’aquagym. Le meilleur exemple est « Cent nouveaux exercices de gymnastique dans l’eau« . Il montre clairement l’étendue de la pratique de l’aquagym.

En parallèle, l’Italienne Eleonora Vallone va développer la partie de l’aquagym en ayant l’aspect rééducation dans sa philosophie. Actrice accomplie à la télévision ou au cinéma, sa vie bascule en 1984 après un accident de voiture. Elle va utiliser l’eau pour se réapproprier les facultés de son corps. De plus, elle va créer plus de 3 000 exercices et de multiples ouvrages. En outre, elle est la fondatrice de l’Aqua Film Festival qui récompense les films où l’eau fait partie intégrante de l’œuvre.

Sa propagation

Aujourd’hui, l’aquagym est une discipline qui est proposée par une grande majorité de centres aquatiques. De plus, les centres de remise en forme ont flairé le filon et sont de plus en plus à proposer des séances. Par ailleurs, ce sport est accessible à une grande partie de la population.

Pour finir, la discipline est devenue un véritable sport avec des instructeurs. Il faut donc suivre une formation pour pouvoir animer une séance. On retrouve plusieurs circuits possibles comme le BPJEPS AAN (brevet spécialisé pour les métiers de natation) ou la licence professionnelle « activités aquatiques ». STAPS peut aussi être une première formation pour s’ouvrir des portes.

Pour trouver un club ou une association d‘Aquagym près de chez vous : Mobby.