L’escrime, l’art de toucher.

L’escrime est un sport de combat où l’objectif est de toucher son adversaire à l’aide d’une arme (fleuret, sabre et l’épée) sans se faire toucher.

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre son monde :

  • Assaut : Après chaque point ou arrêt, les escrimeurs reviennent au point de départ. Et l’arbitre redonne l’assaut après une « mise en garde ».
  • Attaques simultanées : les deux escrimeurs remportent un point en cas de touche simultanée en épée.
  • Arbitre : il veille à la bonne tenue de la rencontre. Il applique aussi les différentes pénalités.
  • Bavette : structure qui fait le liant entre le masque et la combinaison.
  • Bond : action réalisée pour surprendre l’adversaire. Il y a une règle drastique qui doit être suivie pour pouvoir le réaliser. Avec le sabre, cette action ne peut pas être active.
  • Convention : ensemble des règles qui permettent à l’arbitre de prendre les bonnes décisions. Elle varie en fonction des armes.
  • Cuirasse électrique : élément qui permet de matérialiser la partie valable. De plus, un système lumineux est en place pour savoir si l’escrimeur a touché son adversaire.
  • Escrimeurs : nom donné aux pratiquants d’escrime
  • Fente : manière la plus logique de mettre son corps afin de toucher un adversaire.
  • Maîtres : ce sont les instructeurs de l’escrime.
  • Parade : action défensive qui permet d’arrêter le coup adverse.
  • Piste : la rencontre se déroule sur une piste d’une longueur de 14 mètres de long et de 1,5 de largeur. On y retrouve plein de lignes qui permettent de délimiter les phases de jeu. Sortir de la piste est interdit pour les escrimeurs.
  • Toucher : c’est le fait de toucher, avec l’arme, une partie de l’adversaire qui rapporte un point. Une touche équivaut à un point.
  • Riposte : action offensive que l’on effectue après une parade. Dans la même logique, il existe la contre-riposte.
Règles

Les règles varient sensiblement en fonction de l’arme choisie pour le combat. Par contre pour l’ensemble des armes, la victoire s’opère après 15 touches. En outre, si ce total n’est pas atteint dans le temps imparti de neuf minutes (3 fois 3 minutes), la victoire revient à celui qui a le plus de points. Enfin en cas d’égalité, une minute de temps additionnel s’active.

Fait surprenant, il est possible que le vainqueur soit désigné par un tirage au sort. Celui-ci est réalisé en amont de la rencontre. La raison c’est qu’en cas d’égalité, après la prolongation, le vainqueur est celui qui a eu la pièce tombée du bon côté.

En équipe, le format fait que les escrimeurs s’affrontent tous entre eux. L’objectif est d’atteindre 45 points ou être devant à l’issue du neuvième relais. Les équipes se composent de trois escrimeurs chacune et d’un remplaçant. Le combat fonctionne sous le principe du « relais à l’italienne ». Les escrimeurs changent après trois minutes ou lorsqu’il y a « cinq touches ».

Une explication s’impose pour comprendre la subtilité. Par exemple, le score est de 9-8 pour l’équipe A après le deuxième round. Le troisième round se finit lorsqu’une équipe atteint 15 ou les trois minutes. Il est donc possible qu’une voire les deux équipes réalisent plus de cinq touches lors d’un round. C’est la même logique pour l’ensemble des rounds. C’est le principe du score maximum, lors du septième round le score maximum est donc de 35 points.

Son histoire

L’escrime dans sa manière la plus pure existait déjà av JC. On retrouve un bas-relief en Égypte un millénaire av JC qui représente un tournoi d’escrime. Les armes sont utilisées de tout temps avec plus ou moins un code de conduite.

En 1766, « le traité de l’art des armes » de Guillaume Danet permet de théoriser la pratique de l’escrime. D’autant plus que la création d’un masque pour l’escrime quelques années après permet de donner un aspect plus sportif.

Ces améliorations permettent de faire évoluer la pratique de l’escrime vers un côté sportif dans le courant du XIXème siècle. L’Italie et la France sont les deux pays qui permettent à l’escrime de rapidement gagner ses lettres de noblesse. Par ailleurs, le Français est la langue officielle de la discipline.

À l’origine, le fleuret s’utilise pour les entraînements. Tandis que l’épée est l’arme privilégiée pour les combats. La troisième arme, le sabre se propage plus tard en Europe.

Un sport olympique

La France est l’un des principaux pays pour le renouveau des Jeux Olympiques. C’est donc logiquement que l’escrime, sport de prédilection dans l’hexagone, soit présente dès les premiers JO en 1986. Chiffre intéressant à mettre en exergue est que lors des JO 1900 sur les 156 participant à la compétition d’escrime 141 sont des Français.

À noter que la France, l’Italie et la Hongrie sont les trois nations les plus titrées. La Hongrie maîtrise parfaitement la pratique du sabre. C’est le pays qui l’a démocratisé. Par exemple, Aron Szilagyi est le triple tenant du titre du sabre individuel. L’escrime féminine fait son apparition à Paris en 1924. Le fleuret est la seule épreuve qui fait son apparition. Il faut attendre 1996 pour l’épée et 2004 pour le sabre.

Focus sur les disciplines

Le fleuret

Le fleuret vient du nom de la protection qui s’imbrique dans l’arme. Cela s’appelle la « mouche ». À l’origine, elle était constituée de « fleur et de laine ». C’est pour cette raison que le fleuret était une arme d’entraînement. C’est une lame légère (500 grammes) et souple.

