Le Baby-foot, plus qu’un loisir de bar !?

Le Baby-foot est un loisir qui a des origines dans de nombreux pays : Espagne, France, Belgique… La date de création est donc loin d’être précise. Le football de table est l’autre nom du baby-foot. On trouve une multitude de variétés de tables de baby-foot à travers le monde. Il y a même une « bataille » pour être inscrit dans le Guinness Book du plus long baby-foot. La table la plus longue a une dimension de 101 mètres.

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre son monde :

  • Demi : les deux barres de cinq joueurs situés au milieu.
  • Pissette : tir prit dans une position qui est très difficile à arrêter. Ce tir est interdit en compétition.
  • Reprise : lorsqu’on tire avec l’attaquant sans contrôler la balle alors que cette dernière vient de l’arrière.
  • Roulette : lorsqu’on lâche la barre lors d’un tir et qu’elle fait plus d’un tour.
  • Gamelle : la balle rentre dans les buts mais ressort.
  • Râteau : Mouvement latéral effectué par les demis pour empêcher que la balle passe.
  • Bande : désigne le côté de la table. Les bandes permettent d’être plus imprévisibles.

Son histoire

Le baby-foot se pratique en simple ou en double. L’objectif est de mettre plus de buts que son adversaire. Les joueurs en plastique ont fait leur apparition en 1955. Cette innovation permet une meilleure démocratisation.

Les années 1960 marquent le passage du baby-foot dans une nouvelle dimension. Le babyfoot a une véritable fan base aux États-Unis. L’International Table Soccer Federation voit le jour en 2002 pour homogénéiser la pratique.

Dans les années 80, les babyfoots se sont développés grâce aux bars. Ces derniers n’ont pas hésité à en faire un élément central dans leur recherche de convivialité. En 1991, la Fédération Française de football de table voit le jour.

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Le saut à ski, le saut dans le vide

Le saut à ski est un sport où l’objectif est de sauter le plus loin possible à l’aide d’un tremplin. La note comprend aussi l’atterrissage et le style du saut. Le gagnant est celui qui récolte le plus de points à l’issue de deux sauts. À savoir, le saut à ski est aussi l’une des épreuves du combiné nordique

La création du saut à ski est floue. Les Norvégiens le pratiquent déjà en nombre à la fin du XVIIIème siècle. Sondre Norheim va permettre de voir le saut à ski d’un prisme sportif. Les premières compétitions mondiales arrivent dans les années 1960. Il existe deux types de tremplin : le « Gros » tremplin (l’historique) et le tremplin normal plus récent.

Les techniques de saut s’améliorent et la barre des 100 mètres est franchie en 1936. C’est l’Autrichien Sepp Bradl qui a réalisé cette performance. Réaliser un saut en mettant ses skis parallèles a longtemps été la norme. Jan Boklöv est un précurseur. Il est l’inventeur du saut en V. Cette technique est plus aérodynamique. Elle est devenue la norme sur le circuit mondial autour des années 1980. L’Autrichien, Stefan Kraft, détient le record du monde. En 2017, il a effectué un saut à 253,5 mètres.

Une discipline olympique ?

Tremplin

Le saut à ski a été présent dès les premiers Jeux Olympiques d’hiver, en 1924. A noter que le tremplin normal apparaît en 1964. Ils se sont déroulés à Chamonix. Il faut attendre 2014 pour que les femmes soient représentées, sur tremplin normal, aux Jeux Olympiques. L’Allemande, Carina Vogt, est la première victorieuse d’un titre olympique.

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Basketball

Le basketball ou plus communément appelé le basket est un sport collectif qui se pratique à l’intérieur. Il se joue à 5 contre 5. A l’inverse, le basket 3X3 se développe depuis quelques années et fait la part belle aux terrains extérieurs.

Le basket oppose deux équipes de cinq joueurs sur un terrain rectangulaire de 28m par 15 de largeur. L’objectif est de faire rentrer le ballon en le lançant/tirant avec les mains dans un panier à 3m05 du sol. Il existe plusieurs règles en fonction des juridictions. Les deux principales sont la FIBA, organe international, et la NBA qui est la ligue privée la plus puissante du monde du ballon orange.

Je vais donc réaliser un focus sur la NBA. Le jeu dure quatre quart-temps de 12 minutes. On retrouve 82 rencontres en saison régulière. Celle-ci se déroule entre octobre et avril. On y retrouve l’All-Star (Break). C’est un match d’exhibition où les meilleurs joueurs de la Ligue s’affrontent. Par ailleurs, la NBA comprend trente franchises qui sont réparties en deux conférences : Ouest et Est. La principale raison est que c’est pour éviter des déplacements trop importants. Les franchises jouent plus de rencontres face à des équipes de leur conférence.

Pour remporter un titre, il faut gagner les Playoffs. Pour passer un tour, il faut être la première équipe à remporter quatre matchs. À noter que lors de la saison 2022-2023, pour la première fois de leur histoire les Denver Nuggets ont remporté le Championship face au Heat de Miami. Par ailleurs, le temps mort est plus long pour pouvoir mettre plus de publicités (jusqu’à 3 minutes 30). La NBA est la ligue du show.

