Le jeu de Paume est un jeu de raquette qui se jouait au début avec la paume de la main. Ce jeu est à l’origine de nombreuses expressions de la langue française. À savoir, c’est le sport qui a inspiré la plupart des jeux de raquettes.
Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre le sport :
Chasse : Point central du jeu de Paume.
Comptage des points : Le tennis a repris ce comptage des points : 15, 30, 40, avantage, jeu, manche.
Côté dedans : C’est le côté du serveur.
Côté devers : C’est le côté du receveur.
Filet : Situé au milieu du court, permet de différencier les deux côtés.
Galerie : Lieu où les spectateurs sont assis pour regarder la rencontre. « Tripot » est le lieu où a lieu la rencontre.
Paumistes : Nom qui désigne les pratiquants du jeu de Paume.
Service : Il doit obligatoirement terminer sa course dans le carré de service.
Son histoire
On retrouve des inspirations du jeu de paume dans certains jeux antiques. À l’origine, le jeu se pratique à l’extérieur. En se structurant, il se pratique dans des « tripots ». Au cours du XVIème siècle, ce sport se professionnalise. Le nombre de salles explose. Le premier championnat du Monde a eu lieu dès 1740.
La Révolution française marque la fin de l’âge d’or du jeu. Il a une connotation dite « bourgeoise ». Le Pays basque est le principal endroit où la pratique perdure. La pelote basque est un des sports les plus proches. Le jeu a eu du mal à s‘internationaliser avec (exclusivement) quatre pays qui le pratiquent. On retrouve la France, le Royaume-Uni, les États-Unis et l’Australie.
Son histoire en France
Le jeu de Paume apparaît dès le 12ème siècle. La France est l’un des acteurs majeurs de l’expansion de ce sport. Le développement de la pratique incombe à la fédération française de tennis. À noter que l’expression : « Épater la galerie » vient du fait que les paumistes jouaient devant des spectateurs qui étaient assis dans la galerie.
Le Rafting est une activité de loisirs où on descend, dans un raft, une rivière avec des rapides. À savoir, c’est aussi un sport avec des compétitions de rafting.
Voici quelques mots-clefs pour mieux appréhender le sport :
Casque : Obligatoire car la descente peut se réaliser au milieu de cailloux.
« Corde à jeter » : Élément présent sur le rafting, on l’utilise pour sortir de situations compliquées.
Eaux vives : Pour avoir des sensations, il faut que la rivière soit « agitée ».
Pagaie : Permet de se diriger dans les rapides.
Raft : C’est le nom « officiel » du sport de compétition. Raft désigne le radeau pneumatique. En compétition, le R4 doit avoir une longueur minimum de 3,40 m ainsi qu’une largeur minimum de 1,70 m.
Rafteur : Désigne les personnes qui pratiquent le rafting.
Son histoire
Le raft s’inspire dans sa conception des pirogues ou des radeaux en bois. Ces derniers sont idéals pour des rivières calmes. Mais pour les rapides, il faut une alternative, elle est trouvée aux États-Unis. C’est à partir de 1950 que le rafting se popularise notamment en loisir. À l’inverse du canoë et du kayak, le raft prend ses origines dans les radeaux pneumatiques militaires.
Le rafting peut se pratiquer jusqu’à une petite dizaine de personnes. Les fans de sensations fortes ou les participants au team building sont deux cibles du rafting. Le raft de compétition se pratique essentiellement à quatre. La création de l’International Rafting Federation (IRF), en 1997, a permis de structurer le sport. Le premier championnat du monde a eu lieu l’année suivante au Costa Rica.
La compétition
Le Raft se décompose en trois épreuves. Chaque épreuve permet de gagner des points au classement général :
Le RX : C’est un duel entre deux équipes, l’objectif est de finir avant l’équipe adverse partie en même temps.
Le Slalom : Il faut réaliser le meilleur temps, les participants ont le droit à deux essais.
La Descente : Sur une section comprise entre 20 et 60 minutes, il faut faire le meilleur temps.
En France, le rafting apparaît vers1980. Ce loisir est idéal pour des excursions de plusieurs jours avec des bivouacs. À l’image du canoë-kayak, les lieux de pratique pullulent sur le territoire français. La pratique du raft est déléguée depuis 2017 à la FFcanoë-kayak et sports de pagaie.
FIFA est un jeu vidéo de simulation de football. Il se compose de nombreux modes de jeu. À savoir, jouer « avec » ses idoles est l’un des facteurs de la pratique de FIFA.
Voici quelques mots-clefs pour mieux appréhender le jeu :
FIFA Ultimate Team : Mode de jeu en ligne où l’objectif est de créer la meilleure équipe possible pour jouer dans la ligue la plus forte.