En loisir, c’est l’arme par laquelle il est conseillé de commencer. Pour glaner un point, il faut toucher avec sa pointe le tronc. C’est la seule arme où il est interdit de toucher le masque adverse. C’est le principe de la touche non valable, celle-ci arrête automatiquement l’assaut. À savoir qu’en cas d’attaques simultanées, le point revient à celui qui est jugé prioritaire.

L’épée

L’épée est l’arme la plus lourde, elle pèse plus de 750 grammes. L’arme est moins flexible ce qui rend le synopsis de la rencontre plus lent. En outre, c’est la seule arme où la convention n’existe pas. Pour remporter un point, il est obligatoire de toucher avec la pointe. La connectivité est essentielle pour pouvoir savoir si la pointe a touché l’adversaire. À savoir, il est nécessaire d’exercer une pression suffisante pour glaner le point.

La surface de contact est très large et comprend l’ensemble du corps. La main est évidemment comprise dans celle-ci. Les parades sont donc monnaie courante et les phases d’attaques très travaillées. La possibilité de contre est omniprésente.

Le sabre

Le sabre est l’arme où le combat va le plus vite, il y a peu de rounds d’observation. Comme le stipule les règles relatives à la convention, l’escrimeur qui a initié l’attaque remporte le point en cas de touches simultanées.

Les assauts rapides sont dus au fait qu’on puisse toucher avec une grande partie du sabre. En effet, le sabreur peut remporter un point avec le tranchant et la pointe. C’est ce double combo qui rend la parade compliquée.

En ce qui concerne la surface qui permet de glaner des points, elle couvre l’ensemble du haut du corps. Seulement, les mains sont exclues de cette phase. Le sabre vient tout droit de l’Europe de l’Est où les cavaliers ont acquis leur lettre de noblesse. C’est en partant de ce postulat que la surface qui vaut des points a été décidée. À savoir, l’arme est plus courte que les autres, elle ne fait que 105 centimètres. Tandis que les deux autres font 110 cm.

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La force athlétique, le triptyque de la musculation.

La force athlétique est un sport qui demande de la force. Le nom anglais « powerlifting » est le plus souvent énoncé. La pratique se compose de trois mouvements : squat, développé couché et soulevé de terre. En ce qui concerne la compétition, il y a plusieurs variables que l’on prend en compte comme le poids de corps, l’âge ainsi que le sexe.

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre les règles :

  • Âge : la partie junior concerne les 19 à 23 ans. La partie senior se découpe entre 24 à 39 ans. Par ailleurs, il y a même une catégorie pour les plus de 70 ans.
  • Équipements : nous retrouvons deux catégories de compétition une où l’équipement est autorisé et l’une non.
  • Essais : pour chaque mouvement, le pratiquant a le droit à trois tentatives.
  • Poids de corps : pour la catégorie majeure, nous retrouvons plus de huit catégories de poids. Pour les hommes, il y a même une partie pour ceux pesant plus de 120kg.
  • Programme : il doit être construit de manière intelligente. Soulever des poids lourds de manière trop régulière peut être dangereux pour les fibres musculaires.
  • Victoire : on garde le meilleur score de chaque mouvement. Le total des trois permet de savoir qui remporte la compétition.

Son histoire

Heinrich Steinborn est un nom incontournable dans le monde de la musculation. L’allemand de naissance est notamment l’inventeur du squat. Il est aussi à l’initiative de nombreuses techniques d’entrainement encore utilisées aujourd’hui. Dans tous les cas, le pays où la force athlétique se développe est l’Allemagne.

À l’origine l’haltérophilie et la force athlétique ne font qu’un. Ces sports sont mêmes présents aux Jeux Olympiques. Leur première présence date de la première édition en 1896. Dans le courant des années 70, c’est le moment où on observe un séparément entre les deux disciplines.

C’est dans cette démarche que se créer l’IPF (International Powerlifting Federation) en 1972 pour réglementer la discipline. On observe ensuite, le déroulement de compétition avec les mouvements actuels. En France, c’est en 1982 que la Fédération de Force Athlétique voit le jour. Après, des années tumultueuses au niveau des fédérations, depuis 2015 la force athlétique est sous la tutelle de la Fédération Française de Force.

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Le Cheerleading est-il un sport ?

Le cheerleading est une performance sportive et artistique. En fonction du contexte, l’un prend le dessus sur l’autre. C’est une combinaison de mouvements de danse, de gymnastique et bien évidemment d’acrobaties.

Les protagonistes évoluent en groupe et leur harmonie permet de créer un véritable show. L’utilisation d’objets permet d’agrémenter leur performance.