Lexique

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre le jeu :

  • Draft : c’est un système d’équilibrage qui permet aux équipes les moins bien classés de la saison précédente de pouvoir choisir en premier les meilleurs prospects internationaux de moins de 22 ans. Une loterie avec des pourcentages plus élevés pour les équipes mal classées se déroule en amont pour réaliser le classement des équipes.
  • MVP : « most valuable player », c’est le titre que l’on décerne au meilleur joueur d’une compétition.
  • Panier : il a un diamètre de 45 centimètres et comprend un filet. Il est scellé à du plexiglas rectangulaire.
  • Parquet : c’est la surface pour un terrain de basketball.
  • Pas : il est interdit de marcher sans dribbler. Les seules exceptions sont le pied d’appui et le double pas qui lui doit se finir par un tir.
  • Points : il existe plusieurs possibilités de mettre des points. On retrouve les 2 points ainsi que les 3 points. Il s’active lorsque le joueur se trouve au-delà de la ligne à trois points clairement définie sur le parquet. Enfin, il y a les lancers francs qui s’opèrent après une faute sur un tir. Un lancer franc rapporte un point. Le joueur qui a subi la faute a le droit à un, deux ou trois lancers francs. On le détermine en fonction d’où est effectuée la faute ou si le panier est rentré ou non.
  • Poste : le meneur est celui qui dirige le jeu de son équipe. Le pivot, il joue au poste 5, est celui qui prend les rebonds. L’arrière est un joueur qui doit exceller notamment à trois points. L’allier est le joueur avec un rôle hybride. On retrouve, enfin, l’allier fort qui joue au poste 4.
  • Temps mort : pause tactique posé par le coach pour pouvoir remettre sur les rails son équipe. Chaque équipe en dispose de plusieurs par mi-temps.
  • Tir : pour trouver des situations de tir, il faut mettre en place des systèmes de jeu. Ces derniers sont travaillés à l’entrainement et servent à avoir des tirs « faciles ».

Son histoire

James Naismith est un professeur de sport, il est aussi et surtout le créateur du basketball en 1891. C’est lors d’un déplacement en Suède que l’idée émerge. Le Canadien de naissance veut trouver un sport complet pour faire du sport lors de la période hivernale. Il crée lui-même les 13 règles fondamentales du basketball. Fun fact, la première rencontre du basketball, l’année de la création a vu une victoire sur le score de 1-0.

Le succès est rapide et exponentiel car le jeu est « révolutionnaire » notamment au niveau universitaire. Le basketball est en démonstration lors des Jeux Olympiques en 1904. Néanmoins, il faut attendre 1936 pour que le basketball soit un sport olympique.

Le rôle de la NBA

La création de la NBA intervient en 1946 sous le nom de la BAA. La ligue prendra le nom actuel dès 1949. A noter que, l’ABA se crée en concurrence, une fusion entre les deux entités intervient en 1976. Aujourd’hui, la NBA génère près de 10 milliards de dollars de revenus. La meilleure ligue féminine a vu le jour en 1996 sous le nom de la WNBA.

Les plus grandes stars qui ont marqué le monde du ballon orange sont américaines. On peut citer Michael Jordan, Magic Johnson, Kareem Abdul-Jabbar, Larry Bird, Wilt Chamberlain… Ces joueurs ont tous apporté une aura encore plus importante à la NBA. Que ce soit le match à 100 points, des dominations sans partage, des titres à la pelle, des duels pour le MVP légendaire… La télévision et la vente du produit NBA ont permis de rendre la NBA et donc le basketball international plus populaire.

Pour corroborer mes propos, les joueurs qui dominent actuellement la ligue ne sont plus exclusivement Américain. En effet, les cinq derniers titres de MVP ont été répartis entre trois basketteurs de nationalité non-américaine. Malgré tout, les Américains lors des compétitions internationales raflent (presque) tout le temps le titre.

En France

La première rencontre de basketball en Europe se déroule en Europe en 1893. Soit seulement, deux années après la création du sport « révolutionnaire ». La France devient rapidement la nation phare du « Vieux Continent ». La Fédération Française de Basketball (FFBB) voit le jour en 1932 soit neuf ans après la création du championnat français de basket. La France est notamment la première nation européenne à remporter une médaille olympique. Elle a glané la médaille d’argent en 1948 derrière les intouchables américains.

Après une stagnation, il faut attendre 1980 et une visibilité accrue de la NBA pour un regain d’intérêt pour le basketball. C’est couplé avec un retour de l’Équipe de France au premier plan. La seconde pierre intervient à l’aube des années 2000. Tony Parker avec les Spurs devient le premier Français à remporter un titre NBA en 2003. Il en glanera trois autres.

Le nombre de licenciés de basketball augmente de 4% après la victoire du Français. Aujourd’hui, le basketball se place dans le Top 5 des sports avec le plus de licenciés en France. Par ailleurs, les performances de Monaco en Europe font du récent champion de France une parfaite locomotive d’un champion de France qui se veut ambition.

Enfin pour finir, Victor Wembanyama, récent premier de la Draft, est le nouvel étendard français. Sa popularité et surtout son niveau qui semble sans limite vont surement aider le basket français à entrer dans une nouvelle dimension.