Carrière : Mode de jeu où on incarne un club ou un jeune joueur.
Club pro : Tu contrôles un joueur d’une équipe réalisée avec des amis.
Pack : Élément qui permet d’avoir de meilleures cartes/joueurs dans le mode Ultimate Team. Pour la franchise, c’est un moyen de se faire de l’argent.
Skills : Chaque joueur a des étoiles qui correspondent à sa capacité technique réelle. Si le joueur a cinq étoiles, il est en capacité de faire tous les dribbles présents dans le jeu.
Mauvais pied : Chaque joueur à un pied fort, là encore des étoiles sont mises pour le pied dit faible.
Son histoire
FIFA a vu le jour en 1993. Sans concurrent, la franchise s’impose comme la référence du jeu du football. FIFA 98, avec le mode Coupe du Monde, est un succès malgré un jeu peu réaliste. La franchise japonaise Konami se lance dans la brèche pour faire un jeu ultra-réaliste. Le jeu PES (ISS à l’origine) s’impose comme le nouveau jeu de référence.
Le jeu FIFA a depuis une dizaine d’années (repris) l’avantage notamment grâce à une licence plus large. Le mode FIFA Ultimate Team est un véritable produit d’appel.
Son histoire avec la France
EA Sports FIFA est le jeu le plus vendu en France. En effet, l’opus 2022 a permis de réaliser 57 millions d’euros de chiffre d’affaires. En 2016, le catalogue s’élargit avec l’apparition des sélections féminines internationales. L’évolution est que les ligues française et anglaise sont dans le jeu. Sam Kerr a été la première joueuse à être sur la jaquette de FIFA.
Le jeu EA Sport FIFA n’existe plus, en effet le créateur et la fédération ont eu des désaccords. Pour l’édition 2024 le nom a changé, c’est devenu FC24. Une des optiques est d’avoir un jeu le plus réaliste possible. Le changement principal est l’apparition des joueuses féminines dans FUT.
Pour trouver un club ou une association de FC24 près de chez vous : Mobby.
Le Handball est un sport collectif. Il se pratique avec deux équipes de sept joueurs dans un gymnase/stade. L’objectif est de mettre des buts à la main dans un but. À savoir, le nom vient de l’Allemand : « hand » (main) et « ball » (ballon).
Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre le monde du handball :
Terrain : De dimension rectangulaire (40 en longueur et 20 en largeur).
Cages : Elles sont de 2 mètres de hauteur et de 3 mètres en largeur.
Zones : De chaque côté du terrain, seulement le gardien peut y entrer. Elles sont éloignées de 6 mètres du but.
Temps de jeu : Deux mi-temps de 30 minutes. En cas d’égalité, on retrouve une prolongation de deux fois 5 minutes. On en joue, une deuxième, si les deux équipes sont à nouveau ex æquo. Les tirs au but sont la dernière alternative.
Pas : On peut en faire trois maximum après il faut dribbler.
Défenseurs / Attaquants : Certains joueurs sont spécialistes et sont donc sur le terrain que d’un côté.
Son histoire
Le handball fait son apparition à la fin du XIXème siècle. Le « Torball », jeu d’origine allemande, inspire le hand. Par ailleurs, le hand à 11 est, dans un premier temps, plus populaire. Toutefois, il disparaît en 1966. L’établissement d’un règlement international, en 1926, permet d’harmoniser les règles du handball.
L’International Handball Federation (IHF) a été créée en 1946. En 1954, le hand à 7 naît. Plus spectaculaire ou encore plus rapide, le 7 devient rapidement le SEUL handball pratiqué. Les nations européennes dominent le handball. Par conséquent, le championnat d’Europe est la compétition la plus dure à gagner. La Suède a gagné, la première édition (en 1994) et celle de 2022. Elle est aussi la nation la plus titrée avec cinq titres.
Un sport olympique ?
En 1928, à Amsterdam, le hand (à 11) fait son apparition en tant que sport d’exhibition. On doit attendre 1972, pour que le handball (à 7) soit un sport olympique à part entière. Le hand féminin fait son apparition à l’olympiade qui suit. La Russie est la nation la plus titrée. Les Danoises accompagnent les Russes avec 3 titres. À noter, les deux équipes françaises sont tenantes du titre aux JO 2020.
Le handball fait son apparition en France au cours des années 1930. Vingt ans plus tard, le premier championnat de France voit le jour. La troisième place, des « Bronzés » lors des Jeux Olympiques, en 1992, de Barcelone donne un coup de projecteur. L’histoire est lancée, la France remporte de nombreux titres par l’intermédiaire des « Barjots », des « Costauds » ou encore des « Experts ». En parallèle, les féminines glanent aussi des titres.
