Le renouveau du sport de plein air avec Outspots

Le sport de plein air peut se définir de la manière suivante : c’est tout simplement la pratique d’un sport en extérieur. Le mot est devenu « populaire » dans son utilisation dans le courant du XXème siècle.

Outspots est l’application pour découvrir des lieux où pratiquer du sport de plein air, dit en outdoor. Elle propose plus de 10 000 spots (Streetworkout, skatepark, terrain de basketball…) en France Métropolitaine et Outre-Mer. Outspots permet de pratiquer le sport librement, gratuitement et de manière plus écologique. De plus l’application est « collaborative », venez ajouter vos spots préférés. Dans cet article, vous allez découvrir la nouvelle place que prend le sport de plein air en France.

Quelle est la meilleure manière de construire une ville ? C’est une question à plusieurs millions d’euros. Il y a autant de manières de construire une ville que d’architectes. Leur aménagement a évolué en fonction des époques, du climat, de l’esthétisme, du but recherché… Dans une grande partie des pays développés la technologie, le développement durable ou encore l’automatisation sont des nouvelles variables que les nouvelles constructions doivent intégrer.

Dans l’articulation globale d’une commune le design actif commence à se répandre. C’est l’action d’agencer la ville dans un but vertueux qu’est de mettre la population au sport. De plus, une intégration cohérente dans la nature du lieu est l’essence du design actif. Pour cela, il faut faire comprendre aux collectivités que la structuration d’une offre sportive à travers le sport urbain est une aubaine pour la redynamisation urbaine et du développement territorial. De plus, cela s’imbrique parfaitement dans la pratique du sport de plein air.

Le sport autonome

Qui pratique du sport de plein air ?

La pratique du sport en dehors du giron fédéral s’est développée de manière exponentielle. Il y a plusieurs raisons à cela. À savoir, la crise liée au coronavirus a accéléré ce processus que nous pouvons observer dans le monde du sport.

Il existe une multitude de types de personnes qui pratiquent (ou pas) une activité sportive (AS). Ces derniers n’ont pas le même rapport aux activités physiques ou sportives (APS). Pour certains, retrouver à leur rythme la pratique du sport à l’aide de spots en plein air est la solution. Pratiquer le sport de manière autonome à leur rythme semble être une possibilité adéquate pour les « entravés » ou les « empêchés ».

Les limites du sport associatif

Réaliser des économies sur un frais d’abonnement n’est pas négligeable. C’est donc une aubaine d’avoir des infrastructures proches de chez soi pour continuer à réaliser une AS. Se rendre tous les mardis de 20h à 22h à ses cours / entrainements d’athlétisme peuvent vite devenir une contrainte. À l’inverse, pratiquer cette AS de manière autonome permet d’avoir une souplesse au niveau des horaires. Le fitness est très intéressant à réaliser en plein air.

Un bémol peut être apporté à cet argument, le cadre d’une association permet de se donner un « coup de boost » pour y aller. Paradoxalement, sans contrainte, il est parfois plus dur de pratiquer une AS. Il faut une réelle volonté, avoir une routine pour pouvoir la pratiquer. De plus, le sport se veut d’être un facteur de cohésion et d’inclusion sociale. Le pratiquer avec ses amis ou en famille est souvent un plus.

La flexibilité

C’est particulièrement vrai dans les petites villes où il y a très peu d’associations mais plus de spots de plein air. Le déplacement pour se rendre à son club de sports peut vite devenir une véritable calamité. Faire sa séance en compagnie d’autres personnes permet de créer du lien social. Néanmoins, de temps en temps, réaliser sa séance tout seul permet d’augmenter sa concentration et d’avoir une tranquillité environnante.

La flexibilité est le grand mot de ces dernières années. Il permet d’activer de nombreuses variables intéressantes au quotidien. Au niveau du prisme de l’accès au sport, elle améliore la gestion du temps, la santé mentale ou encore d’avoir une meilleure qualité de vie. La pratique de sports comme le yoga, la marche à pieds ou le fitness apportent de véritables bienfaits au quotidien.

D’un point de vue européen, la France est dans la moyenne des pays ayant des personnes qui pratiquent une AS. Cette infographie réalisée par la Commission Européenne est très parlante.