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L’origami, ultime art du pliage

L’origami est un art traditionnel japonais consistant à plier du papier pour lui donner une forme spéciale. On peut notamment réaliser des animaux, des fleurs… À l’origine, l’origami s’utilisait dans les rites religieux et c’est un mot d’inspiration chinoise.

Des techniques de pliage de papier ont été créées dès le deuxième siècle avant J.C. La date de création se situe autour du VIème siècle avant J.C. Sous la dynastie des Tokugawa, du XVII au XIX siècles, l’origami se développe.

Voici quelques mots clefs pour mieux comprendre le monde de l’origami :

  • Base préliminaire : La plupart des pliages commence avec la même structure.
  • Base de la grenouille : Second modèle le plus utilisé.
  • Papier à origami : Présent dans une multitude de couleurs, le papier est plus rigide qu’une feuille dite classique.
  • Pli : Il existe une flopée de plis différents qui permettent de faire de nombreuses formes.
  • Kaeru : La grenouille est un modèle qui a une signification de protection.

Le Mouvement Français des Plieurs de Papier existe depuis 1978 et promeut sa pratique en France. La Renaissance aide à son développement. Aujourd’hui, le pliage de papier s’enseigne dans certaines écoles de l’hexagone.

La grue japonaise est un élément sacré et le symbole de ce noble art. La pratique de l’origami aide à accroître sa créativité. La précision du geste est importante pour que la structure tienne. Il faut évidemment de la rigueur.

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Le rugby, un sport de stratégie ?

Le rugby est un sport qui se pratique à XV contre XV sur un terrain extérieur. L’objectif est de marquer des essais en se passant le ballon ovale en arrière. Il faut trouver des espaces dans la défense pour cela les joueurs réalisent des combinaisons.

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre les règles :

  • Ballon : sa circonférence ovale rend son contrôle plus aléatoire.
  • Coup de pied : il permet de déstabiliser une défense. La chandelle est un élément prépondérant dans la variation du jeu.
  • Drop : action où on tire le ballon pour qu’il passe entre les poteaux mais à la suite d’une action de jeu. Il rapporte 3 points.
  • Essai : il rapporte 5 points. Il active une transformation qui rapporte deux points en passant entre les poteaux.
  • Lancement de jeu : la mêlée et la touche sont les deux principaux lancements de jeu.
  • Passes : elles doivent être en arrière.
  • Pénalité : elle rapporte 3 points si l’équipe décide de tirer entre les poteaux (et que la balle passe au-dessus).
  • Poteaux : ils sont en forme de « H ». On les retrouve à chaque extrémité du terrain au même niveau que la ligne d’essais. La barre du bas est à plus de 3 mètres du sol.
  • Tactique : Maul, ruck, pick and go, offload… sont autant de mots propres au rugby.
  • Terrain : il est de 94 à 100 mètres en longueur et en largeur entre 68 et 70 mètres. L’en-but doit être au minimum de 6 mètres.
  • XV : c’est le nombre de joueurs d’une équipe. Chaque joueur a un rôle précis à jouer en fonction de son poste. On peut découper en deux parties les positions des joueurs : les avants et les arrières.

Son histoire

Le football se développe dans les universités. C’est en partant de ce postulat que William Webb Ellis décide de changer le jeu. Il prend la balle à la main. Ce moment marque la création du rugby. Ce fait se déroule dans « l’université » de Rugby en 1823. Au fil des années, le sport se structure et des rencontres entre les universités s’opèrent. On observe une véritable scission entre les fans de football et de rugby. Le ballon ovale va permettre d’y donner une véritable identité. Par ailleurs, on observe une disparité très importante au niveau des règles entre les différentes universités.

Néanmoins, il faut attendre, 1843, pour voir le premier club de rugby se créer le Guy’s Hospital. La structuration et l’homogénéisation des règles s’accélèrent avec la création de l’organisme RFU en 1871. Il régit le rugby en Grande-Bretagne. Le schéma se répète, le fait que ce soit un empire colonial aide à la propagation du rugby. Une tournée en Océanie, à la fin des années 80 va amener le rugby dans une partie du monde qui va le sublimer. Encore aujourd’hui, la Nouvelle-Zélande fait du rugby un moyen de communication de grande ampleur. Les All Blacks (le nom de leur équipe) avec leur légendaire Haka dépassent les frontières du rugby voire du sport.

Sa mondialisation

À l’aube du XXème siècle, les équipes du « Sud » viennent en Europe jouer des rencontres. C’est le début de l’internationalisation du rugby. World Rugby, l’institution qui gère le rugby depuis 1886, est un appui non négligeable dans l’expansion du rugby. Par ailleurs, la création du mythique tournoi « Home Nations Championship » aujourd’hui les VI Nations va permettre aux meilleures équipes du rugby européen de s’affronter. Aujourd’hui, après la Coupe du Monde, c’est la compétition la plus prestigieuse. L’Angleterre est la nation la plus victorieuse. À savoir l’Italie, le sixième larron, n’a été intégré qu’à partir de l’année 2000.