Le karting fait partie des sports automobiles. Plus facile d’accès que la plupart des autres sports, il joue un rôle majeur dans la formation des meilleurs pilotes de demain. On remarque une véritable ambivalence entre la pratique en loisir et en compétition.
Lexique
Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre son monde :
Asphalte : nom de la surface de la piste.
Aspiration : c’est un phénomène qui facilite le doublage d’un concurrent, le kart a un centre de gravité très bas pour pouvoir aller plus vite.
Carbone : matériau solide et léger mais résiste moins aux chocs.
Châssis : partie principale du karting.
Chicane : défi technique qui se symbolise par un enchaînement de virages de sens opposés.
Courses de « Formule » : c’est ce qui caractérise le niveau de compétition pour les courses en monoplace. On retrouve Formule 1, F2, F3, F Régionale et F4. Il existe plein de compétitions qui ne rentre pas dans ce spectre.
Drapeaux : des personnes avec des drapeaux sont positionnées tout le long de la piste. Les drapeaux avec un code couleur préétabli permettent de donner des informations précises aux pilotes.
F1 : diminutif de la Formule 1 qui est la compétition (de vitesse) la plus prestigieuse du monde.
FFSA : Fédération Française du Sport Automobile. Elle a vu le jour en 1952.
Gomme : c’est ce qui constitue un pneu. Lors d’une compétition, il faut veiller à ne pas la réduire trop vite pour ne pas altérer les performances.
Grille de départ : disposition des coureurs avant la course. Elle fonctionne selon le temps réalisé en amont lors des qualifications.
Kartman : nom pour désigner les pratiquants de kart.
Moteur : il se situe sous le siège du pilote.
Paddock : lieu où tous les préparatifs s’opèrent.
Pole position : c’est la première place lors d’un départ de course.
Stand : c’est là où tous les ravitaillements s’effectuent durant une course.
Tour de chauffe : pour que la voiture adhère à la piste, il faut réaliser au minimum un tour afin que les pneus soient plus chauds. D’où le terme tour de chauffe.
Son histoire
1956 est une date à retenir pour comprendre l’histoire du karting. Art Ingels, un mécanicien, décide d’ajouter un moteur d’une tondeuse de gazon sur un châssis. C’est la naissance du karting. Les premières « courses » se déroulent dans le Rose Bowl en Californie.
L’idée novatrice fait son chemin et une entreprise établie comme McCulloch change son fusil d’épaule. À l’origine cette entreprise créait des moteurs de tronçonneuse. L’entreprise sent le filon, en 1959, et décide de s’orienter vers les moteurs de kart.
Un partenariat avec Go Kart Manufacturing Co, qui est spécialiste des châssis, va permettre la commercialisation à grande échelle de karts. De plus, ces entreprises organisent quelques courses pour mettre en valeur leur produit.
Son expansion
Présent uniquement outre-Atlantique, la propagation en Europe est rapide. Dès 1959, le salon de l’automobile a lieu à Paris. Par un effet de boule de neige, le kart devient rapidement l’attraction. De plus, la presse est dithyrambique sur ce modèle disruptif. La même année, une course se déroule en Grande-Bretagne.
Au début des années 60, les premières compétitions ont lieu notamment grâce à la création de la Commission internationale de karting en 1962. Elle est associée à la FIA qui gère le sport automobile depuis 1904. La CIK organise les Championnats du Monde de karting dès 1964.
Le moteur étant disposé juste derrière le pilote, les accidents sont fréquents. Dans les années 70, les Italiens connus pour leur véhicule performant, à l’image de Ferrari en Formule 1, prennent les rênes de la construction des kartings.
Pour comprendre, la place du karting à cette époque, il est intéressant de mettre en avant des pilotes qui sont passés par le karting avant de devenir des légendes de la F1. Alain Prost et Ayrton Senna qui ont chacun gagné une multitude de titres ont fait « leurs armes » dans le karting.
En France
La France dispose d’un éventail de pistes de karting assez important. Il y a près de 400 circuits dans l’hexagone. À noter, qu’il existe quelques circuits indoor. Le karting est devenu à l’image du bowling, de l’escape game ou encore le laser game… une activité de loisir. En effet, c’est l’un des principaux créneaux des circuits. Néanmoins, les prix sont supérieurs aux activités précédemment citées.
Le sport, de compétition, en France est géré par les fédérations. C’est pourquoi, il faut obligatoirement une licence FFSA pour pouvoir faire de la compétition. La structuration du karting en France doit beaucoup à cette instance. Esteban Ocon, pilote de Formule 1, depuis quelques années, a fait ses classes en karting. Aujourd’hui, c’est la norme. En effet, pour rentrer dans le giron des courses de Formule, le karting est la voie de prédilection.