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre les règles :

  • « Chant » : mouvement rythmique oral, le plus souvent c’est pour embarquer le public avec eux.
  • Cheerleaders : nom donné aux pratiquants de la discipline sportive.
  • Cheering : signifie « applaudir« , le nom de cheerleading vient de ce verbe.
  • Entraînement : pour pouvoir pratiquer ce sport, il faut une harmonie entre le groupe ainsi qu’un travail personnel adéquat. En fonction du rôle dans l’équipe, il faut travailler sur des spécificités.
  • Juges : Un barème très précis est mis en place et des juges sont là pour l’appliquer.
  • Musique : Elle permet de rendre la prestation plus rythmique. De plus, les cheerleaders utilisent les mesures pour se repérer et faire les mouvements au bon-moment.
  • Pom-pom : accessoire coloré qui permet de donner du relief aux mouvements.
  • Pom-pom girls : nom donné aux protagonistes lors d’une prestation plus axée sur l’artistique.
  • Préparation : aux États-Unis les compétitions ont une envergure impressionnante. Il y a même une ligue NCAA.
  • Stunt : il y a une personne qui, « fly », est en l’air et qui est tenue par une « base ». C’est un mouvement acrobatique en l’air.
  • Tumbling : c’est de la gymnastique qui comporte des sauts, roulades, flips. Très rythmique cela permet d’accélérer le rythme du show.
  • Pyramide : c’est l’un des stunts les plus emblématiques de la discipline.

Son histoire

Pour changer, c’est en Grande-Bretagne que le cheerleading voit le jour dans sa forme le plus simple. En effet, c’est en 1883 qu’un groupe d’étudiants décide de supporter les athlètes de leur école. Le premier groupe voit le jour en 1899, de l’autre côté de l’Atlantique, à l’université de Minnesota. Dans la même lignée, le premier « conglomérat » de cheerleaders voit le jour sous le nom de Gamma Sigma.

L’intégration plus commune du cheerleading dans les compétitions intervient dans les années 20. C’est aussi la période de l’expansion du football américain. C’est une consécration pour les filles d’être dans le groupe de cheerleaders.

Il faut attendre quelques dizaines d’années pour pouvoir voir la discipline prendre une nouvelle envergure. Laurence Herkimer est le créateur, après la Seconde Guerre Mondiale, de la National Cheerleading Association. Celle-ci va permettre d’institutionnaliser la pratique. En 1956, le reconnaissable pom-pom voit le jour.

Son expansion

Les universités décident peu à peu de mettre des moyens pour gagner les compétitions où les gains sont de plus en plus élevés. De plus, à la fin des années 60, les Baltimore Colts, équipe de football américain, décident d’avoir son équipe professionnelle de cheerleading.

C’est dans cette période que les performances deviennent de plus en plus sportives. Un show dur en moyenne deux minutes trente. La principale raison est que leur prestation se déroule lors des temps morts. Ces derniers durent en moyenne trois minutes.

Le sport se développe plus vite que les législations. Le nombre de chutes se succède, les entraîneurs sont « aveuglés » par les gains potentiels. Les différentes ligues américaines décident de mieux structurer l’organisation globale.

La formation des entraîneurs et la sensibilisation sur la bonne conduite à suivre pour les athlètes se généralisent. De plus, la sécurité durant la prestation est maintenant prise en compte dans la compétition par les juges.

Au fil des années, le sport se propage dans le monde entier. L’une des principales raisons et la mondialisation (télévisuelle) du basketball (NBA). Par ailleurs, en 1997, quinze états américains inscrivent le cheerleading en discipline sportive.

Un sport international

L’International Cheer Union (ICU) qui a vu le jour en 2004 est l’institution mondiale qui va permettre d’organiser des championnats du Monde. Par ailleurs, la compétition la plus prestigieuse concerne les clubs notamment américains. À savoir qu’en France, le cheerleading est sous la tutelle de la fédération française de football américain (FFFA). Par ailleurs, la discipline est de plus en plus un sport mixte.

Il y a encore beaucoup de travail au niveau de l’image. Les premiers fautifs sont les franchises américaines avec des règles vraiment bizarres. Au niveau du sport, la discipline vient de prendre une nouvelle dimension. Le CIO a reconnu le cheerleading comme un sport potentiellement olympique. De plus, les prochains Jeux Olympiques de la Jeunesse se dérouleront dans la capitale sénégalaise, à Dakar. Le cheerleading sera à l’honneur en étant un sport de démonstration.

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Le Beach Volley

Le beach-volley est un sport collectif qui se pratique sur le sable. On retrouve deux équipes de deux joueurs où leur objectif est de faire tomber le ballon dans le terrain adverse. En ce qui concerne le nombre de points pour gagner, il faut remporter deux sets de 21 points. À savoir en cas d’égalité, le troisième set décisif se joue au meilleur des quinze points. Pour glaner un set, il faut impérativement deux points d’écart.

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre le jeu :

  • Ballon : il est plus large et léger que celui du volley en salle.
  • Contre : monter au filet pour pas que la balle traverse se moitié de terrain.
  • Filet : 2 mètres 43 et 24 sont les deux hauteurs conventionnelles pour les hommes et pour les femmes.
  • Points : il faut que le ballon touche le sol dans le camp adverse. L’autre (principale) possibilité est que l’adversaire envoie le ballon en dehors des limites de jeu. L’arbitre peut à tout moment décider de donner un point à une équipe à cause d’une faute (au filet, ballon porté, toucher l’adversaire…)
  • Sable : élément prépondérant dans la tenue d’une rencontre. Cette surface demande des efforts importants notamment au niveau des appuis.
  • Service : il se fait derrière la ligne qui délimite la fin de la zone de jeu.
  • Stratégie : couvrir le terrain à deux oblige une véritable entente entre les deux protagonistes. Avant un service, les joueurs peuvent décider de réaliser une stratégie d’attaque.
  • Temps mort : essentiel pour remettre l’équipe en ordre de marche. Chaque team en dispose d’un par set.
  • Terrain : il a les dimensions suivantes, 16 m x 8 m.
  • Touche : le ballon doit être renvoyé en maximum trois touches chez l’adversaire. Il peut être renvoyé avec l’ensemble du corps.