La coupe du monde de rugby a vu le jour « tard » par rapport à sa date de création. La première édition se déroule en 1887 chez le « pays du rugby », la Nouvelle-Zélande. Les All Blacks gagnent cette première édition. Un des moments forts de l’histoire de cette compétition est la victoire de l’Afrique du Sud en 1995. L’apartheid a marqué son époque notamment en AFS, en 1995 le pays africain veut repartir de l’avant. Avec Nelson Mandela à la tête du pays, cette coupe du monde qui est organisée dans la « nation arc-en-ciel » va être le fer de lance de cette nouvelle unité. L’équipe avec un supplément d’âme certain remporte donc bien plus qu’un titre. À noter que l’Angleterre, en 2003, à domicile est la seule nation européenne à avoir remporté la coupe Webb Ellis.

En France

@Presse sport/Racing

Le Havre est un port français qui a des relations privilégiées avec les entreprises d’outre-Manche. C’est donc tout naturellement que la ville normande devient le premier club de rugby en 1872. Les autres ports suivent le mouvement et peu à peu des clubs de rugby voient le jour. La création des deux clubs parisiens le Racing-Club de France (1882) et le Stade français (1883) donnent un nouvel élan. Le premier championnat de France a eu lieu en 1892, le Racing y remporte la seule rencontre.

Le rugby est à l’honneur lors des Jeux Olympiques 1900. La France remporte la première édition. Le rugby est jugé trop violent et pas en adéquation avec les valeurs de l’olympisme, il est enlevé dès 1924 du programme olympique. Aujourd’hui, le rugby à 7 est le seul qui est mis à l’honneur lors des JO.

L’équipe de France rejoint en 1910 le tournoi qui devient le tournoi des V Nations. La fédération française de rugby n’est créée « qu’en » 1919. Au fil des années, le sud de la France devient la principale « terre » de rugby. À savoir, le Stade Toulousain est aujourd’hui (2023) le club de France et d’Europe le plus titré. Le Bouclier de Brennus est le titre décerné pour le champion de France.

Une stratégie payante

Par ailleurs, le Top 14 est aujourd’hui le meilleur championnat de France. De plus, une politique de formation avec les JIFF permet d’avoir un vivier important de très bon joueur capable de jouer les rencontres internationales. Dans le monde, la France est le pays qui a le plus de licenciés (+ de 500 000). Les récents résultats de l’Équipe de France sont probants avec notamment le gain du tournoi des VI Nations en 2022. À noter que la France a perdu trois finales de CDM dont la première édition en 1987.

La Coupe du Monde 2023 est organisée en France, c’est la seconde fois après celle de 2007. L’objectif est de la remporter malgré un parcours semé d’embuches. Cela viendrait récompenser la stratégie globale du rugby français.

Les variantes

Le rugby à XIII

Le rugby à XIII est un sport qui s’inspire du rugby à XV et du football américain, à sa création. Il se joue à treize sur chaque phase le ballon doit être talonné au pied pour en commencer une nouvelle… Pour en savoir plus : « Rugby à XIII, le rugby qui s’éveille »

Le rugby fauteuil

Le Rugby fauteuil est un sport mixte où l’objectif est de franchir la ligne de but adverse en possession du ballon (de volley). En contrepartie, il faut défendre pour empêcher l’adversaire d’en faire autant. La rencontre se déroule sur un terrain de basket. À l’origine, le sport avait pour nom le Murder Ball. Pour en savoir plus : Le Rugby fauteuil, l’art du déplacement.

Le touch rugby

Le touch rugby est apparu en 1950. Ce sport se pratique de façon officieuse. C’est une technique d’entraînement. Le touch rugby devient une entité à part entière dans les années 60. Pour en savoir plus : Le Touch Rugby, l’art de l’évitement.

Le rugby à 7

Le rugby à 7 se pratique sur un terrain qui a les mêmes dimensions qu’un terrain de rugby à 15. Il y a donc beaucoup plus d’espace. Les joueurs ont des profils plus polyvalents. Son surnom est le « Sevens ».

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre les règles :

  • Temps : un match dure deux mi-temps de sept minutes. La seule exception est la finale qui peut être de deux mi-temps de 10 minutes.
  • Main : à la suite d’une pénalité, on joue souvent à la main.
  • Coup d’envoi : c’est l’équipe qui a marqué des points qui réalise le renvoi.
  • Points : c’est la même logique que le rugby à XV.

Son histoire

Le rugby à 7 vient d’Écosse. C’est par l’intermédiaire du Melrose Club que cette variante a vu le jour. En 1883, le club écossais est sujet à des difficultés financières. Par conséquent, réduire le nombre de joueurs s’impose. Un tournoi se met en place et va être la pierre angulaire d’un nouveau sport.

À l’origine, on le pratique en début de saison ou à la fin, lorsque la saison de rugby à XV est moins intense. Il faut attende le centenaire du premier tournoi pour voir l’organisation d’un tournoi international. La pièce est lancée dans la machine.

Le côté spectaculaire de ce sport porté sur l’entertainment plaît en Asie notamment à Hong-Kong ou Singapour. Des tournois réguliers y sont donc organisés. C’est en partant de ce postulat que la première coupe du monde se déroule en 1993. C’est l’Angleterre qui la glane.