Depuis 2007, un nouveau type de kart voit le jour, le 125cm3. Ce dernier est le choix à faire pour les compétitions les plus prestigieuses. À savoir, la catégorie reine du karting KF1 est possible à partir de 14 ans. Par ailleurs, il existe une catégorie en dehors des compétitions internationales, c’est le 250cm3. Depuis quelques années, le kart électrique se développe et a pour ambition de devenir une alternative aux karts actuels.
Le padel est une discipline en vogue qui se pratique en double dans un court plus petit que le tennis. Originaire du Mexique, le padel est en pleine extension grâce à ses rencontres spectaculaires.
« On va dire que c’est un mix 70% tennis et 30% squash«
Jérémy Scatena, joueur de padel
Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre le jeu :
Balle : c’est la même chose que pour le tennis à la différence que la pression de la balle est plus faible pour le padel.
Court : 10 mètres de large et 20 mètres de longueur. Le court est entouré de murs en verre et en métal. Un filet sépare le court. Le terrain est ouvert et la balle peut donc sortir de l’aire de jeu.
Joueur : un padeleur est le nom pour désigner un joueur de padel.
Match : pour remporter une rencontre, il faut gagner deux sets. À noter qu’à l’exception des plus grands tournois de l’année, en cas de deux sets gagnants un super tie-break a lieu à un partout. Dans ce cas-là, il faut remporter 10 points pour s’octroyer la victoire.
Padel tennis : pour ne pas être comparé avec le paddle, planche où on se tient debout sur l’eau, la précision peut être effectuée.
Parois : c’est la surface qui entoure le terrain. Le verre « trempé » est la matière que l’on utilise le plus souvent pour la construction des parois. La hauteur réglementaire est de quatre mètres. D’un point de vue sportif, si un rebond a eu lieu, les parois peuvent être utilisées pour renvoyer la balle. Inversement, il est interdit de toucher directement les parois sans que la balle réalise, en amont, un rebond au sol.
Point : on observe la même logique que pour le tennis : 15, 30, 40 et éventuellement A (avantage).
La stratégie au cœur du padel ?
Service : il s’effectue derrière la ligne du fond. Le service doit s’effectuer en diagonale. Il s’effectue après un rebond au sol et la balle se frappe obligatoirement par en bas. On appelle cela un service en cuillère.
Set : pour remporter un set, il faut remporter six jeux ; là encore on retrouve la même logique que pour le tennis. Un tie-break a lieu en cas d’égalité à six partout.
Stratégie : le padel met en exergue l’intelligence de jeu, savoir s’aider des parois permet de débloquer des rencontres.
Raquette : elle ne doit pas excéder 45,5 cm. Elle n’est pas en cordage, on dit qu’elle est « pleine avec des petits trous ». Les meilleures raquettes sont en fibre de carbone et en gomme EVA (matière malléable) sous forme de mousse. Par ailleurs, il est obligatoire de mettre la dragonne ; c’est un cordon qui se met au niveau du poignet.
Rebond : la balle ne doit en aucun cas effectuer plus d’un rebond sur le sol de son côté de jeu. La paroi est donc une alternative prépondérante pour renvoyer la balle.
Reprise de volée : c’est l’action d’envoyer directement la balle dans le camp adverse. En coup, on retrouve aussi le smash et le lob. L’objectif lors d’un smash est que la balle revienne dans son camp en ayant fait un rebond dans la partie adverse. Dans ce cas-là, le joueur obtient le point automatiquement.
World Padel Tour (WPT): en 2023, c’est la structure qui organise des tournois professionnels de padel la plus prestigieuse du monde. Premier Padel est la seconde puissance dans l’organisation de tournois de Padel.
Master : dans la structure WPT, en 2023, on en compte cinq ainsi qu’une phase finale à Barcelone. Il y a en trois qui se déroulent en Espagne. Les deux autres sont respectivement à Abu Dhabi et Buenos Aires.
Son histoire
Enrique Corcuera est un nom à connaitre quant on parle du padel. Le Mexicain est l’inventeur du padel en 1969. Pour certains, ce sont des marins qui à force de perdre des balles dans l’océan décident de faire un mur de caisses. Cette « innovation » a sûrement eu lieu et a peut-être inspiré le créateur.
Hohenlohe-Langenburg, après un séjour chez son ami au Mexique, adhère à ce nouveau sport. L’Espagnol en rentrant chez lui décide de créer des terrains. C’est un succès !! En effet, l’Espagne devient le premier pays à dépasser le million de licenciés dans le padel. De plus, c’est le second sport avec le plus de licenciés en Espagne, derrière le football.