Son histoire

La naissance du beach-volley n’est pas établie. Ce qui est sur c’est qu’à travers le monde plusieurs personnes ont eu l’idée, dans la première moitié du XXème siècle, d’amener le volley sur la plage. Néanmoins, la Californie par sa concentration de joueurs est souvent citée comme le berceau du beach-volley.

Plus facile à jouer que le volley classique, le beach volley se développe grâce à la création d’acteurs externes. En 1941, le journal brésilien « Sport » organise un tournoi sur la mythique plage brésilienne, Copacabana. À l’image de la création du Tour de France par le journal « l’Auto », nous voyons que des institutions peuvent contribuer au développement d’un sport.

Son développement

En 1948 se déroule la première compétition d’envergure de beach volley à Santa Monica. Les équipes sont composées de deux joueurs. Cela devient le format « officiel ». À savoir, le premier championnat du monde s’organise en 1987. Cette compétition n’est pas sous le giron de la fédération internationale, il faut attendre 1996 pour qu’elle mette en place un championnat du monde.

Il est organisé aux États-Unis et c’est une paire brésilienne qui remporte la compétition. Fait important, il est possible d’avoir plusieurs duos de même nationalité dans la compétition. Par exemple, le Brésil en 2011 a glané les deux premières places.

Encore une fois, les États-Unis vont permettre au sport de prendre une nouvelle dimension. Le beach-volley est intégré aux JO 1996 d’Atlanta. Les hommes et les femmes ont chacun leur compétition distincte. Pour les JO à Paris, la compétition se déroulera juste en face de la Tour Eiffel. Il y a eu une démonstration lors des Jeux de Barcelone en 1992.

En France

Par son nombre de plages, il était impossible que le beach-volley ne se développe pas en France. La Fédération de volley a vu le jour dès 1936 ce qui permet rapidement de mettre en place des compétitions de beach-volley. Néanmoins, il faut attendre 1994 pour que le premier championnat de France voit le jour.

Aujourd’hui, d’après les chiffres de la Fédération Française de Volley, on retrouve près de 1,8 million de pratiquants plus ou moins occasionnels. Ce sport est très convivial et de plus en plus de littoral mette en place des terrains de volley. En ce qui concerne les licenciés, ils sont presque 150 000. Nous voyons bien que ce sport fait partie de la « nouvelle génération », la pratique autonome est donc monnaie courante.

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Le Snowboard

Le Snowboard a une naissance à multiples facettes et remonte à plusieurs siècles. À savoir le surf a grandement inspiré la pratique du snowboard.

Le snowboard s’est popularisé dans les années 1960. Il devient vite à la mode aux sports d’hiver. Le show est l’essence du sport. La première marque de snowboard est créée en 1976 avec pour nom : Sims Snowboards.

Le ski et le surf sont les deux variables utilisées pour sa construction. En concurrence, Jake Burton décide de créer une planche s’inspirant plus du skate. C’est la planche que l’on connaît aujourd’hui.

Les années 90 marquent le début des compétitions sportives.

Un sport olympique ?

Le Snowboard a plusieurs disciplines olympiques :

  • Snowboard Cross: course pratiquée sur un parcours bossu.
  • Half-Pipe : réalisation de figure sur un demi-cylindre.
  • Slope-Style : figure réalisée lors d’un parcours comprenant des sauts.
  • Slalom Géant Parallèle : course réalisée en descente sous forme de duel.

L’Américain Shaun White est la star la plus connu du monde de la discipline. Il est spécialiste du Half-pipe. Le jeune retraité à la suite des Jeux Olympiques d’hiver 2022 a glané trois médailles d’or aux JO 2006, 2010, 2018. Du côté Français, le bordercrosser Pierre Vaultier a remporté deux titres aux JO 2014 et 2018.

Il existe aussi une autre discipline le Big Air qui a pour but de mettre le spectacle au cœur du processus. L’objectif est de réaliser des figures libres sur un saut. La notation est réalisée en fonction du saut, de la manière de l’effectuer ou encore de sa complexité…

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L’escalade

Lorsqu’on pense à l’escalade, on pense directement au fait de monter les plus hauts sommets du monde. Cette description est un peu réductrice. Il existe plusieurs variantes autres que l’escalade traditionnelle. On peut citer l’escalade sportive, l’escalade de bloc et comme dit précédemment l’escalade traditionnelle. Il existe aussi l’escalade dite de secours.

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre son monde :

  • Chaussure : une semelle spéciale permet d’avoir du grip.
  • Corde : elle permet de protéger le sportif.
  • Dégaines : durant la grimpe, il y a de nombreux « checkpoints » où il faut faire passer la corde. Les dégaines permettent d’éviter les chutes trop « violentes ».
  • Grimpe : mot pour désigner l’escalade, le verbe grimper est prépondérant dans ce sport.
  • Harnais/Baudrier : c’est où la corde est maintenue. On le considère comme un équipement de sécurité prépondérant dans de nombreux domaines de l’escalade. Le baudrier a une connotation plus sportive.
  • Magnésie : nom scientifique pour désigner la poudre qu’utilisent les grimpeurs afin d’attacher plus facilement aux prises.
  • Mur d’escalade : c’est l’endroit où montent les escaladeurs. Il fonctionne sous un principe de difficulté.
  • Prises : éléments qui permettent d’escalader.
  • Rappel : technique de descente.
  • Techniques : il en existe de nombreuses qu’on active pour pouvoir monter plus « facilement ». Par exemple, « le jeté » où on saute sur une prise en utilisant l’élan du corps est très utile.
  • Voie : c’est le chemin logique pour monter.
Les disciplines

L’escalade de bloc est le fait de monter sans support sur des blocs en milieu naturel. Ensuite, l’escalade sportive se décompose en trois spécialités : bloc, vitesse et la difficulté. En ce qui concerne le bloc, il faut escalader un bloc sans assistance avec le temps le plus réduit et de tentatives possibles.