Dans la même lignée, des manches de Coupe du Monde, à partir de 1999, à l’international sont organisées. En 2023, la Nouvelle-Zélande détient le record de victoires et aucune équipe européenne n’a remporté le tournoi. On retrouve onze manches dans cette compétition annuelle.

En France

La France essaie de développer le rugby à 7 depuis quelques années. L’équipe française participe à la première édition. À noter que la France fait régulièrement des podiums mais la victoire est plus que rare. La seule victoire date de la saison 2004-2005. Le rugby féminin a une place prépondérante dans le rugby à 7. En moyenne, elles ont des résultats plus prometteurs et plus réguliers.

Il a fallu du temps pour que la France joue les premiers rôles lors de chaque tournoi. L’organisation des JO 2024 permet d’augmenter les moyens alloués à ce sport. De plus, le fait de participer aux JO à domicile donne des idées à des joueurs de XV de faire une carrière à 7.

Beach Rugby

Le beach rugby tire ses racines, sans surprise, dans le rugby. De plus, ce sport physique se pratique sur le sable. Une rencontre s’effectue en cinq contre cinq.

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre les règles :

  • Terrain : il est d’environ 40 mètres de longueur et 35 mètres de largeur
  • Temps : deux mi-temps de 5 minutes
  • Essai : il vaut un point
  • Plaquage : il est interdit. Pour arrêter la course de l’adversaire, il faut le toucher avec les deux mains. Au bout de trois touchés, le ballon revient à la défense.

Son histoire

Le beach rugby voit le jour dans le courant des années 1960, sans surprise, en Océanie. Ce sport est idéal pour l’entrainement car on travaille les appuis dû à des changements de rythme constant. De plus, l’évitement est « l’arme secrète » pour pouvoir être prolifique.

Il faut attendre les années 90 pour voir apparaître le beach rugby au sein de la métropole. Son implantation se déroule principalement aux Pays-Basques. Sa structuration ne s’opère qu’à partir des années 2000. En effet, le premier championnat de France a eu lieu en 2008.

Aujourd’hui, il y a des championnats de France féminin et masculin chaque année. Pour découvrir un club de beach rugby : Mobby.

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Le cyclo-cross, un sport spectaculaire.

Le cyclo-cross est une discipline du cyclisme qui se déroule sur un parcours boueux ou sableux. Les coureurs sont contraints, sur certaines portions, de porter leur vélo afin de ne pas rester bloquer. À savoir, la durée d’une course est souvent autour d’une heure. L’effort demandé pour performer dans ces courses est d’une intensité rare.

Son histoire

La France est l’un des pays qui est au cœur de la création du cyclo-cross. Celle-ci est apparue à la fin du XIXème siècle. Il s’est construit en retrait par rapport au cyclisme sur route. Aujourd’hui, c’est la discipline du cyclisme la plus télégénique.

La Belgique est l’un des pays majeurs dans le cyclisme. Le cyclo-cross est dans cette lignée. Les coureurs issus du cyclo-cross performent dans les courses sur route les plus prestigieuses. Ces exploits permettent de donner les lettres de noblesse à ce sport.

Un sport olympique ?

Le cyclo-cross n’est pas un sport olympique. C’est un frein majeur pour son développement. Malgré des têtes d’affiche comme Mathieu van der Poel, Wout van Aert ou Tom Pidcock, il n’arrive pas à se faire une place aux JO. Ces derniers bifurquent donc vers le VTT ou le cyclisme sur route tous deux disciplines olympiques.

Autres disciplines :

  • VTT
  • Cyclisme sur route / piste
  • BMX
  • Descente
  • L’enduro
  • Trail
  • Cross-country.

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Char à voile

La puissance du vent a toujours fasciné l’être humain. Les hommes ont toujours cherché à construire des engins propulsés par le vent. Différents types de voiture à voile voient le jour au cours des siècles.

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre son monde :

  • Voile : la maîtrise de celle-ci permet de faire avancer le char
  • Vent : sans cet élément extérieur, il n’est pas possible de pratiquer le char à voile
  • Poulie : c’est le lien entre le siège et la voile
  • Siège : le pilote est en position allongée avec la tête relevée
  • Mât : intégré sur le siège et permet d’attacher la voile
  • Écoute : mécanisme qui permet de diriger la voile
  • Position de sécurité : il faut mettre le char face au vent pour qu’il n’avance pas.

Son histoire

Char à Voile à Royan, Où Pratiquer ? - Destination Royan Atlantique

Les Égyptiens, deux millénaires av JC, sont dans les premiers à avoir utilisé le vent pour se déplacer. Dans la même lignée, des charriots avec des voiles ont permis « d’accélérer » la construction de la Grande Muraille de Chine. Au fil des siècles, la construction de ces chars évolue.

Simon Thévenin, ingénieur, invente un véritable bateau sur roue. Chose amusante ce char à voile, accueillant jusqu’à 30 personnes, n’a été construit que dans un but distractif. De nombreux seigneurs auront l’opportunité de tester ce char nouvel génération.

Le char à voile que l’on connaît aujourd’hui existe depuis 1898. André et François Dumont sont les créateurs belges du côté sportif. La plage est leur lieu de prédilection et l’« aéroplage » fait donc sa naissance. Il existe des courses en plein désert mais la plage à marée basse reste l’endroit de prédilection pour pratiquer.