L’État au cœur du projet

Les institutions ont pris à bras le corps depuis quelques années la prévention de la santé par les activités physiques. France Stratégie est une institution qui appuie les grandes orientations à moyen et long terme de l’action publique.

Les orientations stratégiques

Ces derniers ont axé leur orientation pour le sport sur quatre points clefs. Le premier est de faire évoluer les représentations collectives. Ce terme ici désigne les images que nous donnons à la pratique sportive. La clef est d’orienter la bonne personne vers l’AS adéquate. Le sport de plein air peut et doit être une alternative pour aider les personnes à s’y (re)mettre. Ici le sport de plein air s’entend en adéquation avec la deuxième orientation. Celle-ci préconise d’inscrire l’APS au sein de la routine. L’école doit servir de tremplin pour y créer un habitus.

Pour être un pays qui ait le sport au centre de son écosystème, il faut les infrastructures adéquates. C’est la troisième orientation. Les villes se doivent « d’offrir des opportunités pour l’APS ». L’accessibilité est l’un des points clefs. Certaines villes ont pris le problème à bras le corps. Marseille a notamment été élu « capitale européenne du sport ». Enfin, la dernière orientation est d’accompagner les « publics spécifiques » à l’APS.

La place prépondérante des lieux de pratique

D’après une étude éditée par le ministère, en 2020 il y avait 46 équipements sportifs pour 10 000 personnes. En outre, nous pouvons mettre en évidence que 42% des pratiquants réalisent une AS de façon non encadrée. Cette donnée de 2020 tend à s’être largement accentuée grâce aux différentes initiatives prises ces dernières années.

Pour que le sport autonome soit une plus-value, il faut un endroit avec des infrastructures propices à la pratique d’une APS. Pour développer la pratique du sport en dehors des fédérations, les collectivités locales ont un véritable rôle à jouer. C’est dans cette démarche que l’ANDES a mis au point la volonté de créer 5 000 terrains de sport d’ici 2024.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, une aubaine ?

L’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques dans la ville lumière sont une aubaine pour la filière sportive. Au-delà d’une augmentation du budget du ministère du sport ainsi qu’une plus grande autonomie, nous pouvons observer de véritables stratégies qui sont activées grâce à des sponsors.

L’agence de conseil de renommée Havas a créé avec la FDJ une initiative : « “Gagner du terrain”, qui a pour enjeu de donner une seconde vie/un usage sportif à des équipements existants. En exemple concret, d’après Havas, il y a « la transformation de bancs auxquels on adjoindra des agrès, ou la création d’une piste de course autour d’un stade… ». Cette démarche va permettre d’augmenter drastiquement les lieux de pratique autonome tout en s’inscrivant dans la routine des concitoyens. Le terme « design actif » est l’élément principal de cette initiative. Venu tout droit du continent américain, sa mise en place permettrait aux Français tout au long de leur journée d’avoir des moyens de pratiquer une APS.

« Terre de Jeux »

« Terre de Jeux » est un label qui a été construit à destination des collectivités locales. Le CNOSF ou encore le ministère du sport sont les partenaires de ce label. Il est donc lié à l’organisation des JOP 2024. Les communes doivent remplir un cahier des charges qui a pour but général de promouvoir la pratique du sport auprès de leurs administrés. Il y a trois strates. Nous retrouvons le niveau engagé, actif et enfin ambitieux. Pour pouvoir les atteindre, il faut que la collectivité réalise des actions concrètes. Nous pouvons citer :

  • L‘augmentation du nombre de « licenciés » dans les partenaires du domaine du sport.
  • La promotion de la pratique d’APS pour les personnes en situation de handicap.
  • La mise en place des infrastructures sportives durables et accessibles.
  • Favoriser l’innovation technologique pour améliorer l’expérience des spectateurs et des athlètes. La maîtrise de la big data permet de prévenir des blessures, d’aider à la rééducation, de s’améliorer d’un point de vue compétitif…
  • Mise en place des programmes de formation et d’emploi pour les jeunes dans les secteurs du sport et de l’événementiel.