Monter le plus vite possible un mur d’escalade de quinze mètres avec cinq centimètres de dénivelés concerne la vitesse. La vitesse d’exécution des escaladeurs leurs permet de le grimper en quelques secondes.

En amont de l’épreuve de difficulté, les protagonistes sont dans une salle coupée de toutes connexions possibles. La raison est qu’ils découvrent directement un mur de 15 mètres décliné en un parcours. L’enjeu est d’aller au bout de l’épreuve.

Son histoire

L’année 1492 est à marquer d’une pierre blanche pour l’histoire de l’escalade. C’est la naissance de l’alpinisme avec le premier col escaladé. Un autre tournant va être l’escalade du Mont Blanc. Le mythique sommet alpin a été grimpé en 1786. Néanmoins, il faut attendre 1945 avec la création de la Fédération Française de la Montagne pour que la pratique s’institutionnalise.

La création de salles d’escalade notamment aux États-Unis, l’un des pays les plus avancés dans la pratique, aide au développement. Pour qu’un sport fonctionne, il faut qu’il soit « facile » à pratiquer/à trouver. En effet, s’il n’y avait que l’escalade traditionnelle jamais la pratique n’aurait cet impact. En parallèle, l’escalade libre (sans protection) se propage.

Escalade sportive

Jean-Claude Droyer (re)définit les règles de l’escalade sportive dans le courant des années 1970. On observe notamment une classification drastique des murs d’escalade. Des documentaires impactant dans les années 80 ou l’ouverture de salles en France permettent d’intégrer la discipline dans le paysage français.

La fédération française de la montagne et de l’escalade (FFME) voit le jour en 1991. À noter que le premier championnat du monde d’escalade sportive ne se déroule qu’en 1998. Tandis qu’il faut attendre trois ans pour l’apparition du bloc. L’apparition de l’escalade sportive aux Jeux Olympiques 2020 à Tokyo a permis de donner un nouvel essor à la pratique.

L’escalade sportive sera aussi à l’honneur aux Jeux Olympiques de Paris avec un nouveau format. À Tokyo, le gagnant était prononcé à l’issue des trois épreuves, il fallait donc être complet pour amasser le plus de points possible dans chaque épreuve. Le nouveau format est le suivant : deux épreuves distinctes. L’une comprend la combinaison bloc/difficulté et l’autre la vitesse. On verra donc deux morphologies se dégager lors des épreuves.

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La gym suédoise, le sport au service de la santé.

La gym suédoise ou Swedish Fit a été inventée par Per Henrik Ling au 19ème siècle en Suède. Au cours des années 70, Johan Holmsäter, professeur d’éducation physique, met au point une séance de gymnastique suédoise avec des médecins et des kinésithérapeutes regroupant la santé et le bien-être.

La force de ce sport est que tout le corps est en tension dans cette discipline avec des mouvements simples et toniques et des musiques dynamiques. Quatre moments forts rythment une séance : un échauffement, des exercices de cardio, du renforcement musculaire et des étirements.

Une tenue de sport et une paire de baskets sont nécessaires pour la pratiquer.

Il s’agit d’un sport fédérateur puisqu’il est accessible à tous, quel que soit son âge et sa condition physique. De plus, la gym suédoise a de nombreux bénéfices pour la santé :

  • Diminution du stress.
  • Stimulation du système cardiovasculaire.
  • Amélioration de la souplesse.
  • Amélioration de la posture.
  • Coordination des mouvements.

Environ trois séances de gymnastique suédoise par semaine sont nécessaires pour entretenir sa santé physique, en retirer des bénéfices. En outre, les exercices de cette discipline sont variés avec plus de cinq cents mouvements souvent mis à jour par des kinésithérapeutes. Cardio Flex et Standard Soft sont deux exemples de cours dérivés de la gymnastique suédoise qui est en permanente évolution.

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Le Cécifoot

Le cécifoot ou football à 5 est un sport collectif qui a vu le jour au Brésil dans les années 60. Ses principales valeurs sont l’engagement et la solidarité. Il est adapté aux personnes qui ont une déficience visuelle : les non-voyants (cat B1) et les malvoyants (cat B2/B3). Il est possible que des joueurs valides intègrent l’équipe.

Comment y jouer ?

En catégorie B1, le terrain de jeu mesure quarante mètres sur vingt mètres et les buts 3,66m sur 2,14m. En catégories B2/B3, les buts sont de trois mètres sur deux mètres comme pour le handball. Il y a des barrières au niveau des lignes de touche pour éviter que le ballon sorte latéralement de la zone de jeu. À noter que les joueurs utilisent les barrières pour se déplacer ou bloquer un adversaire sur le terrain.