La fédération internationale a vu le jour en 1962. La structuration s’opère rapidement grâce à ces deux entités.

En France

La France est un pays de char à voile. Il y a plusieurs raisons à cela. La proximité vis-à-vis de la Belgique ne peut pas être omise. Secundo, la France fait partie d’un des dix pays avec la longueur de côtes la plus importante. Il y a donc de nombreuses plages au sein de l’hexagone. Le meeting au Touquet est la première compétition qui se déroule en France. C’est une plage avec une renommée mondiale

La Fédération Française voit le jour en 1964. En outre, il y a le tourisme qui fait son apparition. À l’image des tours de quad dans le désert. Le char à voile est idéal pour découvrir une large partie d’une baie. Aujourd’hui, la technicité permet de créer de véritable bolide.

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L’escrime, l’art de toucher.

L’escrime est un sport de combat où l’objectif est de toucher son adversaire à l’aide d’une arme (fleuret, sabre et l’épée) sans se faire toucher.

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre son monde :

  • Assaut : Après chaque point ou arrêt, les escrimeurs reviennent au point de départ. Et l’arbitre redonne l’assaut après une « mise en garde ».
  • Attaques simultanées : les deux escrimeurs remportent un point en cas de touche simultanée en épée.
  • Arbitre : il veille à la bonne tenue de la rencontre. Il applique aussi les différentes pénalités.
  • Bavette : structure qui fait le liant entre le masque et la combinaison.
  • Bond : action réalisée pour surprendre l’adversaire. Il y a une règle drastique qui doit être suivie pour pouvoir le réaliser. Avec le sabre, cette action ne peut pas être active.
  • Convention : ensemble des règles qui permettent à l’arbitre de prendre les bonnes décisions. Elle varie en fonction des armes.
  • Cuirasse électrique : élément qui permet de matérialiser la partie valable. De plus, un système lumineux est en place pour savoir si l’escrimeur a touché son adversaire.
  • Escrimeurs : nom donné aux pratiquants d’escrime
  • Fente : manière la plus logique de mettre son corps afin de toucher un adversaire.
  • Maîtres : ce sont les instructeurs de l’escrime.
  • Parade : action défensive qui permet d’arrêter le coup adverse.
  • Piste : la rencontre se déroule sur une piste d’une longueur de 14 mètres de long et de 1,5 de largeur. On y retrouve plein de lignes qui permettent de délimiter les phases de jeu. Sortir de la piste est interdit pour les escrimeurs.
  • Toucher : c’est le fait de toucher, avec l’arme, une partie de l’adversaire qui rapporte un point. Une touche équivaut à un point.
  • Riposte : action offensive que l’on effectue après une parade. Dans la même logique, il existe la contre-riposte.
Règles

Les règles varient sensiblement en fonction de l’arme choisie pour le combat. Par contre pour l’ensemble des armes, la victoire s’opère après 15 touches. En outre, si ce total n’est pas atteint dans le temps imparti de neuf minutes (3 fois 3 minutes), la victoire revient à celui qui a le plus de points. Enfin en cas d’égalité, une minute de temps additionnel s’active.

Fait surprenant, il est possible que le vainqueur soit désigné par un tirage au sort. Celui-ci est réalisé en amont de la rencontre. La raison c’est qu’en cas d’égalité, après la prolongation, le vainqueur est celui qui a eu la pièce tombée du bon côté.

En équipe, le format fait que les escrimeurs s’affrontent tous entre eux. L’objectif est d’atteindre 45 points ou être devant à l’issue du neuvième relais. Les équipes se composent de trois escrimeurs chacune et d’un remplaçant. Le combat fonctionne sous le principe du « relais à l’italienne ». Les escrimeurs changent après trois minutes ou lorsqu’il y a « cinq touches ».

Une explication s’impose pour comprendre la subtilité. Par exemple, le score est de 9-8 pour l’équipe A après le deuxième round. Le troisième round se finit lorsqu’une équipe atteint 15 ou les trois minutes. Il est donc possible qu’une voire les deux équipes réalisent plus de cinq touches lors d’un round. C’est la même logique pour l’ensemble des rounds. C’est le principe du score maximum, lors du septième round le score maximum est donc de 35 points.

Son histoire

L’escrime dans sa manière la plus pure existait déjà av JC. On retrouve un bas-relief en Égypte un millénaire av JC qui représente un tournoi d’escrime. Les armes sont utilisées de tout temps avec plus ou moins un code de conduite.

En 1766, « le traité de l’art des armes » de Guillaume Danet permet de théoriser la pratique de l’escrime. D’autant plus que la création d’un masque pour l’escrime quelques années après permet de donner un aspect plus sportif.

Ces améliorations permettent de faire évoluer la pratique de l’escrime vers un côté sportif dans le courant du XIXème siècle. L’Italie et la France sont les deux pays qui permettent à l’escrime de rapidement gagner ses lettres de noblesse. Par ailleurs, le Français est la langue officielle de la discipline.