L’objectif est d’avoir un cercle vertueux, plus la ville met en place des actions plus le label « dégage » des investissements pour cette dernière. Les JOP sont un véritable catalyseur qui se retranscrit à travers le label « Terre de Jeux ». L’ambition sous-jacente se retranscrit à travers ses slogans « Faire vivre à tous les émotions des Jeux », « Changer le quotidien des gens grâce au sport » et « Permettre au territoire de bénéficier de retombées économiques et sociales durables ». Pour la pratique du sport autonome c’est une aubaine car la construction de spots de pratique est moins exorbitante que la construction d’infrastructures.

Le plan héritage

Les JOP sont l’occasion idéale pour le gouvernement de mettre des actions de grande envergure avec comme point central le sport. C’est avec cette vision qu’est née le Plan Héritage. Le slogan « faire mieux grâce aux Jeux » montre clairement la direction qu’il veuille prendre. Le document met en avant 170 mesures. Nous pouvons citer :

  • Aménagement du territoire : rénovation, autonome, tourisme sportif…
  • Apprentissage : vélo, natation, valeurs, comportement…
  • Culture : patrimoine, l’Esprit olympique…
  • Égalité : label Égalité femmes-hommes pour Paris 2024, médiatisation, LGBT, racisme, discrimination…
  • Emploi : Pôle emploi 2024, restructuration du métier de la sécurité
  • Environnement : comment intégrer le sport dans la « ville du futur » ?, projet avec les ITE ou IRT, RSE…
  • Le développement de la pratique sportive (Génération 2024, sport pour tous) à travers l’augmentation de l’offre sportive (scolaire, universitaire, fédération, autonome, entreprise…).
  • Parasport : accessibilité (PMR), table ronde, sport adapté…
  • Performance : reconversion, subvention…
  • Sport santé : MSS, sport sur ordonnance, études scientifiques…
  • Technologie : billetterie, big data, dopage, corruption…

Ce court résumé montre que le sport touche tous les pans de la société française. Les JOP sont une aubaine pour qu’il trouve (enfin) sa place. Pour que la France soit une nation sportive (au sens large). De plus, ces nouveaux moyens alloués permettent d’améliorer un spectre très large qui aura un impact sur l’ensemble des secteurs en France. L’enjeu est de créer des synergies entre les différents pans de la société. En outre, les gains réels relatifs aux JOP sont difficilement mesurables car leur véritable impact a lieu avec les externalités positives (Plan Héritage).

Le poids des dépenses publiques

Cette infographie permet de comprendre qu’elles sont les sources de dépenses publiques dans le sport. Pour avoir un ordre d’idées, les dépenses publiques annuelles sont 2,5 fois supérieures au budget des JOP 2024. De plus, les collectivités territoriales sont le premier financeur de l’économie du sport en France et détiennent aussi 81 % des équipements sportifs en France.

Chiffre intéressant à relever, d’après une étude Strava : les femmes font 25 % de temps d’activité physique de moins que les hommes en France. L’une des raisons est que 55 % des femmes renoncent à sortir et faire des activités seules. Ce chiffre s’explique notamment à cause d’un « sentiment » d’insécurité.

La typologie des infrastructures

La BCPE a sorti en début d’année 2023, une nouvelle étude sur l’économie du sport. Véritable référence, c’est la seconde édition après celle de 2020. Au-delà des analyses précises, les schémas permettent d’avoir des éclaircissements précis sur des points clefs.

Nous allons réaliser un focus sur la typologie territoriale du sport de proximité. L’infographie suivante découpe la France en six catégories.

Nous pouvons analyser que les élites sont à Paris et ses alentours ainsi que les Alpes-Maritimes. Ce sont deux poumons économiques français où il y a une multitude d’entreprises privées qui y investissent. Les 15 départements leaders sont pour la plupart aidés par la typologie de leur département. En effet, un département est plus enclin à mettre des moyens pour améliorer un littoral qu’au « milieu de nulle part ».

Les poursuivants sont au nombre de 23, la plupart se trouvent sur la diagonale du vide où la densité de population est faible. Certains départements axent leur moyen sur une stratégie plutôt orientée sur les associations. Les « associatifs » sont au nombre de 14. Il y a seulement trois départements de France métropolitaine et les Outre-Mer qui suivent peu les recommandations nationales en mettant le sport en retrait. Les « spécifiques » entre elles ont des problématiques différentes.