Les règles du jeu sont les mêmes que pour le futsal avec des spécificités : la couleur du ballon doit se distinguer du sol et il se pratique plutôt en intérieur. Une partie dure deux fois vingt minutes pour les non-voyants et deux fois vingt-cinq minutes pour les malvoyants. Une équipe se compose de quatre joueurs déficients visuels et un gardien voyant (ou non). Les joueurs portent un masque occultant afin d’être au même niveau de handicap.

Le gardien oriente les joueurs en défense et doit rester dans une surface maximale de 1m devant le but. Quant au guide, placé derrière le but adverse, il donne le tempo aux joueurs en position offensive. Il est possible de le remplacer par un bip sonore. La supervision de la partie est effectuée par l’entraîneur sur la touche.

Quelles sont les spécificités du jeu ?

Le son fait partie intégrante d’une partie de cécifoot. Les joueurs se repèrent grâce au son émis par la balle lorsqu’elle roule. Ils doivent se signaler vocalement en exclamant « VOY » à leur approche de la balle afin d’éviter des collisions potentielles avec les autres. Quant au public, il doit rester silencieux.

Au football à 5, un joueur commet une faute s’il empêche un adversaire d’être libre de ses mouvements. Dans ce sport, l’adversaire a une double pénalité à partir de la cinquième faute individuelle commise. Cela se traduit par un penalty à une distance de huit mètres.

Ce sport se joue principalement avec deux dynamiques. Dans la première, les deux équipes pratiquent un football total. Dans la seconde, l’une des équipes reste dans sa zone et évolue uniquement en contre-attaque.

Un sport paralympique ?

Le Brésil remporte son cinquième titres olympiques ici face à l’Argentine.

Le football à 5 est un sport paralympique depuis les Jeux d’Athènes en 2004. Il est dominé par l’équipe du Brésil qui est à chaque fois championne paralympique depuis son introduction. L’équipe de France a montré toutes ses qualités lors des Jeux paralympiques de 2012 en remportant la médaille d’argent.

Pour performer au football à cinq, il faut être/avoir

  • une intelligence situationnelle
  • combatif
  • rapide
  • l’âme défensif… et permet d‘améliorer son orientation spatiale, sa perception auditive et visuelle, sa capacité à jouer en équipe et entretenir sa santé (fonction cardiovasculaire et respiratoire).

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Le Roller, course ente vitesse et équilibre.

Le Roller course est apparu au XIXème siècle. La pratique se développe au sein de la bourgeoisie européenne notamment sur les patinoires. Évidemment, les skating rinks sont plébiscités.

Des innovations permettent la création de courses sur route. La Fédération des Patineurs à Roulettes de France voit le jour en 1910. Le patin s’améliore entre les deux Guerres Mondiales. Cela devient des paires de patins avec des chaussures intégrées au châssis.

En 1965, l’arrivée des roues polyuréthanes redonne un élan à la pratique. Les années 1990 marquent la fin du patin (en sport) et l’avènement du roller.

Quels sont ses spécialités ?

La partie course se décompose en trois spécialités :

  • La piste : Un tour est composé de 200 mètres. Il y a de nombreuses distances possibles (jusqu’à 10km).
  • Le circuit routier
  • La route : La course est réalisée dans la ville. C’est aussi la spécialité idéale pour le marathon.

Il existe aussi une multitude d’autres disciplines similaires :

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L’athlétisme

L’étymologie du mot athlétisme vient du mot athlète. Il est donc essentiel de s’attarder sur l’origine de ce mot. En grec cela signifie, un travail pénible ou un exercice douloureux notamment lors du travail d’agriculture. De plus, le mot « athlon » est aussi à l’origine de l’athlétisme qui signifie combat. Le suffixe « -isme » s’est rajouté au fil des siècles. Ce rajout est souvent associé à l’idée de mettre en place un concept.

L’athlétisme se décompose en deux saisons. C’est induit à cause des conditions météorologiques. On retrouve dans un premier temps, la saison en indoor (en salle) et dans un second temps à l’extérieur. Les épreuves sont sensiblement les mêmes par exemple le 100 mètres devient le 60 mètres en indoor.

Les disciplines

En athlétisme, on peut découper la pratique en trois parties distinctes :

  • Courses : 100m – 200m – 400m – 800m – 1500m – 5000m – 10000m – Marathon – 110m haies – 400m haies – 3000m steeple – 4x100m – 4x400m.
  • Sauts : Hauteur – Perche – Longueur – Triple saut
  • Lancers : Poids – Disque – Marteau – Javelot

Par ailleurs, on retrouve d’autres disciplines qui ne rentrent pas dans les « cases » précédemment citées, le décathlon (10 épreuves) et pour les femmes l’heptathlon. Enfin, on retrouve la marche.