En parallèle, l’Argentin Julio Menditegui importe le padel dans son pays. C’est dans cette optique que les premiers tournois se déroulent en 1985, en Amérique du Sud. L’Argentine ainsi que l’Uruguay sont des pays qui sont très entreprenants dans le développement du padel. Par ailleurs, dans les années 1990, certains sponsors comme Coca-Cola ou Topper permettent la création de tournois de prestige.
La mutualisation des talents
C’est à ce moment-là qu’il est décidé de créer la fédération internationale de padel. C’est une décision initiée par trois pays : l’Uruguay, l’Argentine et l’Espagne. Elle voit le jour en juillet 1991. Cette création permet d’avoir une harmonisation des règles. En 2023, il y a plus de 60 fédérations nationales à travers les cinq continents.
La création du Padel Pro Tour en 2005 va permettre au padel de passer au step suivant. La première édition voit le jour en 2006 et elle permet de mutualiser les meilleurs joueurs. L’intérêt est de vendre un produit (Padel Pro Tour) de qualité. L’épicentre de ces tournois est l’Europe.
La première édition du World Padel Tour a eu lieu en 2013. C’est la continuité du tournoi précédemment cité. Au fil des années son prestige augmente. Grâce à l’acquisition par Canal + en France ou Gol en Espagne, le padel a une visibilité qui s’accroît. La concurrence est rude pour l’organisation numéro une du padel.
La concurrence
Il est intéressant de réaliser un focus sur le Premier Padel qui est, en 2023, la deuxième organisation la plus puissante du monde du padel. Lancé en 2022, son ascension est rapide. La principale raison est que son investisseur n’est ni plus ni moins que QSI (Qatar Sports Investments). C’est un fonds d’investissement qatarien qui détient notamment le PSG. En ce qui concerne le sportif, il y a quatre « Grands Chelems » dont un à Doha et un à Paris. Son ambition est de devenir la plus grosse structure organisant des tournois de padel avec une vision à l’international.
Par ailleurs, on peut citer, APT Padel Tour qui a vu le jour en 2019. En 2023, ils ont décidé de changer de nom en devenant A1 PADEL. Leur nouveau slogan ; « A1, the new era of padel« (la nouvelle ère du padel) montre l’ambition de cette organisation qui se veut innovante. À l’origine, les tournois se déroulaient principalement aux États-Unis. Par ailleurs, l’organisation qui était déjà en retrait va devoir innover pour pouvoir concurrencer la nouvelle (puissante) structure.
La compétition du padel 2024
QSI a les moyens de ses ambitions. Il vient de racheter, en 2023, le World Padel Tour. Une fusion entre WPT et Premier Padel va avoir lieu pour former une compétition de grande envergure. Elle a lieu grâce à la fin du contrat d’exclusivité, fin 2023, entre les meilleurs joueurs du monde et WPT. D’autant que la plupart des meilleurs joueurs du monde n’ont pas prolongé leur contrat avec la structure. On peut donc en déduire que WPT n’a pas eu trop le choix de « capituler ».
La Professional Padel Association (PPA), depuis 2021, est l’association des joueurs de padel sous le giron de le WPT. La structure voit de bon augure la création de la nouvelle compétition pour 2024. Leur communiqué est sans appel : « une nouvelle et excitante étape pour le padel professionnel« . L’un des premiers points à souligner et qu’avec la dissolution du WPT, le nombre de tournois va baisser. Le temps de repos des joueurs sera donc mieux appréhendé.
Les moyens de la structure sont importants. C’est donc une aubaine pour les meilleurs joueurs de la planète qui vont pouvoir accéder à des prize money élevés mais aussi à un plan de pension. Pour les spectateurs, les meilleurs joueurs du monde vont être concentrés dans la même compétition. C’est une forme de « logique » mais cette nouvelle compétition gardera (sûrement) le nom de Premier Padel.
En France
Henri Leconte est un nom qui fait résonance pour tous les fans de tennis. Le Français spécialiste du double, a gagné 19 titres sur l’ensemble de sa carrière. Il est aussi l’un des principaux noms à ressortir lorsqu’on parle de l’incorporation du padel en France. Il est à la tête d’un réseau de construction de terrains de padel. De plus, en 2015, Roland-Garros décide de faire une initiation au padel, c’est son entreprise qu’est à l’initiative de la construction du terrain. Cette idée a germé et un tournoi Premier Padel, d’envergure, a été organisé pour la première fois en 2022. Il a été reconduit pour 2023.
