Karting, la pépinière de la course automobile

Le karting fait partie des sports automobiles. Plus facile d’accès que la plupart des autres sports, il joue un rôle majeur dans la formation des meilleurs pilotes de demain. On remarque une véritable ambivalence entre la pratique en loisir et en compétition.

Lexique

Chicane en Formule 1 au circuit de Spa Francorchamps

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre son monde :

  • Asphalte : nom de la surface de la piste.
  • Aspiration : c’est un phénomène qui facilite le doublage d’un concurrent, le kart a un centre de gravité très bas pour pouvoir aller plus vite.
  • Carbone : matériau solide et léger mais résiste moins aux chocs.
  • Châssis : partie principale du karting.
  • Chicane : défi technique qui se symbolise par un enchaînement de virages de sens opposés.
  • Courses de « Formule » : c’est ce qui caractérise le niveau de compétition pour les courses en monoplace. On retrouve Formule 1, F2, F3, F Régionale et F4. Il existe plein de compétitions qui ne rentre pas dans ce spectre.
  • Drapeaux : des personnes avec des drapeaux sont positionnées tout le long de la piste. Les drapeaux avec un code couleur préétabli permettent de donner des informations précises aux pilotes.
  • F1 : diminutif de la Formule 1 qui est la compétition (de vitesse) la plus prestigieuse du monde.
  • FFSA : Fédération Française du Sport Automobile. Elle a vu le jour en 1952.
  • Gomme : c’est ce qui constitue un pneu. Lors d’une compétition, il faut veiller à ne pas la réduire trop vite pour ne pas altérer les performances.
  • Grille de départ : disposition des coureurs avant la course. Elle fonctionne selon le temps réalisé en amont lors des qualifications.
  • Kartman : nom pour désigner les pratiquants de kart.
  • Moteur : il se situe sous le siège du pilote.
  • Paddock : lieu où tous les préparatifs s’opèrent.
  • Pole position : c’est la première place lors d’un départ de course.
  • Stand : c’est là où tous les ravitaillements s’effectuent durant une course.
  • Tour de chauffe : pour que la voiture adhère à la piste, il faut réaliser au minimum un tour afin que les pneus soient plus chauds. D’où le terme tour de chauffe.

Son histoire

1956 est une date à retenir pour comprendre l’histoire du karting. Art Ingels, un mécanicien, décide d’ajouter un moteur d’une tondeuse de gazon sur un châssis. C’est la naissance du karting. Les premières « courses » se déroulent dans le Rose Bowl en Californie.

L’idée novatrice fait son chemin et une entreprise établie comme McCulloch change son fusil d’épaule. À l’origine cette entreprise créait des moteurs de tronçonneuse. L’entreprise sent le filon, en 1959, et décide de s’orienter vers les moteurs de kart.

Un partenariat avec Go Kart Manufacturing Co, qui est spécialiste des châssis, va permettre la commercialisation à grande échelle de karts. De plus, ces entreprises organisent quelques courses pour mettre en valeur leur produit.

Son expansion

Présent uniquement outre-Atlantique, la propagation en Europe est rapide. Dès 1959, le salon de l’automobile a lieu à Paris. Par un effet de boule de neige, le kart devient rapidement l’attraction. De plus, la presse est dithyrambique sur ce modèle disruptif. La même année, une course se déroule en Grande-Bretagne.

Au début des années 60, les premières compétitions ont lieu notamment grâce à la création de la Commission internationale de karting en 1962. Elle est associée à la FIA qui gère le sport automobile depuis 1904. La CIK organise les Championnats du Monde de karting dès 1964.

Le moteur étant disposé juste derrière le pilote, les accidents sont fréquents. Dans les années 70, les Italiens connus pour leur véhicule performant, à l’image de Ferrari en Formule 1, prennent les rênes de la construction des kartings.

Pour comprendre, la place du karting à cette époque, il est intéressant de mettre en avant des pilotes qui sont passés par le karting avant de devenir des légendes de la F1. Alain Prost et Ayrton Senna qui ont chacun gagné une multitude de titres ont fait « leurs armes » dans le karting.

En France

La France dispose d’un éventail de pistes de karting assez important. Il y a près de 400 circuits dans l’hexagone. À noter, qu’il existe quelques circuits indoor. Le karting est devenu à l’image du bowling, de l’escape game ou encore le laser game… une activité de loisir. En effet, c’est l’un des principaux créneaux des circuits. Néanmoins, les prix sont supérieurs aux activités précédemment citées.

Le sport, de compétition, en France est géré par les fédérations. C’est pourquoi, il faut obligatoirement une licence FFSA pour pouvoir faire de la compétition. La structuration du karting en France doit beaucoup à cette instance. Esteban Ocon, pilote de Formule 1, depuis quelques années, a fait ses classes en karting. Aujourd’hui, c’est la norme. En effet, pour rentrer dans le giron des courses de Formule, le karting est la voie de prédilection.

Depuis 2007, un nouveau type de kart voit le jour, le 125cm3. Ce dernier est le choix à faire pour les compétitions les plus prestigieuses. À savoir, la catégorie reine du karting KF1 est possible à partir de 14 ans. Par ailleurs, il existe une catégorie en dehors des compétitions internationales, c’est le 250cm3. Depuis quelques années, le kart électrique se développe et a pour ambition de devenir une alternative aux karts actuels.

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