Les mots clefs de l’athlétisme

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre son monde :

  • Appui : dans l’ensemble des sports, la maîtrise du contact avec le sol (l’impulsion) est prépondérante. La foulée (amplitude/fréquence) doit aussi être travaillée pour qu’elle soit la plus fluide possible.
  • Chronométrage : certaines fois, la différence entre deux coureurs se voit à l’œil nu. Parfois, c’est impossible et c’est dans ces cas-là que le chronomètre est essentiel. Couplé à la photo-finish, le nombre d’erreurs de jugement est presque nul.
  • Départ : il diffère en fonction des courses mais pour les sprints la maîtrise des starting-blocks est prépondérante.
  • Fosbury : technique de saut en hauteur inventé par le champion olympique, 1968, éponyme.
  • Jeux olympiques : compétition sportive la plus prestigieuse. Remporter une médaille en athlétisme dans cette compétition est le Graal.
  • Marathon : épreuve mythique de course à pied de 42,195 kilomètres.
  • Motricité : ensemble des mouvements du corps humain. Le travail permet d’augmenter l’endurance aérobie. C’est dans cette optique qu’il est utile de connaitre sa VMA et sa VO2max. L’entraînement, l’étirement, le travail foncier… sont autant de mécanismes obligatoires à travailler dans l’athlétisme.
  • Lactate (acide lactique) : « carburant » qui permet de se régénérer plus facilement. Néanmoins en trop grande quantité, il inhibe n’importe quels coureurs. L’entrainement permet d’augmenter sa capacité à maitriser l’acide lactique.
  • Muscles : éléments prépondérants pour la pratique d’un sport. Les utiliser de manière relâchée permet d’optimiser leurs fonctionnements. Pour éviter au mieux les blessures, il est important de muscler conjointement les muscles dits agonistes et antagonistes. Ces derniers fonctionnent en pair, on peut citer les abdominaux et les lombaires.
Le corps humain au cœur de la performance
  • O’brien : technique de lancer de poids du sportif éponyme. Technique révolutionnaire, partant de dos par rapport à la ligne de lancer, elle est toujours la référence plus de 70 ans après son invention.
  • Prophylaxie : ce terme compliqué désigne simplement une technique de prévention des blessures axée sur l’anticipation. Pour cela, la préparation est idoine avec de la régénération (récupération, étirement…) et de l’équilibration fonctionnelle (muscles agonistes et antagonistes).
  • Proprioception : est la capacité du corps à percevoir sa position, ses mouvements et ses actions. Autrement dit, c’est la raison pour laquelle nous sommes capables de bouger librement sans avoir à penser consciemment à notre environnement. C’est dans cette optique que l’athlète travaille sur la mise en place de repères avant ses différents sauts, courses. L’enjeu est que le sportif intègre ses ressentis internes et externes afin de réaliser la course/le saut adéquat.
  • Qualité physique : les sportifs de haut niveau ont des facultés hors du commun. Néanmoins, le travail permet de travailler un large éventail de qualités physiques afin de progresser. On peut citer : la vitesse, la résistance, l’endurance, la force, la souplesse ou encore la coordination.
  • Sprint/Fond (endurance) : les courses se différencient en deux catégories. Ce ne sont pas les mêmes facultés que l’on met en exergue. À partir du 800 mètres, on est sur des courses dites d’endurance. Par ailleurs, d’un point de vue de la tactique cette dernière est la plus intéressante.
  • Technique : la faculté a effectué une action de la manière la plus efficiente possible est primordiale. Longtemps, LA méthode était enseignée mais chaque personne a des préférences motrices. C’est avec ce postulat que l’objectif est de réaliser une individualisation au niveau de la technicité.
  • Vent : en extérieur, la maitrise du vent permet d’avoir un avantage non négligeable sur ses adversaires.

Son histoire

Les Jeux Olympiques et l’athlétisme sont intimement liés. -776 av JC est la date de la première organisation des JO. « L’athlétisme » dans sa forme la plus pure est la pierre angulaire de cette compétition en Grèce Antique. C’est donc tout naturellement que l’athlétisme est au programme des premiers JO moderne en 1896 dans la mythique ville d’Athènes.

Revenons un siècle en amont en Angleterre. Berceau de nombreux sports, l’athlétisme ne déroge pas à la règle. À la fin du XIXème siècle, on observe de plus en plus de rencontres sportives. La codification de l’athlétisme intervient en 1813 par l’intermédiaire de Walter Thom qui édite un « essai sur l’athlétisme ». Il place l’athlétisme en tant que sport et installe le principe d’entraînement.

L’amateurisme, courant porté par Pierre de Coubertin, est une obligation pour pouvoir participer aux plus grandes compétitions mondiales. Les « Publics School » s’imposent donc comme LE lieu pour pratiquer du sport. Thomas Arnold est un nom à retenir, à travers son collège historique Rugby. Sa doctrine : « To instruct, to educate, and above all to train the minds and bodies ». Le principe : le sport doit être une option pour instruire et éduquer autant l’esprit que le corps humain.

Ses préceptes vont s’imposer dans l’ensemble des grandes écoles du pays. Les compétitions entre les universités vont devenir de plus en plus importantes. Cet esprit d’être la « Publics School » numéro une fait progresser de manière idoine la pratique de l’athlétisme. Dans les années 40, l’athlétisme passe un cap.

En 1866, le premier championnat d’Angleterre voit le jour. Il permet d’élargir le spectre de concurrents. C’est à ce moment-là que la bataille entre le sport professionnel et amateur commence à animer le monde du sport. La première organisation mondiale d’athlétisme a vu le jour en 1880; l’Amateur Athletic Association. La fédération internationale est créée en 1912 en parallèle des JO en Suède.