La place des entreprises privées

Les infrastructures dites « légères » comme vue précédemment sont essentielles pour le développement de la pratique du sport en plein air Nous pouvons citer : un parc, les pistes cyclables ou encore les aires de jeux/sportives… Il est important qu’elles soient en adéquation avec l’architecture des villes/du lieu. De plus, elles sont un appui intéressant pour le développement durable. Plus les moyens alloués pour faire du sport augmentent plus on permet à tous de vivre en bonne santé et par ricochet on promeut le bien-être.

Les collectivités sont au cœur du processus de la mise en place de spots urbains mais pour que ce soit effectif, il est important que des entreprises privées soient intégrées dans ce processus. Par ailleurs, l’un des objectifs de l’ONU est que les villes intègrent le développement durable dans leur processus de décisions.

Les spots urbains

L’une des marques les plus intégrées dans la construction de spots urbains est Air Fit. Véritable marque pionnière, son modèle économique se base sur la construction en partenariat avec les collectivités des lieux de sports d’aujourd’hui et de demain. Il existe de nombreux constructeurs comme Agorespace, SMC2, Sport Urbain

Le basket 3X3 est un sport dit de « nouvelle génération » qui est en train de prendre un nouveau tournant. Le récent événement de 3X3 organisé par le streameur Domingo sur Twitch (en direct) vient corroborer nos propos. Le synopsis est le suivant. Quatre équipes qui se composent de quatre personnalités (pour faire des remplacements) venant de plusieurs secteurs et qui ont un point commun : le basket. Au niveau sportif les deux têtes d’affiche sont Tony Parker et Kevin Mayer. Rien que ça !!!

Avec une réelle possibilité de créer quelques choses d’esthétiquement beau, le nombre de terrains de 3X3 a augmenté. Sentant la possibilité de développement, le basket 3X3 est aussi sous la juridiction de la Fédération Française de Basketball. C’est dans cette démarche que la FFBB et l’Agence Nationale du Sport ont décidé de rénover ou de construire de nombreux spots de pratique. Ces derniers s’intègrent dans un plan global du nom de « Plan FFBB 2024 « INFRA » « . Une aide financière et technique sont notamment présentes à destination des communes. À Paris, de nombreux spots ont été créés avec des partenaires privés comme la Caisse d’Épargne.

Terrain Dupperé
Crédit photo : ©Gérard Sanz/Ville de Paris
Innovation autour du sport autonome

Le terme ludo-sportive est un terme en vogue. C’est une pratique qui intègre le côté sportif et la sensation de jeu. Par exemple, le nom du spot de la photo est le suivant : « Station ludo-sportive complète« . Elle est à destination du grand public avec un acheteur comme une collectivité. C’est ce type d’innovation qui permet d’avoir une réelle qualité de pratique en plein air. Ce type de spots est idéal à placer dans un parc ou même en plein cœur d’une ville. Par ailleurs, cet équipement est en adéquation avec l’accessibilité des personnes en situation de handicap.

D’après une étude Sport et Cycle, le taux de pratique a observé une augmentation de près de 6 points pour les runners. Nous retrouvons trois strates de pratiquants : les réguliers, les occasionnels et les « compléments ». Le running a ses adeptes et les marques l’ont bien compris. La R&D tourne à pleine régime : chaussures, accessoires, technologies… pour l’ensemble des niveaux de pratique.

Arrivant en vacances dans un nouveau lieu, il est intéressant d’avoir un endroit pour pouvoir poser ses bagages afin d’être plus libre dans ses déplacements. C’est en partant de ce postulat que des entreprises ont décidé de créer des consignes. Elles sont présentes proches des terrains de sport. Les objets qui sont présents permettent de pouvoir pratiquer du sport.

L’ensemble de ses avancés se répercute dans le monde du sport. Par exemple; la montre connectée a aujourd’hui une portée esthétique. Pour la compétition ou pour la santé, ces montres font partie du « starter pack » des sportifs autonomes.

Pour trouver le spot de vos rêves n’hésiter pas à vous rendre sur l’application Outspots.

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