Au niveau, de la pratique pour le moment au niveau de la fédération, le tennis est préféré. Néanmoins, au niveau du privé le nombre de terrains de padel augmentent à grande vitesse. Par ailleurs, on retrouve dans les pratiquants beaucoup d’anciens professionnels de tennis.
La première fédération de padel voit le jour en 1989 sous la tutelle de la fédération de Jeu de Paume. Quelques années après, le padel rentre sous le giron de la Fédération Française de tennis. L’année 2014 est le moment où la FFT obtient la délégation ministérielle. Cette date prouve la jeunesse de ce sport.
Multi-raquettes
La FFT a mis en place une licence multi-raquettes, l’intérêt est de pouvoir passer du tennis au padel plus facilement. Cette licence permet ensuite de pouvoir choisir des créneaux afin de jouer dans les clubs affiliés à la FFT.
Historiquement, le tournoi le plus abordable en France est le P100. Depuis, 2020 et la refonte du calendrier le P25 est le tournoi le plus bas, il a été rajouté en plus du P100. Ce dernier devient donc un tournoi de plus grande valeur. On retrouve, ensuite, le P250, P500, P1000 et le P1500. Cette dernière catégorie fait son apparition pour la première fois en 2023. À savoir qu’il n’y a que quatre tournois P1500 sur l’ensemble de l’année.
La baisse du nombre de licenciés est un phénomène qui touche l’ensemble des fédérations. Le padel est un levier à actionner pour les clubs en perte de licenciés. De plus, le padel grâce à son aspect très ludique et stratégique permet de toucher une nouvelle cible. Le futur du padel va jongler entre les acteurs privés qui sont en avance et les acteurs publics qui doivent voir le padel comme un moyen de redynamiser le tissu associatif.
Dans tous les cas, la France doit mettre des moyens en œuvre pour être un pays qui forme les champions d’un sport qui a tout pour devenir le sport de demain. D’après un graphique de Padelonomics, on observe une nette augmentation du nombre de terrains. En effet, en 2015, il y en avait que 175. En 2022, le nombre est proche des 1 500. C’est la même logique pour les clubs de padel qui sont passés de 77 à 628.
Les sportifs
En 2023, le duo Arturo Coello et Agustin Tapia enchaîne les succès, ils sont actuellement aux deux premières places du classement mondial. Côté féminin, la paire espagnole Paula Josemaria et Ariana Sanchez surdomine le classement mondial. Il se réalise de manière individuelle mais il n’est pas rare que des duos jouent toute l’année ensemble et qu’ils aient donc le même nombre de points.
Les joueurs se classent tout le long de l’année dans un classement qui s’établit continuellement sur les douze derniers mois. En 2023, l’ensemble des joueurs et des joueuses du top 10 se répartissent entre deux nations : l’Espagne et l’Argentine. Cela souligne le faible développement, pour le moment du padel, au niveau de la pratique de haut niveau.
Par ailleurs, il est possible de jouer en un contre un mais la vitesse rend plus compliquée sa pratique. Le haut niveau se pratique en duo. Il est intéressant de réaliser un focus sur Juan Lebrón. L’Espagnol est le premier de l’histoire de son pays à devenir numéro mondial. Côté féminin, Alejandra Salazar est la joueuse la plus titrée de l’histoire.
Les sportifs français
Nous l’avons vu le padel se structure en France. Pour pouvoir franchir les frontières du microcosme du Padel, il faut au moins une tête de gondole française.
Alix Collombon est à la première place du classement français, en septembre 2023. À un spectre plus large, la Lyonnaise de naissance est à la 25ème place du classement du World Pro Tour. Son meilleur résultat pour un tournoi WPT est un quart de finale. Elle joue les tournois avec l’Espagnole Lorena Rufo Ortiz. Par ailleurs, Léa Godallier est proche en se classant à la 39ème place.
Côté masculin, Benjamin Tison est le numéro un du classement padel en France. De plus, il a déjà réussi à atteindre le top 50 du WPT. Il joue en duo avec l’Espagnol Victor Manuel Mena Gil. En outre, Jérémy Scatena est un autre padeleur à mettre en avant. Il est le premier Français à avoir franchi la barre du TOP 100 dans le WPT.
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La harpe est composée de cordes et d’un socle souvent triangulaire. Cet instrument de musique est né avant J.-C. La harpe dans son histoire a souvent été un instrument de musique d’accompagnement.
Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre son monde :
Arc : la harpe tire son inspiration de cette arme guerrière. C’est le bruit lors du lâchage du bandage de l’arc qui en a permis l’idée.
Arquée : qui est en forme d’arc et courbée.
