Le Kin-Ball, un sport de réflexe.

Le Kin-Ball se joue entre trois équipes de quatre joueurs. Le sport se caractérise par l’utilisation d’un ballon de 1,22 mètre de diamètre.

Ses règles

L’objectif du jeu est de mettre à la faute ses adversaires, tout en respectant certaines règles spécifiques. L’une d’elles est l’interdiction de contact physique.

L’équipe qui sert appelle une couleur et ces derniers doivent toucher le ballon avant de le renvoyer à une autre équipe. À savoir, avant chaque lancé, il faut crier « Omnikin » et l’ensemble des joueurs d’une équipe doivent toucher la balle avant l’envoi. Si une équipe renvoie le ballon hors des limites du terrain ou si elle ne parvient pas à renvoyer le ballon avant qu’il ne touche le sol, elle perd un point.

L’objectif du jeu est de marquer le plus de points possible. La partie dure sur sept périodes de sept minutes. Fait important, il est interdit que le ballon ait une trajectoire descendante lors d’un lancer.

Le kin-ball est un sport qui demande d’être dynamique. À l’image d’un sport collectif il nécessite une grande coordination et une bonne communication pour ne pas se faire avoir. En fonction du score, il est évident que des alliances de circonstance se créent.

Son histoire

Le kin-ball est un sport collectif inventé au Québec dans les années 1980 par un groupe de professeurs d’éducation physique. Mario Demers est un éducateur sportif qui a créé ce jeu pour lutter contre l’obésité notamment au Québec. Il a aussi inventé Omnikin qui est la marque qui conçoit les ballons pour le kin-ball. Véritable entrepreneur, la création d’une fédération en 1992 permet de structure le sport. Son ambition sur le long terme est d’être aux Jeux Olympiques.

Le premier Championnat du Monde a eu lieu en 2001. Depuis, il y a eu sept éditions. L’ensemble des éditions ont été remportée par le Canada que ce soit chez les hommes ou les femmes. À noter que trois éditions ont eu lieu dans le pays à la feuille d’érable.

En France

La globalisation du monde permet au sport de se propager dans certains pays. En France, c’est un étudiant français qui lors de ses études au Québec découvre ce sport. A son retour, il crée un club dans la ville d’Angers. Au fil des années, d’autres clubs émergent. Une fédération voit même le jour.

Ce sport dans les valeurs qu’il véhicule peut-être une activité idéale dans le cadre du sport scolaire.

Pour trouver un club ou une association de Kin-Ball près de chez vous : Mobby.

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