À l’origine, le fleuret s’utilise pour les entraînements. Tandis que l’épée est l’arme privilégiée pour les combats. La troisième arme, le sabre se propage plus tard en Europe.

Un sport olympique

La France est l’un des principaux pays pour le renouveau des Jeux Olympiques. C’est donc logiquement que l’escrime, sport de prédilection dans l’hexagone, soit présente dès les premiers JO en 1986. Chiffre intéressant à mettre en exergue est que lors des JO 1900 sur les 156 participant à la compétition d’escrime 141 sont des Français.

À noter que la France, l’Italie et la Hongrie sont les trois nations les plus titrées. La Hongrie maîtrise parfaitement la pratique du sabre. C’est le pays qui l’a démocratisé. Par exemple, Aron Szilagyi est le triple tenant du titre du sabre individuel. L’escrime féminine fait son apparition à Paris en 1924. Le fleuret est la seule épreuve qui fait son apparition. Il faut attendre 1996 pour l’épée et 2004 pour le sabre.

Focus sur les disciplines

Le fleuret

Le fleuret vient du nom de la protection qui s’imbrique dans l’arme. Cela s’appelle la « mouche ». À l’origine, elle était constituée de « fleur et de laine ». C’est pour cette raison que le fleuret était une arme d’entraînement. C’est une lame légère (500 grammes) et souple.

En loisir, c’est l’arme par laquelle il est conseillé de commencer. Pour glaner un point, il faut toucher avec sa pointe le tronc. C’est la seule arme où il est interdit de toucher le masque adverse. C’est le principe de la touche non valable, celle-ci arrête automatiquement l’assaut. À savoir qu’en cas d’attaques simultanées, le point revient à celui qui est jugé prioritaire.

L’épée

L’épée est l’arme la plus lourde, elle pèse plus de 750 grammes. L’arme est moins flexible ce qui rend le synopsis de la rencontre plus lent. En outre, c’est la seule arme où la convention n’existe pas. Pour remporter un point, il est obligatoire de toucher avec la pointe. La connectivité est essentielle pour pouvoir savoir si la pointe a touché l’adversaire. À savoir, il est nécessaire d’exercer une pression suffisante pour glaner le point.

La surface de contact est très large et comprend l’ensemble du corps. La main est évidemment comprise dans celle-ci. Les parades sont donc monnaie courante et les phases d’attaques très travaillées. La possibilité de contre est omniprésente.

Le sabre

Le sabre est l’arme où le combat va le plus vite, il y a peu de rounds d’observation. Comme le stipule les règles relatives à la convention, l’escrimeur qui a initié l’attaque remporte le point en cas de touches simultanées.

Les assauts rapides sont dus au fait qu’on puisse toucher avec une grande partie du sabre. En effet, le sabreur peut remporter un point avec le tranchant et la pointe. C’est ce double combo qui rend la parade compliquée.

En ce qui concerne la surface qui permet de glaner des points, elle couvre l’ensemble du haut du corps. Seulement, les mains sont exclues de cette phase. Le sabre vient tout droit de l’Europe de l’Est où les cavaliers ont acquis leur lettre de noblesse. C’est en partant de ce postulat que la surface qui vaut des points a été décidée. À savoir, l’arme est plus courte que les autres, elle ne fait que 105 centimètres. Tandis que les deux autres font 110 cm.

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La force athlétique, le triptyque de la musculation.

La force athlétique est un sport qui demande de la force. Le nom anglais « powerlifting » est le plus souvent énoncé. La pratique se compose de trois mouvements : squat, développé couché et soulevé de terre. En ce qui concerne la compétition, il y a plusieurs variables que l’on prend en compte comme le poids de corps, l’âge ainsi que le sexe.

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre les règles :

  • Âge : la partie junior concerne les 19 à 23 ans. La partie senior se découpe entre 24 à 39 ans. Par ailleurs, il y a même une catégorie pour les plus de 70 ans.
  • Équipements : nous retrouvons deux catégories de compétition une où l’équipement est autorisé et l’une non.
  • Essais : pour chaque mouvement, le pratiquant a le droit à trois tentatives.
  • Poids de corps : pour la catégorie majeure, nous retrouvons plus de huit catégories de poids. Pour les hommes, il y a même une partie pour ceux pesant plus de 120kg.
  • Programme : il doit être construit de manière intelligente. Soulever des poids lourds de manière trop régulière peut être dangereux pour les fibres musculaires.
  • Victoire : on garde le meilleur score de chaque mouvement. Le total des trois permet de savoir qui remporte la compétition.

Son histoire

Heinrich Steinborn est un nom incontournable dans le monde de la musculation. L’allemand de naissance est notamment l’inventeur du squat. Il est aussi à l’initiative de nombreuses techniques d’entrainement encore utilisées aujourd’hui. Dans tous les cas, le pays où la force athlétique se développe est l’Allemagne.

À l’origine l’haltérophilie et la force athlétique ne font qu’un. Ces sports sont mêmes présents aux Jeux Olympiques. Leur première présence date de la première édition en 1896. Dans le courant des années 70, c’est le moment où on observe un séparément entre les deux disciplines.

