Le Kung-fu se compose de nombreux arts martiaux. Il tire ses origines de la Chine. Sa création est apparue longtemps avant J.C. Il existe une multitude de courants qui ont chacun leurs périodes. Le développement du physique et du mental fait partie intégrante de la pratique des arts martiaux.
Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre son monde :
- Armes : le bâton, l’épée et le nunchaku sont les armes que l’on peut utiliser pour la pratique.
- Entraînement : un « taolu » dure cinq minutes et demande 10 000 essais avant de le maîtriser à la perfection.
- Qi : énergie vitale que toute personne a en elle. Dans le kung-fu, l’objectif est de contrôler la sienne pour devenir plus fort. C’est l’une des variantes avec l’interne et l’externe.
- Qinna : c’est l’art des saisies ou des clefs. On y retrouve aussi la maîtrise des points vitaux de l’adversaire.
- Nèigōng : énergie interne qui induit de se concentrer sur sa concentration ou la méditation.
- Shifu : non que l’on donne à l’instructeur, le « maître« .
- Taolu : des séries de « frappes » ou de « blocages » sont induites dans le kung-fu. Il y a une multitude de techniques composés de séries de coups codifiés. Ces derniers sont appelés des Kata.
- Wushu : le kung-fu est large et comprend une partie guerrière. Le terme pour désigner les arts martiaux d’un point de vue sportif est donc le Wushu.
Son histoire
Parfois, on rajoute « Shaolin » devant kung-fu. La raison est que c’est des « moines soldats » du Temple Shaolin qui ont donné les lettres de noblesse à cet art martial. Leur capacité à se battre face à leurs adversaires a permis d’installer le kung-fu dans une dimension presque mystique.
Le kung-fu fait partie intégrante de l’histoire de l’Empire du Milieu que ce soit durant la dynastie Tang, Ming ou Qing. Chaque siècle permet d’apporter une nouvelle richesse à l’art martial. On différencie de plus la partie externe à la partie interne. La différence réside dans le fait de le pratiquer dans un but offensif ou plutôt mental.
Les films sont un facteur de la démocratisation du kung-fu. Ce terme a été créé de toutes pièces pour désigner les combats caractéristiques des films asiatiques. Le terme kung-fu est entré dans les mœurs. Bruce Lee est une légende de l’art martial. Son livre en 1963 « Le kung-fu chinois » fait office de référence. Ce livre va permettre de démocratiser la pratique dans un spectre plus large que seulement l’Asie.
En France
Le kung-fu est moins répandu que des sports comme le judo ou le karaté. À savoir, ces deux sports se sont inspirés grandement des codes des arts martiaux. Les années 1970 marquent le début des formations à la pratique de la discipline. Cette dernière se réalise principalement par des voyageurs ayant aimé la culture des arts martiaux.
Aujourd’hui, le kung-fu a une portée très large car il existe plus de 1 000 façons de le pratiquer. En France, la discipline se regroupe sous le nom de Wushu. C’est la fédération française de karaté qui est en charge de son développement. Il existe donc un championnat de France.