Bois : c’est le matériau le plus souvent utilisé.
Caisse de résonance : amplificateur du son.
Chromatique : on observe des altérations et des demi-tons. Une altération est le fait de rendre une note plus aiguë ou grave.
Diatonique : les sons naturels de la gamme.
Harpe : le mot vient du Germanique « harpa« . Ce mot signifie griffe en français pour les cordes qui la composent. Elle fait partie de la famille des cordes pincées.
Harpe à pédale : elle a jusqu’à sept pédales pour jouer les altérations. C’est une harpe moderne
Harpe celtique : plus petit que la harpe dite « classique« .
Ornements : ils servent à améliorer le design de la harpe.
Position : la harpe se joue principalement en position assise mais elle peut aussi se pratiquer debout. Elle se place sur l’épaule.
Socle : il permet de poser sur le sol l’instrument.
Son histoire
La lyre ainsi que la harpe ont une certaine connivence. Cette dernière est apparue autour du Vème siècle av J.-C. En effet, c’est lors des fouilles qu’ont été trouvées des harpes (ou des lyres le doute subsiste) en Mésopotamie. Pour rappel, on dit que c’est l’une des premières civilisations de l’histoire. L’époque égyptienne est encore plus riche en nombre de « harpes retrouvées ».
L’instrument a une portée sacrée. Il est utilisé par certaines civilisations pour « communiquer » avec leurs Dieux. C’est grâce aux Phéniciens (1200–300 av. J.-C.), qui résidaient au Proche-Orient actuel, qu’elle se déploie en Europe. En effet, ce peuple antique était un expert du transport de marchandises.
Son développement
Au fil des siècles, elle se développe et devient peu à peu l’instrument que l’on connaît. En effet, au XIVème siècle, elle a le droit à une nouvelle jeunesse avec des cordes en plus ; Arpa Doppia (harpe double). Aujourd’hui, il en existe à trois rangés. Le XVème siècle est le moment où elle a le plus de succès. C’est l’instrument par excellence de l’aristocratie notamment française.
La harpe est à cette époque exclusivement un instrument diatonique. C’est pourquoi, elle « tombe dans l’oubli » à l’exception des territoires où la culture Celte est présente. La Bretagne est une région qui a des connivences avec cette culture et devient donc un des derniers « bastions » à utiliser la harpe. En outre, aujourd’hui, elle est présente dans de nombreuses représentations en Irlande.
Les innovations
Il faut attendre 1697, pour que le luthier Hochbrücker créé un système comprenant des pédales. Néanmoins, cette innovation n’a pas l’impact espéré en Europe. Des instruments avec une musicalité plus harmonieuse sont préférés à l’image du piano. À l’inverse, la harpe a un succès dans d’autres continents. Pour s’adapter à leur musique, on observe des différences à l’image de la Llanera, originaire d’Amérique du Sud ou de la Kora pour l’Afrique.
Sébastien Érard est un nom à retenir dans l’histoire de la famille des cordes pincées. Il est l’inventeur au début du XIXème siècle d’une harpe plus moderne. Peu un peu, la chromatique qui laisse plus de latitude d’un point de vue musicale s’impose dans le paysage. À l’image de nombreux instruments, une harpe automatique a été inventée en 2005 par Jean-Marie Panterne.
Pour conclure, au fil des millénaires, une multitude de harpes ont été créée, ce schéma réalisé par Harpschool montre les différentes harpes qui se sont commercialisées. :
L’Apnée ou la plongée en apnée est de la plongée sous-marine. Toutefois, elle se pratique sans scaphandre. C’est une activité considérée comme extrême du fait des risques inhérents à la plongée. À savoir, l’apnée vient du grec ancien et signifie « pas respirer ».
On peut la définir de la manière suivante : respiration abdominale qui se caractérise par des expirations plus longues que les inspirations.
Son histoire
L’apnée existe depuis des millénaires. Elle était utilisée pour récupérer des coquillages ou pêcher. De surcroît avec la quête des trésors aux quatre coins du globe, la plongée sous-marine devient très présente. L’apnée sportive se développe par l’intermédiaire des entraînements militaires.
Le « commandant Cousteau » est l’inventeur de la plongée loisir. En ce qui concerne les instruments, ils sont en adéquation à une pratique plus populaire. Le film, ayant reçu de nombreux oscars, le Grand Bleu (1988) a permis de démocratiser la plongéesportive.
Son histoire avec la France
La Fédération Française d’Études et de Sports Sous-Marins est la première fédération à voir le jour au niveau mondial. Elle est créée en 1948. La France est une nation majeure de la plongée sous-marine. Effectivement, les Français détiennent actuellement plusieurs records du monde.