C’est dans cette démarche que se créer l’IPF (International Powerlifting Federation) en 1972 pour réglementer la discipline. On observe ensuite, le déroulement de compétition avec les mouvements actuels. En France, c’est en 1982 que la Fédération de Force Athlétique voit le jour. Après, des années tumultueuses au niveau des fédérations, depuis 2015 la force athlétique est sous la tutelle de la Fédération Française de Force.

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Le Cheerleading est-il un sport ?

Le cheerleading est une performance sportive et artistique. En fonction du contexte, l’un prend le dessus sur l’autre. C’est une combinaison de mouvements de danse, de gymnastique et bien évidemment d’acrobaties.

Les protagonistes évoluent en groupe et leur harmonie permet de créer un véritable show. L’utilisation d’objets permet d’agrémenter leur performance.

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre les règles :

  • « Chant » : mouvement rythmique oral, le plus souvent c’est pour embarquer le public avec eux.
  • Cheerleaders : nom donné aux pratiquants de la discipline sportive.
  • Cheering : signifie « applaudir« , le nom de cheerleading vient de ce verbe.
  • Entraînement : pour pouvoir pratiquer ce sport, il faut une harmonie entre le groupe ainsi qu’un travail personnel adéquat. En fonction du rôle dans l’équipe, il faut travailler sur des spécificités.
  • Juges : Un barème très précis est mis en place et des juges sont là pour l’appliquer.
  • Musique : Elle permet de rendre la prestation plus rythmique. De plus, les cheerleaders utilisent les mesures pour se repérer et faire les mouvements au bon-moment.
  • Pom-pom : accessoire coloré qui permet de donner du relief aux mouvements.
  • Pom-pom girls : nom donné aux protagonistes lors d’une prestation plus axée sur l’artistique.
  • Préparation : aux États-Unis les compétitions ont une envergure impressionnante. Il y a même une ligue NCAA.
  • Stunt : il y a une personne qui, « fly », est en l’air et qui est tenue par une « base ». C’est un mouvement acrobatique en l’air.
  • Tumbling : c’est de la gymnastique qui comporte des sauts, roulades, flips. Très rythmique cela permet d’accélérer le rythme du show.
  • Pyramide : c’est l’un des stunts les plus emblématiques de la discipline.

Son histoire

Pour changer, c’est en Grande-Bretagne que le cheerleading voit le jour dans sa forme le plus simple. En effet, c’est en 1883 qu’un groupe d’étudiants décide de supporter les athlètes de leur école. Le premier groupe voit le jour en 1899, de l’autre côté de l’Atlantique, à l’université de Minnesota. Dans la même lignée, le premier « conglomérat » de cheerleaders voit le jour sous le nom de Gamma Sigma.

L’intégration plus commune du cheerleading dans les compétitions intervient dans les années 20. C’est aussi la période de l’expansion du football américain. C’est une consécration pour les filles d’être dans le groupe de cheerleaders.

Il faut attendre quelques dizaines d’années pour pouvoir voir la discipline prendre une nouvelle envergure. Laurence Herkimer est le créateur, après la Seconde Guerre Mondiale, de la National Cheerleading Association. Celle-ci va permettre d’institutionnaliser la pratique. En 1956, le reconnaissable pom-pom voit le jour.

Son expansion

Les universités décident peu à peu de mettre des moyens pour gagner les compétitions où les gains sont de plus en plus élevés. De plus, à la fin des années 60, les Baltimore Colts, équipe de football américain, décident d’avoir son équipe professionnelle de cheerleading.

C’est dans cette période que les performances deviennent de plus en plus sportives. Un show dur en moyenne deux minutes trente. La principale raison est que leur prestation se déroule lors des temps morts. Ces derniers durent en moyenne trois minutes.

Le sport se développe plus vite que les législations. Le nombre de chutes se succède, les entraîneurs sont « aveuglés » par les gains potentiels. Les différentes ligues américaines décident de mieux structurer l’organisation globale.

La formation des entraîneurs et la sensibilisation sur la bonne conduite à suivre pour les athlètes se généralisent. De plus, la sécurité durant la prestation est maintenant prise en compte dans la compétition par les juges.

Au fil des années, le sport se propage dans le monde entier. L’une des principales raisons et la mondialisation (télévisuelle) du basketball (NBA). Par ailleurs, en 1997, quinze états américains inscrivent le cheerleading en discipline sportive.

Un sport international

L’International Cheer Union (ICU) qui a vu le jour en 2004 est l’institution mondiale qui va permettre d’organiser des championnats du Monde. Par ailleurs, la compétition la plus prestigieuse concerne les clubs notamment américains. À savoir qu’en France, le cheerleading est sous la tutelle de la fédération française de football américain (FFFA). Par ailleurs, la discipline est de plus en plus un sport mixte.

Il y a encore beaucoup de travail au niveau de l’image. Les premiers fautifs sont les franchises américaines avec des règles vraiment bizarres. Au niveau du sport, la discipline vient de prendre une nouvelle dimension. Le CIO a reconnu le cheerleading comme un sport potentiellement olympique. De plus, les prochains Jeux Olympiques de la Jeunesse se dérouleront dans la capitale sénégalaise, à Dakar. Le cheerleading sera à l’honneur en étant un sport de démonstration.

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