Un sport rempli d’histoire

Voici quelques moments marquants des JO :

  • 1924 : première participation de l’athlétisme féminin aux Jeux Olympiques à Paris. La première femme qui a participé aux JO fut lors des JO 1912 en natation.
  • 1928 : Le Finlandais Paavo Nurmi est le sportif des JO en athlétisme le plus médaillé avec 12 médailles dont 9 titres.
  • 1936 : Jesse Owens remporte quatre médailles d’or devant Hitler.
  • 1960 : Abebe Bikila devient le premier Africain à remporter une médaille d’or olympique en marathon. Fait insolite, il fait la course pieds nus. Aujourd’hui, c’est le continent qui domine la mythique course d’endurance.
  • 1968 : Tommie Smith et John Carlos sur le podium du 200 mètres décident de lever le bras comme signe de protestation contre les discriminations raciales aux États-Unis. Cette protestation leur vaut une exclusion de la compétition.
  • 1984 : la légende américaine du sprint, Carl Lewis remporte quatre médailles d’or en une seule édition dont le saut en longueur. Il glanera 9 titres durant sa carrière.
  • 2008/2016 : le sprinteur jamaïcain a participé à neuf courses des JO dans sa carrière en trois éditions. C’est simple, il les a toutes gagnées. Seul le dopage de son coéquipier Nesta Carter l’empêche de réaliser cette performance extraordinaire. En effet, la Jamaïque perd le titre du 4X100 mètres 2008.

L’athlétisme est l’un des sports roi lors des Jeux Olympiques. La Guerre Froide a marqué son époque dans tous les domaines. Le sport ne fait pas exception. Les deux blocs ont eu de véritables stratégies pour pouvoir être le pays le plus titré. Le monde de l’athlétisme progresse donc de manière exponentielle.

En France

L’athlétisme s’inspire du modèle anglais dans son fonctionnement. C’est dans cette démarche qu’en 1989, l’Union des Sociétés Françaises de Sports Athlétiques (USFSA) est créée. Véritable institution, elle joue un rôle très autoritaire mais aide en donnant des moyens à de nombreux sports. L’impératif d’être amateur avec Coubertin en chef de file est encore plus marqué dans l’Hexagone.

C’est sur ces fondations que la FFA voit le jour à la fin des années 20. Joseph Genet est le premier président, il reste en poste jusqu’en 1937. Sa longévité va permettre de structurer les compétitions nationales ainsi que de créer une véritable stratégie pour emmener les athlètes aux différentes éditions des JO. Après la Seconde Guerre mondiale, les fédérations obtiennent un rôle spécial, elles sont : « délégataire d’une mission de service public ». La place des femmes dans le sport commence à évoluer dans la bonne direction.

Le fiasco de 1960

Parler de l’athlétisme sans parler des Jeux Olympiques de 1960 est un crime de lèse-majesté. C’est un moment particulièrement « douloureux » pour le sport français. La France obtient aucun titre toute discipline confondue. Il est donc temps de prendre le taureau par les cornes et de mettre en œuvre une véritable politique sportive. D’autant que les JO permettent de mettre en avant le prestige national

Cette mission revient à Maurice Herzog, haut-commissaire à la Jeunesse et aux Sports et ancien alpiniste de renom, qui va avoir la lourde tâche de redéfinir les enjeux du sport en France. Il a en ligne de mire les JO d’hiver à Grenoble en 1968. Des lois-programmes d’équipement sportif et une politique socio-éducative sont mises en place. Les moyens qui sont octroyés à l’athlétisme augmentent donc drastiquement.

Dans la même lignée, les municipalités se voient donner un rôle à jouer. Il va s’accentuer avec la décentralisation en 1983-1984, avec un rôle prépondérant dans la proximité sportive. De plus, on observe une expertise au niveau des « professeurs » de sport. Des cadres techniques suivent une véritable formation pour pouvoir aider les sportifs de haut niveau.

Pour l’athlétisme, un lieu comme le CREPS (Centres de Ressources, d’Expertise et de Performance Sportives) qu’on retrouve sur l’ensemble du territoire est un plus pour les athlètes. Le statut de sportif de haut niveau ou l’INSEP (L’Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance) est une autre structure qui permet de viser l’excellence dans de nombreuses disciplines. Elle a vu le jour en 1975.

Depuis quelques années, l’objectif clair de la France est de faire partie du top 5 des nations sportives. Il y a encore du travail à faire car lors des Jeux Olympiques de Tokyo, la France a remporté 33 médailles dont 10 en or. A noter, le chiffre catastrophique de l’athlétisme où seul le décathlonien Kevin Mayer a glané une médaille d’argent.

Des moments inoubliables

Les français d’athlétisme ont marqué l’histoire du sport français, voici des exemples :

  • En 1900, Michel Théato devient le premier, en athlétisme, à être titré champion Olympique.
  • En 1948, Micheline Ostermeyer gagnait deux titres de championne olympique. Encore aujourd’hui, ces deux titres sont les seuls dans les disciplines de lancer.
  • Marie-José Pérec est la seule athlète triple championne olympique d’athlétisme (1992 et 1996×2). De plus, elle a aussi remporté deux médailles d’or aux Championnats du monde à Göteborg en 1995
  • En 2012, Renaud Lavillenie est champion olympique en saut à la perche, il remportera l’argent quatre ans plus tard
  • En 2014, Floria Gueï en chef de file du relais 4×400 mètres réalise un dernier tour stratosphérique qui permet à la France de gagner la médaille d’or du championnat d’Europe.
  • En 2018, Kevin Mayer bat le record du monde du décathlon avec 9126 points. Il a aussi fini deuxième lors des deux dernières olympiades.

Pour trouver un club ou une association d’Athlétisme près de chez vous : Mobby, handisport et sport adapté.