Dans l’apnée dite profonde, l’objectif est d’aller le plus profond/bas possible. À cet égard, l’apnéiste doit descendre en pallier pour ne pas subir la pression liée à la profondeur. Dans la dynamique, l’objectif est de rester le pluslongtemps sous l’eau en réalisant des longueurs dans une piscine.
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Le combat sumo est un sport de lutte japonais. La corpulence des combattants ainsi que son côté sacré sont deux facteurs du sumo. À savoir, un combat se déroule sur un « dohyo » cela signifie « cercle en argile ».
Son histoire
Le terme sumo apparaît, en712, pour la première fois dans le Kojiki. C’est le livre sacré du Japon. Les combats sumo existent depuis plusieurs millénaires. À l’origine, c’était loin d’être un sport mais un combat très violent. Au fil des siècles, le côté sacralisé de l’art martial apparaît. Les sumos ont les mêmes statuts que les samouraïs.
La dimension sportive fait son apparition à la fin du 18ème siècle. Des organisations sportives se créent. On observe une harmonisation des règles. Les combattants se font appeler les lutteurs, sumo ou encore « rikishi » (homme fort). L’objectif est de pousser son adversaire en dehors des limites (du cercle) ou de le faire tomber.
Un meilleur sumo du monde/champion se fait appeler un yokozuna. L’un des plus grands de tout les temps est Hakuho. Il a notamment battu le record de victoire de tournois soit 45.
Un sport olympique ?
La pratique du combat de sumo est un sport national au Japon. Mais elle ne s’est pas étendue dans le reste du monde. L’internationalisation de la pratique est essentielle pour qu’un sport soit une discipline olympique.
En France, ce sport est très peu développé. C’est un sport de niche que l’on peut pratiquer que lorsqu’on atteint une certaine corpulence. Évidemment, au niveau amateur c’est faux. D’après le club de Paris sumo « Le sumo c’est pas que pour… les gros ! »
Le Snooker est un sport qui se pratique sur une table de billard. L’objectif est de mettre plus de points que l’adversaire. On joue tant qu’on ne réalise pas d’erreur. Mettre la bille blanche dans une bonne position pour le coup suivant est donc primordial. À savoir, le snooker est la forme de billard la plus pratiquée au niveau mondial.
Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre son monde :
Frame : Manche de billard, le nombre varie en fonction des compétitions et du tour du tournoi. Pour la finale de la Coupe du Monde, il faut en remporter 18 pour être vainqueur.
Billes : On retrouve 22 billes, une de chaque couleur :
15 Rouges = 1 point
Jaune = 2 points
Verte = 3 points
Marron = 4 points
Bleue = 5 points
Rose = 6 points
Noire = 7 points
Et la Blanche pour tirer.
Poche : Endroit où les billes doivent être envoyées. Il y en a six sur une table de billard.
Empochage : C’est lorsqu’un joueur ne rentre aucune bille lors d’un tour de jeu.
Queue : Objet que l’on utilise pour tirer sur les billes.
Se pratique le plus souvent sous forme de duel. L’objectif est de mettre les billes dans l’une des poches afin de continuer à jouer. Un joueur continue de jouer tant qu’il ne fait pas d’empochage. Au niveau des billes, il faut alterner entre les rouges et les autres couleurs. Pour remporter une frame, il faut donc avoir plus de points que son adversaire. Le score maximum est de 147 (sans-pénalité).
Son histoire
La date de l’invention du snooker n’est pas complètement déterminée. Il serait apparu dans la deuxième moitié du XIXème siècle. L’Angleterre est au centre de sa création et de son expansion. Le premier Championnat du Monde date de 1927. Joe Davis remporte ce tournoi à quinze reprises lors des quinze premières éditions.
En 1973, le nombre de participants aux Championnats du Monde passe de 10 à 24. Trois ans plus tard, un classement mondial fait son apparition. Hendry Stephen a marqué les années 1990. Ronnie O’Sullivan est depuis vingt ans le « visage » du snooker. En août 2023, il est (encore) le numéro un mondial.
En France
L’Équipe de France féminine a remporté, au mois de juin 2022, les Championnats d’Europe de snooker. La Fédération française de billard est en charge du développement dusnooker. Elle a été créée en 1903.
Il existe d’autres formes de billard. On retrouve le billard américain (billes numérotées) et dans la même fibre le blackball (billes rouges et jaunes). Le billard français est lui construit sur une optique différente. L’objectif est de toucher avec la bille blanche les deux autres billes du billard. Dans cette variante, l’adversaire joue lui avec la jaune.
Pour trouver un club ou une association de Snooker près de chez vous : Mobby.